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Let me enter your life. ft Park Kwang Min
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Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Mar 22 Jan - 22:26 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ - Je suis bien chez Mr. Park Kwang Min ?
Je ne comprenais pas vraiment comment cette chose devait fonctionner. Ce qu'on appelle un interphone. J'avais l'impression qu'une caméra s'y trouvait et je tentais de toucher un peu partout car je ne voyais personne, moi. Je souffle même dessus, au cas où si la caméra est sale. Qu'il puisse bien voir qui je suis.
- Monsieur Park, vous êtes là ?
Je n'avais pas encore de réponses et je me doutais que cela allait être comme ça. Je connaissais Park Kwang Min. Il est un acteur de renom, ici. Tout le monde le connaît. Tout le monde l'admire. Et je le connaissais depuis nos années d'école. Nous étions dans la même classe mais cela remonte à si longtemps, nous nous sommes éloignés depuis si longtemps, qu'il ne me reconnaîtra, sans doute pas. Qu'importe, la femme que je suis devenue ne mérite pas vraiment d'être reconnue. Et si je suis là, c'est simplement pour retrouver du travail.
- Je ne suis pas avocate, ni une fan ou quelqu'un de bizarre.
Même cette simple phrase ne le fait pas réagir et je ne sais plus quoi dire d'autre. Je souffle et eus, soudainement, une nouvelle idée. Je fouille, alors, dans mon sac à main, à la recherche d'une carte prouvant mon identité. Ainsi, il ne pourra plus douter de moi et peut-être qu'il m'ouvrira la porte de sa cour. Je l'espérais, en tout cas. Je souris, alors, à la caméra et montre ma carte.
- Je suis une belle, gentille et honnête citoyenne de Corée.
Est-ce que ma tentative sera remplie de succès ? Il peut voir ma photo d'identité ainsi que mon nom. Je ne peux rien faire de plus pour prouver ma bonne foi. Je me dois de réussir. Je dois le rencontrer et le convaincre de faire ce documentaire qu'il refuse obstinément. Si je réussis à le convaincre d'accepter de le tourner, j'en serais la productrice et cela me permettra d'avoir du travail. De retrouver une place dans le milieu après mon renvoi de tout à l'heure. Faire une telle chose m'aiderait à retrouver une bonne notoriété parmi les collègues. Suite au pot-de-vin que j'ai accepté, ma réputation n'est pas très bonne. Et cela a causé mon départ. C'est alors que j'entendis une voix s'élever de l'interphone. Ou peut-être que cela s'appelle un visiophone puisqu'il semble y avoir une caméra. Non ? Peu importe. C'est une voix que je connais. Celle d'un homme que j'ai déjà rencontré. Il n'est pas Kwang Min. Peut-être l'un de ses amis ? Et il se permet de parler de moi, d'une drôle de manière. Chose que je n'apprécie pas.
- Je l'ai rencontrée quand on est sortis boire un verre. Elle a dit qu'elle te convaincrait de filmer le documentaire que tu refuses de faire. Elle était productrice avant d'être virée pour avoir accepté un pot-de-vin. Elle fait peut-être partie d'une secte bizarre. Elle a l'air un peu folle aussi.
- Je ne suis pas folle ! Répondis-je, aussitôt. Je reconnais votre voix. Vous ne devriez pas plutôt m'aider ? Vous n'avez pas cessé de vous plaindre de lui, vous aussi.
- Elle a entendu ce que j'ai dis ?
- Vous vous êtes plaint, car Kwang Min a refusé des films, des séries, des chansons et autres. Vous avez dit que vous alliez perdre votre emploi et que vous vouliez lui donner une bonne raclée. Vous avez dis ça quand vous pissiez devant le restaurant.
- Bon sang, mais elle est folle. Dit-il en riant, nerveusement. Kwang Min, je n'ai pas dis ça.
- Vous voulez bien me rencontrer, M. Park Kwang Min ? Parlons face à face. Si vous trouvez que je suis folle, vous pourrez me jeter dehors.
Je ne comprenais pas vraiment comment cette chose devait fonctionner. Ce qu'on appelle un interphone. J'avais l'impression qu'une caméra s'y trouvait et je tentais de toucher un peu partout car je ne voyais personne, moi. Je souffle même dessus, au cas où si la caméra est sale. Qu'il puisse bien voir qui je suis.
- Monsieur Park, vous êtes là ?
Je n'avais pas encore de réponses et je me doutais que cela allait être comme ça. Je connaissais Park Kwang Min. Il est un acteur de renom, ici. Tout le monde le connaît. Tout le monde l'admire. Et je le connaissais depuis nos années d'école. Nous étions dans la même classe mais cela remonte à si longtemps, nous nous sommes éloignés depuis si longtemps, qu'il ne me reconnaîtra, sans doute pas. Qu'importe, la femme que je suis devenue ne mérite pas vraiment d'être reconnue. Et si je suis là, c'est simplement pour retrouver du travail.
- Je ne suis pas avocate, ni une fan ou quelqu'un de bizarre.
Même cette simple phrase ne le fait pas réagir et je ne sais plus quoi dire d'autre. Je souffle et eus, soudainement, une nouvelle idée. Je fouille, alors, dans mon sac à main, à la recherche d'une carte prouvant mon identité. Ainsi, il ne pourra plus douter de moi et peut-être qu'il m'ouvrira la porte de sa cour. Je l'espérais, en tout cas. Je souris, alors, à la caméra et montre ma carte.
- Je suis une belle, gentille et honnête citoyenne de Corée.
Est-ce que ma tentative sera remplie de succès ? Il peut voir ma photo d'identité ainsi que mon nom. Je ne peux rien faire de plus pour prouver ma bonne foi. Je me dois de réussir. Je dois le rencontrer et le convaincre de faire ce documentaire qu'il refuse obstinément. Si je réussis à le convaincre d'accepter de le tourner, j'en serais la productrice et cela me permettra d'avoir du travail. De retrouver une place dans le milieu après mon renvoi de tout à l'heure. Faire une telle chose m'aiderait à retrouver une bonne notoriété parmi les collègues. Suite au pot-de-vin que j'ai accepté, ma réputation n'est pas très bonne. Et cela a causé mon départ. C'est alors que j'entendis une voix s'élever de l'interphone. Ou peut-être que cela s'appelle un visiophone puisqu'il semble y avoir une caméra. Non ? Peu importe. C'est une voix que je connais. Celle d'un homme que j'ai déjà rencontré. Il n'est pas Kwang Min. Peut-être l'un de ses amis ? Et il se permet de parler de moi, d'une drôle de manière. Chose que je n'apprécie pas.
- Je l'ai rencontrée quand on est sortis boire un verre. Elle a dit qu'elle te convaincrait de filmer le documentaire que tu refuses de faire. Elle était productrice avant d'être virée pour avoir accepté un pot-de-vin. Elle fait peut-être partie d'une secte bizarre. Elle a l'air un peu folle aussi.
- Je ne suis pas folle ! Répondis-je, aussitôt. Je reconnais votre voix. Vous ne devriez pas plutôt m'aider ? Vous n'avez pas cessé de vous plaindre de lui, vous aussi.
- Elle a entendu ce que j'ai dis ?
- Vous vous êtes plaint, car Kwang Min a refusé des films, des séries, des chansons et autres. Vous avez dit que vous alliez perdre votre emploi et que vous vouliez lui donner une bonne raclée. Vous avez dis ça quand vous pissiez devant le restaurant.
- Bon sang, mais elle est folle. Dit-il en riant, nerveusement. Kwang Min, je n'ai pas dis ça.
- Vous voulez bien me rencontrer, M. Park Kwang Min ? Parlons face à face. Si vous trouvez que je suis folle, vous pourrez me jeter dehors.
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Mer 23 Jan - 2:46 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ Je passe encore une journée longue, cloîtré chez moi pour vivre une journée monotone. Je suis acteur même si ces derniers temps, je me permets de me reposer en évitant quelques propositions pourtant intéressantes. Le repos est quelque chose de sacré, c’est quelque chose qu’un acteur dans sa carrière ne connaît que très peu. Il ne peut se le permettre que lorsqu’il est connu. Je suis connu, j’ai fait mes preuves et je me permets donc de m’accorder quelques temps où je peux m’éloigner des caméras. Les gens sont pourtant insistants, on me demande trop souvent des boulots, de films et documentaires que je n’ai pas envie de faire. Je suis tranquillement installé dans ma chambre, plongé dans la contemplation de mon téléphone, me promenant inutilement sur le fil actualité des réseaux sociaux. Je ne fais pas grand-chose, c’est vrai mais je n’ai pas envie d’être dérangé mais ça, c’est bien trop demandé et j’entends la sonnerie de ma maison. Je lève les yeux, lassé que ce son résonne dans ma maison. Je me lève paresseusement, je descends les escaliers et rejoins alors l’accès à la vidéo me présentant qui est devant ma porte. Je retrouve devant l’écran un membre du staff qui est venu encore me proposer des contrats avec la stupide intention de me faire accepter. Je me place à côté de lui en le saluant d’un geste de tête puis tourne mon regard vers la jeune femme. Je plisse les yeux pour observer celle qui me demande. Elle se présente comme le contraire d’une avocate, d’une fan ou quoi que ce soit et je souris un peu alors qu’elle se dit être une belle, gentille et honnête citoyenne de Corée. Je lis son nom sur sa carte d’identité : Moe Ella, elle n’a décidemment rien de coréen. Je suis intrigué mais je ne pense pas à lui ouvrir, elle doit avoir une raison pour être là, elle doit être intéressée par moi ou par quelque chose que je sais faire. Je suis peut-être connu mais ça ne me rend pas plus aimable. Le membre du staff à côté de moi prend la parole et il m’apprend qu’il l’a déjà rencontrée. Il m’en dit plus sur elle et cela me convainc que je n’ai pas envie de la faire rentrer chez moi. Ce documentaire, je ne le tournerais pas, je n’en vois pas les raisons, encore moins si cette personne reçoit des pots de vin. Mais elle proteste, elle dit qu’elle n’est pas folle et je la regarde à nouveau avant de froncer les sourcils, comment ça il n’a jamais cessé de se plaindre. Je crois les bras, la conversation entre le garçon à côté de moi et l’inconnue parce qu’effectivement, elle peut entendre ce que l’on dit. Je souris, amusé mais ce sourire disparaît comme elle raconte ce qu’apparemment, le membre du staff lui aurait dit. Je pince les lèvres, je ne serais même pas étonné que ces dires soient vrais en connaissant celui qui est à côté de moi. Son rire nerveux me montre que ce qu’elle vient d’annoncer a peut-être sa part de vrai. Exaspéré par le comportement du garçon à côté de moi, je fais un geste de la main pour le chasser.
-Tu n’as pas besoin de rester là. C’est chez moi, c’est à moi de décider qui je fais entrer, fou ou pas.
Je parle assez froidement pour qu’il comprenne qu’il ne doit pas rester. La conversation entre eux à assez durer, maintenant, c’est à moi de m’adresser à l’inconnue. Je reporte mon attention sur ses traits, elle me dit quelque chose mais je ne sais pas exactement la resituer. Je m’appuie sur le mur et me penche pour faire face à l’écran même si elle ne me voit pas.
-Avant de vous faire entrer, j’ai besoin de savoir ce qui vous amène ici. Je n’ai pas envie de vous faire entrer si vous n’avez rien d’intéressant à me proposer.
-Tu n’as pas besoin de rester là. C’est chez moi, c’est à moi de décider qui je fais entrer, fou ou pas.
Je parle assez froidement pour qu’il comprenne qu’il ne doit pas rester. La conversation entre eux à assez durer, maintenant, c’est à moi de m’adresser à l’inconnue. Je reporte mon attention sur ses traits, elle me dit quelque chose mais je ne sais pas exactement la resituer. Je m’appuie sur le mur et me penche pour faire face à l’écran même si elle ne me voit pas.
-Avant de vous faire entrer, j’ai besoin de savoir ce qui vous amène ici. Je n’ai pas envie de vous faire entrer si vous n’avez rien d’intéressant à me proposer.
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Mer 23 Jan - 3:09 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ Cet homme m'agaçait de plus en plus. Pour qui se prenait-il, à la fin ? Il était le premier à se plaindre de Kwang Min et le voilà en train de dire le contraire. J'accepte peut-être des pots-de-vin, moi monsieur, mais au moins je suis honnête. Il était détestable mais j'essayais de rester calme pour mettre toutes les chances de mon côté. Je ne devais pas perdre mon objectif de vue. C'est-à-dire, entrer chez Kwang Min, le convaincre par tous les moyens de faire ce documentaire et quémander ce qui me revient alors de droit. Car lorsque j'ai dis à cet homme que je pouvais réussir à faire changer d'avis le célèbre acteur, il ne m'a tellement pas pris au sérieux qu'il m'a promis le poste de productrice. Sauf qu'il aurait du me prendre au sérieux. Et moi, je vais le prendre au mot. Il me faut ce travail. J'ai besoin d'argent. Sinon, je suis foutue. Mais impossible, pour moi, de dire cela à mon interlocuteur. Il me prendrait pour une mendiante. Je dois trouver d'autres arguments.
- Je comprends que mon intrusion soudaine est assez ridicule et agaçante. Prenez votre temps et faites ce que vous avez à faire. Je peux attendre ici, sans faire de bruit. Jusqu'à ce que vous ouvrez la porte !
Je souriais à la caméra. Avant de me rendre compte que ce n'était peut-être pas la meilleure réponse à donner. Je serais à sa place, je n'ouvrirais pas à une personne qui m'aurait répondu un tel charabia. Je soupire et finis par lever le panier que j'avais posé par terre afin de lui montrer. Il est rempli de gâteaux en tout genre. Je fais, alors, un petit sourire timide.
- Je les ai fais rien que pour vous ! Pour que vous puissiez les déguster pendant notre discussion.
Alors que j'essayais de sauver le coup, un vent frais me glaça sur place. Je souffle et un nuage blanc sortit de ma bouche. Je me dandine alors légèrement.
- S'il vous plaît, laissez moi entrer. Il fait froid dehors et je ne suis pas assez couverte. Je sais que vous ne me voyez pas entièrement mais mes jambes sont à l'air libre. Vous n'y êtes pour rien, me direz-vous mais vous ne voudriez pas que je meurs de froid devant chez vous, tout de même ?
Je grimace. Je ne suis pas certaine que c'était une chose à dire, non plus. Décidément, je fais tout de travers. Je n'ose même plus parler, de peur d'aggraver les choses encore plus. Je me fie, alors, à ma bonne étoile et à la générosité bien cachée de mon interlocuteur.
- Je comprends que mon intrusion soudaine est assez ridicule et agaçante. Prenez votre temps et faites ce que vous avez à faire. Je peux attendre ici, sans faire de bruit. Jusqu'à ce que vous ouvrez la porte !
Je souriais à la caméra. Avant de me rendre compte que ce n'était peut-être pas la meilleure réponse à donner. Je serais à sa place, je n'ouvrirais pas à une personne qui m'aurait répondu un tel charabia. Je soupire et finis par lever le panier que j'avais posé par terre afin de lui montrer. Il est rempli de gâteaux en tout genre. Je fais, alors, un petit sourire timide.
- Je les ai fais rien que pour vous ! Pour que vous puissiez les déguster pendant notre discussion.
Alors que j'essayais de sauver le coup, un vent frais me glaça sur place. Je souffle et un nuage blanc sortit de ma bouche. Je me dandine alors légèrement.
- S'il vous plaît, laissez moi entrer. Il fait froid dehors et je ne suis pas assez couverte. Je sais que vous ne me voyez pas entièrement mais mes jambes sont à l'air libre. Vous n'y êtes pour rien, me direz-vous mais vous ne voudriez pas que je meurs de froid devant chez vous, tout de même ?
Je grimace. Je ne suis pas certaine que c'était une chose à dire, non plus. Décidément, je fais tout de travers. Je n'ose même plus parler, de peur d'aggraver les choses encore plus. Je me fie, alors, à ma bonne étoile et à la générosité bien cachée de mon interlocuteur.
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Jeu 24 Jan - 0:25 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ Je viens de dégager de façon froide le membre du staff qui m’empêchait de façon évidente de parler à cette inconnue qui est venue me voir pour une raison qui m’est tout aussi inconnue. Je n’aime pas être dérangé dans une journée de repos qui m’est précieuse mais elle a attisé ma curiosité ne serait-ce que par son air qui m’est familier et ses yeux bleus. Pourquoi ? J’en sais rien mais je veux en savoir plus sur la raison de sa venue. Je le lui demande alors mais sa réponse est confuse et je hausse un sourcil. Elle m’incite à faire ce que j’ai à faire en la laissant plantée là jusqu’à ce que je daigne de lui ouvrir. Je ne comprends pas les motivations de la demoiselle.
-Ça ne me dit pas ce que vous attendez de moi.
Je déclare cela avant d’être intrigué puisqu’elle lève un panier. Je penche la tête et découvre que l’intérieur est rempli de gâteaux qui ouvrirait l’appétit à n’importe qui de normalement constitué. Elle me fait un sourire attendrissant en m’annonçant qu’elle les a faits rien que pour moi. Je suis surpris, je ne pensais pas qu’elle irait jusqu’à m’amener de quoi manger pour attirer mes faveurs. Je ne dois pas nier que ça joue puisque j’ai tout de même envie d’y goûter mais n’est-ce pas un comportement de fan ? Peut-être qu’elle en est une et qu’elle profite de l’occasion pour me faire plaisir ? Mais le sujet de la conversation n’est pas clair et je n’ai pas envie de faire face à une personne à la conversation ennuyeuse juste pour des gâteaux aussi bons soient-ils.
-Vous marquez un point avec vos gâteaux… Ella, c’est ça ? Mais je ne peux pas vous faire entrer simplement sous ce prétexte.
Elle me parle alors de la météo et je me rends compte qu’elle a des ressources à revendre juste pour que je la laisse entrer chez moi. Elle me dit qu’elle a les jambes à l’air et je ris un peu, étouffant ces éclats contre ma paume pour ne pas qu’elle m’entende. Elle a joué sur les gâteaux, maintenant, elle tente la pitié et je dois avouer que la détermination qu’elle a pour me convaincre de la laisser entrer chez moi m’impressionne. Exagérant même, elle me parle de mourir de froid juste devant ma porte et continue de sourire.
-Je doute que vous puissiez mourir de froid mais bon…
J’hésite quelques secondes alors, observant la jeune fille, son panier en main et son air presque suppliant de ne pas la laisser à se les geler dehors. Je sais que je fais peut-être une connerie mais j’appuie sur le bouton qui ouvre la porte du portail et je penche la tête.
-C’est bon, entrez.
Je m’éloigne du parlophone et me dirige vers la porte d’entrée pour l’ouvrir et accueillir la jeune femme avec un très léger sourire sur mes traits, je ne sais pas si je vais le regretter mais si c’est le cas, je pourrais la dégager comme elle me l’a si bien dit. J'espère que ses gâteaux en valent la peine.
-Ça ne me dit pas ce que vous attendez de moi.
Je déclare cela avant d’être intrigué puisqu’elle lève un panier. Je penche la tête et découvre que l’intérieur est rempli de gâteaux qui ouvrirait l’appétit à n’importe qui de normalement constitué. Elle me fait un sourire attendrissant en m’annonçant qu’elle les a faits rien que pour moi. Je suis surpris, je ne pensais pas qu’elle irait jusqu’à m’amener de quoi manger pour attirer mes faveurs. Je ne dois pas nier que ça joue puisque j’ai tout de même envie d’y goûter mais n’est-ce pas un comportement de fan ? Peut-être qu’elle en est une et qu’elle profite de l’occasion pour me faire plaisir ? Mais le sujet de la conversation n’est pas clair et je n’ai pas envie de faire face à une personne à la conversation ennuyeuse juste pour des gâteaux aussi bons soient-ils.
-Vous marquez un point avec vos gâteaux… Ella, c’est ça ? Mais je ne peux pas vous faire entrer simplement sous ce prétexte.
Elle me parle alors de la météo et je me rends compte qu’elle a des ressources à revendre juste pour que je la laisse entrer chez moi. Elle me dit qu’elle a les jambes à l’air et je ris un peu, étouffant ces éclats contre ma paume pour ne pas qu’elle m’entende. Elle a joué sur les gâteaux, maintenant, elle tente la pitié et je dois avouer que la détermination qu’elle a pour me convaincre de la laisser entrer chez moi m’impressionne. Exagérant même, elle me parle de mourir de froid juste devant ma porte et continue de sourire.
-Je doute que vous puissiez mourir de froid mais bon…
J’hésite quelques secondes alors, observant la jeune fille, son panier en main et son air presque suppliant de ne pas la laisser à se les geler dehors. Je sais que je fais peut-être une connerie mais j’appuie sur le bouton qui ouvre la porte du portail et je penche la tête.
-C’est bon, entrez.
Je m’éloigne du parlophone et me dirige vers la porte d’entrée pour l’ouvrir et accueillir la jeune femme avec un très léger sourire sur mes traits, je ne sais pas si je vais le regretter mais si c’est le cas, je pourrais la dégager comme elle me l’a si bien dit. J'espère que ses gâteaux en valent la peine.
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Jeu 24 Jan - 1:53 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ J'avais tellement peur qu'il me refuse. Qu'il me rejette. Que je sois obligée de rentrer chez moi. Si seulement, il pouvait se rappeler de moi. Tout serait plus simple. Notre passé commun le rendrait automatiquement plus doux. Plus compréhensif. Mais ais-je vraiment envie qu'il se souvienne de moi ? De nous ? Je ne sais pas. Pour lui et rien que pour lui, je suis prête à faire n'importe quoi, je suis prête à tout. J'étais prête à tout. Je me battrais contre n'importe quel monstre pour le délivrer. Je grimperai en haut de n'importe quelle tour pour le prendre dans mes bras. Je m'envolerai aussi haut qu'il le faudra pour lui faire découvrir le firmament de notre amour. J'arrêterai le vent, la pluie et le temps pour que nous soyons éternellement ensemble. Pour lui, je pourrais parcourir en courant toute la terre s'il le fallait. Je pourrais même songer à devenir une poilue, cheveux et longue barbe s'il me le demandait, mais là aussi, c'est vraiment n'importe quoi. Je dessinerai sa silhouette et son doux visage sur chaque feuille, chaque mur, chaque emplacement qui sera sur ma route. Je me tatouerai nos initiales enlacées sur la partie du corps qu'il voudra. Pour lui, je changerai le monde, pour que l'on vive un bonheur parfait. Mais tout ce que je veux, c'est être dans les bras l'un de l'autre au creux de notre amour, dans cette chaleur intensément bonne. Tout ce que je veux, c'est lui. Je ne veux que nous. L'essentiel de ma vie, c'est nous. Et c'est ça que j'aime. Mais peut-être que je m'emballe trop vite. Cette histoire d'amourette, elle remonte à si longtemps. Désormais nous sommes plus qu'adultes, nous avons nos vies, et je ne suis clairement plus de son monde. Je dois simplement décrocher son accord pour tourner ce documentaire et récupérer un travail. Je me dois convaincre que si j'ai fais toute cette route pour le revoir, c'est uniquement pour l'opportunité de décrocher un contrat. Et rien d'autre !
- Je vous remercie M. Park Kwang Min ! dis-je, enjouée.
Il acceptait enfin de me faire entrer et je le vis venir m'accueillir. Je m'inclinais, respectueusement, devant celui qui devenait mon hôte. Je dois me comporter de la plus normale des manières et ne surtout pas le brusquer. Je ne dois pas tout gâcher.
- Vous verrez, vous allez adorer mes présents ! dis-je avant d'entrer.
- Je vous remercie M. Park Kwang Min ! dis-je, enjouée.
Il acceptait enfin de me faire entrer et je le vis venir m'accueillir. Je m'inclinais, respectueusement, devant celui qui devenait mon hôte. Je dois me comporter de la plus normale des manières et ne surtout pas le brusquer. Je ne dois pas tout gâcher.
- Vous verrez, vous allez adorer mes présents ! dis-je avant d'entrer.
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Jeu 24 Jan - 21:52 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ Elle me remercie mais je ne sais pas si elle fait bien de me dire ces mots. Elle pourrait très bien le regretter, si, dans quelques minutes, je deviens désagréable. Pour cela, il faudrait que ce qu’elle me veut soit quelque chose que moi, je ne veux pas. Dans ce cas-là, elle tombera face à un mur presqu’impossible à détruire. Elle s’incline et je plisse les yeux, ces traits… Je les ai déjà vu quelque part, enfouis dans mon passé mais qui est-elle. Ella. Le nom de la jeune femme tourne encore et encore dans mes pensées alors que je la fais entrer chez moi.
-Vous me remercierez plus tard.
Je m’efface pour la faire rentrer dans mes appartements et je la suis du regard alors qu’elle me parle de présents. Je suis curieux mais je ne comprends pas pourquoi est-ce qu’elle a tenu a amené autant de choses pour moi. Essayerait-elle de m’acheter ? Je souris à l’idée, ce qu’elle a à me demander doit vraiment lui tenir à cœur pour qu’elle utilise autant de stratagèmes. Tout cela pour obtenir ma clémence ? Elle doit vraiment vouloir que j’accepte. Elle ne me connaît pas pourtant, je ne suis pas du genre à être magnanime et si c’est ce qu’elle cherche, je crains qu’elle ne se soit trompé de lieu. Mais ce n’est pas ce qui m’intrigue le plus dans sa venue. Non, ce que je cherche à savoir c’est de quel souvenir me reviennent tant ses yeux ?
-Allons dans mon salon, nous y serons mieux installés pour y parler.
Je pars devant en lui faisant signe de me suivre et l’emmène dans une pièce aux allures luxueuses, décorée de divans moelleux, d’une table basse sombre et de quelques décorations liés à mes souvenirs, à ma famille, à mes divers projets en tant qu’acteurs. Je lui propose de s’installer et je fais de même, me plaçant juste à côté d’elle. Je n’aime pas vraiment rencontrer des personnes et me trouver en face d’eux, surtout chez moi. Je préfère être à l’aise malgré des conversations qui doivent être parfois professionnelles mais je ne sais toujours pas ce qu’elle me veut.
-Vous excuserez ma tenue, je suis en congé et je n’attendais pas de visite.
Je suis installé dans mon divan et je ne quitte pas ses yeux des miens. Depuis que je me suis rappelé de ses traits sans savoir d’où, j’essaye de comprendre pourquoi elle m’est si familière. Mon cœur me dit que je la connaissais et que notre relation était importante mais je ne parviens pas malgré tous mes efforts, de replacer ce nom et ce visage dans mon passé.
-Dites-moi, Ella, est-ce que nous nous connaissons ? J’ai l’impression de vous avoir déjà vue.
-Vous me remercierez plus tard.
Je m’efface pour la faire rentrer dans mes appartements et je la suis du regard alors qu’elle me parle de présents. Je suis curieux mais je ne comprends pas pourquoi est-ce qu’elle a tenu a amené autant de choses pour moi. Essayerait-elle de m’acheter ? Je souris à l’idée, ce qu’elle a à me demander doit vraiment lui tenir à cœur pour qu’elle utilise autant de stratagèmes. Tout cela pour obtenir ma clémence ? Elle doit vraiment vouloir que j’accepte. Elle ne me connaît pas pourtant, je ne suis pas du genre à être magnanime et si c’est ce qu’elle cherche, je crains qu’elle ne se soit trompé de lieu. Mais ce n’est pas ce qui m’intrigue le plus dans sa venue. Non, ce que je cherche à savoir c’est de quel souvenir me reviennent tant ses yeux ?
-Allons dans mon salon, nous y serons mieux installés pour y parler.
Je pars devant en lui faisant signe de me suivre et l’emmène dans une pièce aux allures luxueuses, décorée de divans moelleux, d’une table basse sombre et de quelques décorations liés à mes souvenirs, à ma famille, à mes divers projets en tant qu’acteurs. Je lui propose de s’installer et je fais de même, me plaçant juste à côté d’elle. Je n’aime pas vraiment rencontrer des personnes et me trouver en face d’eux, surtout chez moi. Je préfère être à l’aise malgré des conversations qui doivent être parfois professionnelles mais je ne sais toujours pas ce qu’elle me veut.
-Vous excuserez ma tenue, je suis en congé et je n’attendais pas de visite.
Je suis installé dans mon divan et je ne quitte pas ses yeux des miens. Depuis que je me suis rappelé de ses traits sans savoir d’où, j’essaye de comprendre pourquoi elle m’est si familière. Mon cœur me dit que je la connaissais et que notre relation était importante mais je ne parviens pas malgré tous mes efforts, de replacer ce nom et ce visage dans mon passé.
-Dites-moi, Ella, est-ce que nous nous connaissons ? J’ai l’impression de vous avoir déjà vue.
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Ven 25 Jan - 0:05 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ Lorsque je fus entrée, je sentis une sensation de satisfaction en moi. J'avais réussi la première étape et j'en étais, tellement, soulagée. Il me propose qu'on aille s'installer dans son salon et je le suis, dans discuter. Lorsque je vis la grandeur et l'état de son séjour, je fus surprise. Pourquoi l'étais-je ? Après tout, il était riche et célèbre désormais. Je suis bien loin de ce milieu social, moi. Et pourtant, je n'étais pas prédisposée à une telle vie, au départ. J'essaie de cacher ce mal être naissant et prends place en posant mon panier sur la table basse. Je regarde, une dernière fois, tout autour de moi. Que serait ma vie si j'étais toujours avec lui ? Est-ce que nous habiterions, ensemble ? Ici même, dans cette maison ? Serions-nous mariés ? Aurions-nous des enfants ? M'aimerait-il encore ? Comme au premier jour. Comme je peux, encore, l'aimer ? Je me tourne vers lui pour le regarder. Il s'excuse de sa tenue et je souris, doucement. J'aurais bien envie de lui répondre que je le trouvais parfait, même dans cette tenue, mais ce serait déplacé. Il risquerait, en plus, de me jeter dehors. Alors mieux vaut que je ne dise rien et je me contente, alors, simplement, de hocher la tête. Je m'étais répété le discours que je comptais lui dire, un million de fois. Encore et encore. J'étais prête. J'avais de très bons arguments et je pris tout le courage possible en moi pour me lancer. Mais il fut plus rapide et me déstabilisa, en un quart de secondes, avec sa question. Il ne se souvient donc plus de moi. C'est bien ce que je pensais. C'est bien ce que je craignais. Notre histoire a donc si peu compté pour lui ? Il faut croire. Mon monde s'écroule. Mon cœur me fait atrocement mal mais je ne dois rien laisser paraître. Je dois rester forte et ne pas sombrer. Mon amour pour lui était, tout simplement, plus fort que le sien. Cela arrive dans tous les couples.
- Nous ne nous connaissons pas. Comment pourrions-nous nous connaître ? Dis-je en tentant un rire. Mais il fut plus gêné qu'autre chose. Je vous connais. Mais tout le monde vous connaît. Même les enfants de ma voisine vous connaissent. Qui ne connaît pas Park Kwang Min ? Mais il est impossible que vous me connaissiez. Vous, vous êtes célèbre. Moi, je ne suis rien. Rien du tout.
J'aurais cru que mon départ l'aurait attristé. L'aurait marqué. Je l'ai quitté sans un mot. Je suis simplement partie, alors qu'il était là, pour moi, à la mort de mon père. Je pensais qu'il m'aimait et que cela lui aurait fait de la peine. Assez pour qu'il se souvienne de moi. Pour qu'il ait envie de me retrouver. Pour qu'il ait envie d'avoir des réponses. Mais je me trompais. Il m'a simplement oublié. Effacé. De sa mémoire. De ses souvenirs. De sa vie. Malheureusement, je ne peux pas en faire autant. Car je l'aime toujours. Du plus profond de mon cœur. J'ai été conquise par lui. Et ce sera pour toujours. Et à jamais. Je dois simplement garder mon calme. Ne pas laisser la tempête m'envahir et prendre le dessus. Ne pas m'énerver. Je dois me garder en sécurité. J'ai besoin de ce travail. C'est primordial. Ma vie est ce pour quoi je me bats depuis que je me suis retrouvée seule. Je dois garder la tête hors de l'eau et ne pas me laisser me noyer. Mais, en réalité, j'ai tellement besoin de lui actuellement. Je ne pourrais jamais le lui dire, mais j'ai besoin de lui. C'est comme si, pendant toutes ces années, j'avais eu du mal à respirer. Et maintenant que je me trouve à ses côtés, tout paraît plus simple. Plus facile. Plus vrai. Je prends une grande inspiration avant de poursuivre.
- Si je me suis permise de venir jusqu'à vous, c'est pour vous parler de ce documentaire que vous refusez de faire. Vous êtes, déjà, au courant de ma situation professionnelle. J'ai besoin d'un travail et si vous acceptez ce projet, on m'embauchera pour le tourner. Je vous en conjure, j'ai besoin que vous acceptiez. Je sais que mes arguments sont faibles et n'ont pas la moindre valeur pour vous. Mais dites-vous que si vous me rendez cette faveur, je pourrais vous en rendre une, aussi. N'importe laquelle. Et si je dois vous promettre de disparaître de votre vie, après ce documentaire, je le ferais, également. Je ne vous demande qu'une chose. Celle-ci. Je vous en supplie...
- Nous ne nous connaissons pas. Comment pourrions-nous nous connaître ? Dis-je en tentant un rire. Mais il fut plus gêné qu'autre chose. Je vous connais. Mais tout le monde vous connaît. Même les enfants de ma voisine vous connaissent. Qui ne connaît pas Park Kwang Min ? Mais il est impossible que vous me connaissiez. Vous, vous êtes célèbre. Moi, je ne suis rien. Rien du tout.
J'aurais cru que mon départ l'aurait attristé. L'aurait marqué. Je l'ai quitté sans un mot. Je suis simplement partie, alors qu'il était là, pour moi, à la mort de mon père. Je pensais qu'il m'aimait et que cela lui aurait fait de la peine. Assez pour qu'il se souvienne de moi. Pour qu'il ait envie de me retrouver. Pour qu'il ait envie d'avoir des réponses. Mais je me trompais. Il m'a simplement oublié. Effacé. De sa mémoire. De ses souvenirs. De sa vie. Malheureusement, je ne peux pas en faire autant. Car je l'aime toujours. Du plus profond de mon cœur. J'ai été conquise par lui. Et ce sera pour toujours. Et à jamais. Je dois simplement garder mon calme. Ne pas laisser la tempête m'envahir et prendre le dessus. Ne pas m'énerver. Je dois me garder en sécurité. J'ai besoin de ce travail. C'est primordial. Ma vie est ce pour quoi je me bats depuis que je me suis retrouvée seule. Je dois garder la tête hors de l'eau et ne pas me laisser me noyer. Mais, en réalité, j'ai tellement besoin de lui actuellement. Je ne pourrais jamais le lui dire, mais j'ai besoin de lui. C'est comme si, pendant toutes ces années, j'avais eu du mal à respirer. Et maintenant que je me trouve à ses côtés, tout paraît plus simple. Plus facile. Plus vrai. Je prends une grande inspiration avant de poursuivre.
- Si je me suis permise de venir jusqu'à vous, c'est pour vous parler de ce documentaire que vous refusez de faire. Vous êtes, déjà, au courant de ma situation professionnelle. J'ai besoin d'un travail et si vous acceptez ce projet, on m'embauchera pour le tourner. Je vous en conjure, j'ai besoin que vous acceptiez. Je sais que mes arguments sont faibles et n'ont pas la moindre valeur pour vous. Mais dites-vous que si vous me rendez cette faveur, je pourrais vous en rendre une, aussi. N'importe laquelle. Et si je dois vous promettre de disparaître de votre vie, après ce documentaire, je le ferais, également. Je ne vous demande qu'une chose. Celle-ci. Je vous en supplie...
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Ven 25 Jan - 18:39 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ Lorsqu’elle me dit que c’est impossible que l’on se connaisse, j’ai beaucoup de mal à la comprendre. Je plisse mes yeux en la regardant, si elle commence par me mentir, ça va mal se passer pour notre conversation. Je ne supporte pas que l’on me mente et je sais que ses traits ne me sont pas inconnus. Si elle ne veut pas me le dire, je dois compter sur ma mémoire pour retrouver ces souvenirs où elle est présente. Son rire est étrange, ses yeux me rappellent un passé que j’ai mis de côté pour me concentrer sur mon avenir. Il y a des rencontres qui disparaissent, des personnes qui sont éradiquées de notre mémoire parce qu’on croit qu’on ne les reverra jamais. Ella en fait peut-être partie ou elle me rappelle simplement une de ces personnes oubliées. Une étrange sensation étreint mon cœur et je me mordille la lèvre inférieure, trouvant ses mots étranges, surtout sa façon de me placer à un rang supérieur à celui où elle est.
-Nous aurions pu nous connaître par le passé. Quand j’étais pas encore acteur… Vous êtes certaine que nous ne nous sommes jamais croisés ? Être acteur ne m’empêche pas de rencontrer des personnes qui n’ont pas ma popularité. Ça ne fait pas de vous « rien du tout ».
Je le regarde avec cette froideur qui me correspond depuis toujours. Je n’ai jamais vraiment aimé être face à des personnes qui se sous-estiment, elles sont désintéressantes et souvent en train de se plaindre et de s’apitoyer sur leur sort. Ella est probablement l’une d’entre elles mais je lui laisse encore la chance de me prouver qu’elle n’est pas comme ça et qu’elle ne va pas commencer à me demander des faveurs ennuyeuses. Ce n’est pas pour cette raison que je l’ai faite entrer chez moi. Je m’installe confortablement dans mon divan et je l’observe. Elle a intérêt à me dire rapidement la cause de sa venue ici, je ne suis pas une bonne oreille, je ne suis pas assez patient pour l’être et si elle me connait suffisamment même de par ma célébrité, elle doit être au courant de ces traits de caractères loin d’être glorieux. Mais ils sont la triste vérité. Elle risque d’être déçue si elle attend quelque chose de moi mais je pense qu’elle connaît sûrement mes dispositions lorsqu’il s’agit d’aider. Elles sont en réalité inexistantes. Elle prend une grande inspiration avant de se lancer et j’ancre un regard sérieux dans le sien alors qu’elle commence à s’expliquer. Mais elle me déçoit. Elle mentionne ce putain de documentaire alors qu’elle est de toute évidence au courant que je n’en veux pas.
-Vous savez que je n’ai pas envie de le faire et vous pensez sincèrement qu’en venant me demander de le faire sans aucun argument, j’accepterais ? Je n’ai rien à demander de votre part, je ne pense pas qu’il y ait une faveur que je puisse vous demander, vous n’avez rien d’intéressant à m’offrir. Je ne suis pas du tout du genre à changer d’avis devant des supplications, vous devez vous être trompée de porte si vous attendiez ça.
-Nous aurions pu nous connaître par le passé. Quand j’étais pas encore acteur… Vous êtes certaine que nous ne nous sommes jamais croisés ? Être acteur ne m’empêche pas de rencontrer des personnes qui n’ont pas ma popularité. Ça ne fait pas de vous « rien du tout ».
Je le regarde avec cette froideur qui me correspond depuis toujours. Je n’ai jamais vraiment aimé être face à des personnes qui se sous-estiment, elles sont désintéressantes et souvent en train de se plaindre et de s’apitoyer sur leur sort. Ella est probablement l’une d’entre elles mais je lui laisse encore la chance de me prouver qu’elle n’est pas comme ça et qu’elle ne va pas commencer à me demander des faveurs ennuyeuses. Ce n’est pas pour cette raison que je l’ai faite entrer chez moi. Je m’installe confortablement dans mon divan et je l’observe. Elle a intérêt à me dire rapidement la cause de sa venue ici, je ne suis pas une bonne oreille, je ne suis pas assez patient pour l’être et si elle me connait suffisamment même de par ma célébrité, elle doit être au courant de ces traits de caractères loin d’être glorieux. Mais ils sont la triste vérité. Elle risque d’être déçue si elle attend quelque chose de moi mais je pense qu’elle connaît sûrement mes dispositions lorsqu’il s’agit d’aider. Elles sont en réalité inexistantes. Elle prend une grande inspiration avant de se lancer et j’ancre un regard sérieux dans le sien alors qu’elle commence à s’expliquer. Mais elle me déçoit. Elle mentionne ce putain de documentaire alors qu’elle est de toute évidence au courant que je n’en veux pas.
-Vous savez que je n’ai pas envie de le faire et vous pensez sincèrement qu’en venant me demander de le faire sans aucun argument, j’accepterais ? Je n’ai rien à demander de votre part, je ne pense pas qu’il y ait une faveur que je puisse vous demander, vous n’avez rien d’intéressant à m’offrir. Je ne suis pas du tout du genre à changer d’avis devant des supplications, vous devez vous être trompée de porte si vous attendiez ça.
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Ven 25 Jan - 19:09 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ Je pensais avoir clos le sujet de notre passé commun mais il en rajoute une couche. Je soupire, alors. Veut-il vraiment que nous abordons le sujet ? S'il se rappelait de moi, il n'en aurait jamais parlé. Pas après ce qu'il a fait. Pas après ce que j'ai fais. Pas après ce qu'il nous est arrivé. Mais il enchaîne. Il souhaite avoir le fin mot de l'histoire. Mais sa réponse m'énerve. J'en viens à le détester. Car il se permet de me dire que je me sous-estime sans aucune raison mais il me rabaisse sans même le savoir. Il mériterait que quelqu'un le remette à sa place. Monsieur est célèbre, donc il se permet d'oublier sa petite amie de lycée et tente, ensuite, de me faire la morale. C'est la meilleure.
- Je serais quelqu'un, vous m'auriez reconnu, non ? Si j'avais fais partie de votre passé, d'une façon ou d'une autre, vous ne m'auriez pas effacé de votre mémoire. Si ? À moins que je ne comptais pas assez et que cela me satisfait dans l'idée que je ne suis rien pour vous. Vous ne croyez pas ?
Je le fixe. De façon assez dure et rancunière. Il m'oublie mais c'est moi qu'il agresse. Ça devrait être le contraire. Je devrais m'énerver et lui pourrir la vie pour avoir agi ainsi. Qui de correct oublie, comme cela, une femme qui a partagé sa vie pendant près de deux ans ? Il décroche encore tous les records. Il me regarde froidement mais j'en fais de même. J'aimerais tant lui sauter dessus et le taper de toutes mes forces. Mais la raison de ma venue me calme, une nouvelle fois. Plus je le regarde, plus il parle et plus je me sens minable. Je savais que c'était une mauvaise idée de venir. Comment ais-je pu croire qu'il aurait changé ? Il est toujours fidèle à lui-même. Même encore pire qu'avant. Et cela m’écœurait. J'aurais préféré rester sur le souvenir que je possédais encore de lui. Il possède tout, dans sa vie. Il ne manque de rien. Et surtout pas d'argent. Il ne sait pas ce que c'est que la précarité. La pauvreté. Et sa réponse finale ne fait qu'accentuer mon avis. Il se moque de ma situation. De mes problèmes. En quoi lui révéler mon identité pourrait le faire changer ? Il ne ressentira que de la pitié et je n'en ai pas besoin. Qu'il aille au diable !
- Je voulais juste... commençais-je avant de me raviser. À quoi bon me battre. J'abandonne. Vous avez raison. Ma venue et mes arguments sont tout bonnement ridicules. Je ne sais pas ce qui m'a pris. Je m'excuse de vous avoir fait perdre du temps précieux.
Je me lève, assez rapidement, et m'incline devant lui en même temps que je lui présente mes excuses. Je trouverais un autre moyen de décrocher un nouveau travail et un nouveau contrat. Je n'ai pas besoin de lui. Et lui non plus, n'a pas besoin de moi. La preuve. Il ne sait même pas qui je suis.
- Goûtez mes gâteaux, ils sont pour vous ! Je vous les laisse... dis-je en regardant mon panier. Je vous souhaite une bonne journée M. Park Kwang Min.
Je m'incline une nouvelle fois, et me précipite, ensuite, jusqu'à la sortie. J'ai besoin de prendre l'air. J'étouffe dans cette maison cupide.
- Je serais quelqu'un, vous m'auriez reconnu, non ? Si j'avais fais partie de votre passé, d'une façon ou d'une autre, vous ne m'auriez pas effacé de votre mémoire. Si ? À moins que je ne comptais pas assez et que cela me satisfait dans l'idée que je ne suis rien pour vous. Vous ne croyez pas ?
Je le fixe. De façon assez dure et rancunière. Il m'oublie mais c'est moi qu'il agresse. Ça devrait être le contraire. Je devrais m'énerver et lui pourrir la vie pour avoir agi ainsi. Qui de correct oublie, comme cela, une femme qui a partagé sa vie pendant près de deux ans ? Il décroche encore tous les records. Il me regarde froidement mais j'en fais de même. J'aimerais tant lui sauter dessus et le taper de toutes mes forces. Mais la raison de ma venue me calme, une nouvelle fois. Plus je le regarde, plus il parle et plus je me sens minable. Je savais que c'était une mauvaise idée de venir. Comment ais-je pu croire qu'il aurait changé ? Il est toujours fidèle à lui-même. Même encore pire qu'avant. Et cela m’écœurait. J'aurais préféré rester sur le souvenir que je possédais encore de lui. Il possède tout, dans sa vie. Il ne manque de rien. Et surtout pas d'argent. Il ne sait pas ce que c'est que la précarité. La pauvreté. Et sa réponse finale ne fait qu'accentuer mon avis. Il se moque de ma situation. De mes problèmes. En quoi lui révéler mon identité pourrait le faire changer ? Il ne ressentira que de la pitié et je n'en ai pas besoin. Qu'il aille au diable !
- Je voulais juste... commençais-je avant de me raviser. À quoi bon me battre. J'abandonne. Vous avez raison. Ma venue et mes arguments sont tout bonnement ridicules. Je ne sais pas ce qui m'a pris. Je m'excuse de vous avoir fait perdre du temps précieux.
Je me lève, assez rapidement, et m'incline devant lui en même temps que je lui présente mes excuses. Je trouverais un autre moyen de décrocher un nouveau travail et un nouveau contrat. Je n'ai pas besoin de lui. Et lui non plus, n'a pas besoin de moi. La preuve. Il ne sait même pas qui je suis.
- Goûtez mes gâteaux, ils sont pour vous ! Je vous les laisse... dis-je en regardant mon panier. Je vous souhaite une bonne journée M. Park Kwang Min.
Je m'incline une nouvelle fois, et me précipite, ensuite, jusqu'à la sortie. J'ai besoin de prendre l'air. J'étouffe dans cette maison cupide.
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Sam 26 Jan - 1:52 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ Je vois que mon comportement et la réponse que j’ai offert à la jeune femme lui a déplu. J’hausse un sourcil, elle me regarde à présent froidement. Je penche la tête à sa réponse, cela veut bien dire que l’on s’est déjà vu ? Elle me semble parler en énigme et cela m’exaspère. Pourquoi ne pas me dire directement ce qu’elle a été pour moi ? Je n’y peux rien si je ne m’en souviens pas et ça semble presque la vexer. Je me mords la lèvre et lève les yeux au ciel.
-Il peut arriver à tout le monde d’oublier des choses même si elles sont importantes ou qu’elles l’ont été. Je vois que vous ne comprenez pas alors si vous préférez que je continue de vous oublier, ne me dites pas qui vous êtes mais ne réagissez pas ainsi.
Je continue de l’observer et la frustration naît en moi. J’ai envie de savoir qui elle est mais rien ne me vient, c’est comme si je ne me souvenais pas de mon propre passé et c’est un sentiment plus que désagréable. Comment peut-elle être aussi cruelle pour me le cacher ? La frustration m’étreignant est rapidement remplacée par l’exaspération et la colère qu’elle apporte en moi en me parlant de ce documentaire qu’il est clair que je ne veux pas faire. Elle n’est venue que pour ça ? Sa détermination est noble mais je lui fais rapidement comprendre qu’elle n’a rien à attendre de moi puisque je n’ai en retour rien à attendre de moi. Elle avoue que ses arguments sont ridicules et je hoche la tête. Je suis plutôt heureux qu’elle s’en soit rendu compte, ça évite une longue et inutile conversation.
-Vous saviez que c’était perdu d’avance, non ? Je ne change pas d’avis lorsque je prends une décision sur un projet.
Elle se lève et je penche la tête. Je m’attendais à ce qu’elle décide de s’en aller, me laissant sans raison les gâteaux qu’elle avait apporté pour me faire balancer dans son camp. Je plisse les yeux. Cette façon de dire mon prénom. Je pince les lèvres alors qu’elle s’en va, presque comme si elle prenait la fuite et d’un coup, son prénom ressort des abîmes de mon passé. Ella. Bien sûr, nous sommes sortis ensemble deux ans lorsque nous étions plus jeunes. Je me relève alors et la suis, presque plus énervé maintenant que je sais qui elle a été pour moi. J’arrive sur le pas de la porte et je l’appelle avant de descendre les marches de mon perron pour l’approcher.
-Tu espérais que je me souvienne de toi, n’est-ce pas ? Comme ça, j’aurais eu la nostalgie de nos souvenirs communs et j’aurais accepté ton projet ? C’est ça que tu espérais en venant jusqu’à chez moi avec des gâteaux ?
-Il peut arriver à tout le monde d’oublier des choses même si elles sont importantes ou qu’elles l’ont été. Je vois que vous ne comprenez pas alors si vous préférez que je continue de vous oublier, ne me dites pas qui vous êtes mais ne réagissez pas ainsi.
Je continue de l’observer et la frustration naît en moi. J’ai envie de savoir qui elle est mais rien ne me vient, c’est comme si je ne me souvenais pas de mon propre passé et c’est un sentiment plus que désagréable. Comment peut-elle être aussi cruelle pour me le cacher ? La frustration m’étreignant est rapidement remplacée par l’exaspération et la colère qu’elle apporte en moi en me parlant de ce documentaire qu’il est clair que je ne veux pas faire. Elle n’est venue que pour ça ? Sa détermination est noble mais je lui fais rapidement comprendre qu’elle n’a rien à attendre de moi puisque je n’ai en retour rien à attendre de moi. Elle avoue que ses arguments sont ridicules et je hoche la tête. Je suis plutôt heureux qu’elle s’en soit rendu compte, ça évite une longue et inutile conversation.
-Vous saviez que c’était perdu d’avance, non ? Je ne change pas d’avis lorsque je prends une décision sur un projet.
Elle se lève et je penche la tête. Je m’attendais à ce qu’elle décide de s’en aller, me laissant sans raison les gâteaux qu’elle avait apporté pour me faire balancer dans son camp. Je plisse les yeux. Cette façon de dire mon prénom. Je pince les lèvres alors qu’elle s’en va, presque comme si elle prenait la fuite et d’un coup, son prénom ressort des abîmes de mon passé. Ella. Bien sûr, nous sommes sortis ensemble deux ans lorsque nous étions plus jeunes. Je me relève alors et la suis, presque plus énervé maintenant que je sais qui elle a été pour moi. J’arrive sur le pas de la porte et je l’appelle avant de descendre les marches de mon perron pour l’approcher.
-Tu espérais que je me souvienne de toi, n’est-ce pas ? Comme ça, j’aurais eu la nostalgie de nos souvenirs communs et j’aurais accepté ton projet ? C’est ça que tu espérais en venant jusqu’à chez moi avec des gâteaux ?
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