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Let me enter your life. ft Park Kwang Min
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Sam 26 Jan - 2:46 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ Je vis dans le passé. Mais ne dit-on pas que quel qu’il soit, heureux ou malheureux, le passé est toujours un espace dans lequel on se reconnaît, une bulle rassurante ? Le risque ? Ne plus pouvoir s’en détacher. Dès lors, on ampute une part de sa personnalité en restant sur ses acquis et en ne développant pas son potentiel. En refusant ses émotions, par exemple. Renoncer au passé, c’est en faire le deuil, un processus émotionnel qui se décline en plusieurs phases. D’abord le déni : refuser de croire que ce qui a été ne sera plus. Puis la colère : en "vouloir" au temps qui passe. Ensuite la peur : « Que va-t-il se passer maintenant ? » Enfin l’acceptation, qui aboutit… au renoncement. « Les personnes qui vivent accrochées au passé n’arrivent pas à suivre ce processus, parce qu’elles refusent leurs émotions », disait ma mère. Selon elle, cette attitude tient souvent à l’éducation que l’on a reçue enfant : c’est la petite fille à qui l’on a interdit de se mettre en colère ou le petit garçon à qui l’on a répété qu’« un homme ne doit pas avoir peur ».
« Tout le monde n’a pas eu la possibilité de faire un juste apprentissage de ses émotions, c’est-à-dire de les recevoir et de les exprimer quand elles se présentent à lui. » Résultat : des individus "coincés" dans une émotion – colère, ressentiment… – et incapables de la dépasser.
On refuse d’oublier, aussi. Bien souvent, rester prisonnier de son passé est la preuve que certaines choses n’ont pas été réglées, qu’un fort traumatisme n’a pas été "digéré" à temps. Il nous tire vers l’arrière et nous empêche d’avancer. Si le travail de deuil est toujours difficile à faire, c’est aussi parce qu’il renvoie à la notion de "finitude", de révolu et, par extension, à l’idée de notre propre mort. Mais aussi parce que, dans le cas de la disparition d’un proche, par exemple, on pense que "faire le deuil" reviendrait à "oublier", ce que l’on se refuse à faire. Inconsciemment, on s’efforce donc de faire survivre cet autre en restant tourné vers lui, dans le passé.
On peut également refuser la séparation. Derrière l’incapacité à tourner la page se cache une difficulté à "rompre", à "partir". Les psychanalystes l’apparentent à l’angoisse infantile de la rupture avec la mère, premier deuil auquel l’enfant est confronté. Quand ce deuil n’a pas été correctement assimilé, on cherchera, à travers la régression, à se replonger dans cette relation fusionnelle, soit parce que l’on a le sentiment d’en avoir été privé, soit parce que, au contraire, on n’en est jamais sorti. L’absence, réelle ou symbolique, du père en est souvent la cause. En effet, c’est lui qui, en s’interposant dans la relation mère-enfant, incite ce dernier à sortir de cette fusion pour se tourner vers le reste du monde. Et c’est donc lui qui, indirectement, l’aide à s’inscrire dans le présent et à se projeter vers l’avenir. Qu’il vienne à manquer, et l’enfant restera "collé" symboliquement à sa mère. Adulte, il vivra avec l’idée qu’« avant, c’était toujours mieux ».
Beaucoup diront que tout cela n'est que du blabla. Je le croyais, aussi. Avant. Mais, maintenant, je sais que ces mots, ces phrases sont fondées. Car je le vis en ce moment même. Je vis dans le passé. Je n'ai pas fais le deuil de ma relation avec Kwang Min et je ne pense pas que j'y arriverais, un jour. Voilà pourquoi c'était une très mauvaise idée que de venir le voir. Pourquoi ais-je fais cette erreur ? Je me promettais de ne plus jamais revenir lorsque j'entendis l'intéressé m'appeler et finir par me parler. Je me tourne, alors, face à lui. Surprise. Se souvient-il, enfin, de moi ? Impossible.
- Je ne vois absolument pas de quoi vous voulez parler.
« Tout le monde n’a pas eu la possibilité de faire un juste apprentissage de ses émotions, c’est-à-dire de les recevoir et de les exprimer quand elles se présentent à lui. » Résultat : des individus "coincés" dans une émotion – colère, ressentiment… – et incapables de la dépasser.
On refuse d’oublier, aussi. Bien souvent, rester prisonnier de son passé est la preuve que certaines choses n’ont pas été réglées, qu’un fort traumatisme n’a pas été "digéré" à temps. Il nous tire vers l’arrière et nous empêche d’avancer. Si le travail de deuil est toujours difficile à faire, c’est aussi parce qu’il renvoie à la notion de "finitude", de révolu et, par extension, à l’idée de notre propre mort. Mais aussi parce que, dans le cas de la disparition d’un proche, par exemple, on pense que "faire le deuil" reviendrait à "oublier", ce que l’on se refuse à faire. Inconsciemment, on s’efforce donc de faire survivre cet autre en restant tourné vers lui, dans le passé.
On peut également refuser la séparation. Derrière l’incapacité à tourner la page se cache une difficulté à "rompre", à "partir". Les psychanalystes l’apparentent à l’angoisse infantile de la rupture avec la mère, premier deuil auquel l’enfant est confronté. Quand ce deuil n’a pas été correctement assimilé, on cherchera, à travers la régression, à se replonger dans cette relation fusionnelle, soit parce que l’on a le sentiment d’en avoir été privé, soit parce que, au contraire, on n’en est jamais sorti. L’absence, réelle ou symbolique, du père en est souvent la cause. En effet, c’est lui qui, en s’interposant dans la relation mère-enfant, incite ce dernier à sortir de cette fusion pour se tourner vers le reste du monde. Et c’est donc lui qui, indirectement, l’aide à s’inscrire dans le présent et à se projeter vers l’avenir. Qu’il vienne à manquer, et l’enfant restera "collé" symboliquement à sa mère. Adulte, il vivra avec l’idée qu’« avant, c’était toujours mieux ».
Beaucoup diront que tout cela n'est que du blabla. Je le croyais, aussi. Avant. Mais, maintenant, je sais que ces mots, ces phrases sont fondées. Car je le vis en ce moment même. Je vis dans le passé. Je n'ai pas fais le deuil de ma relation avec Kwang Min et je ne pense pas que j'y arriverais, un jour. Voilà pourquoi c'était une très mauvaise idée que de venir le voir. Pourquoi ais-je fais cette erreur ? Je me promettais de ne plus jamais revenir lorsque j'entendis l'intéressé m'appeler et finir par me parler. Je me tourne, alors, face à lui. Surprise. Se souvient-il, enfin, de moi ? Impossible.
- Je ne vois absolument pas de quoi vous voulez parler.
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Mar 29 Jan - 3:20 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ L’oubli. Voilà ce qui me tourmente depuis que la jeune femme s’est présentée devant ma maison. J’ai tenté de retrouver d’où je la connaissais mais elle ne voulait rien me dire. Je savais qu’elle me mentait sans en connaître la raison mais maintenant, tout est revenu dans ma mémoire. J’ai remis ses traits sur ce visage brouillé de mon esprit, sur ce visage qui avait été flouté depuis longtemps. Je reconnais Ella maintenant que je la rattrape hors de chez moi. Je ne comprends pas pourquoi elle ne m’a rien dit ? Est-ce que ça lui fait plaisir de s’introduire chez son ex pour le supplier de faire un projet sans même qu’il ne se souvienne d’elle ? Je me sens trahi et cela me fait entrer dans une colère envers elle que j’avais réussi à oublier.
Oublier. C’est cela qui m’est arrivé. Même si ce qu’il s’est passé entre nous a duré deux ans et que nous sommes pendant cette durée sortis ensemble, j’ai réussi à l’effacer de ma mémoire. Pourquoi est-ce je l’ai oublié ? Je sais très bien pourquoi. Elle est partie et je n’ai plus eu aucune nouvelle, je n’ai même pas eu droit à un au revoir, un simple mot d’explication. Elle s’est cassée et j’ai été détruit, j’ai été en colère, j’ai été triste comme jamais je ne l’avais été. Je me souviens maintenant que lorsqu’elle est partie, ma réponse à la douleur a été la solitude. Je m’étais renfermé sur moi-même, je me suis plongé dans un mutisme qui m’a fait repousser quiconque s’approchait. La douleur fait réagir mais chacun à sa façon, certains pleurent, certains s’énervent, certains s’en foutent et certains perdent confiance aux autres. C’est cette dernière façon de réagir qui a été la mienne. Je ne pensais pas qu’Ella pourrait m’abandonner comme elle l’a fait mais elle n’a pas hésité et je lui en ai voulu. Je m’en suis voulu à moi-même parce que je pensais que c’était de ma faute si elle était partie. Je n’avais pas pleuré, les larmes n’ont jamais été ma façon de souffrir. J’ai toujours eu cette tendance à vouloir m’en prendre aux autres, provoquer la douleur comme elle a été provoquée en moi. J’ai été désagréable avec mes proches, horrible avec ma famille et ce caractère m’a exclu de la société comme je le voulais. Ella ne sait pas tout ça, tout ce qui m’a poussé à la chasser de mes souvenirs comme je l’ai fait. C’était ma façon de pouvoir enfin avancer, pour ne plus rester dans cette souffrance. Je n’ai pas trouvé d’autre façon et je ne pensais de toute façon jamais avoir à me souvenir d’elle.
Mais la voilà en face de moi, se retourner alors que je l’interpelle. Mais là voilà qui nie tout, me disant qu’elle ne voit pas de quoi je veux parler. Je fronce les sourcils et m’approche un peu d’elle. Ses lèvres, ce visage, je ne le connais que trop bien, je m’en rappelle comme si je n’avais jamais vraiment oublié. La colère de notre rupture naît alors à nouveau en moi et je vois cela comme l’opportunité de savoir pourquoi.
-Ne fais pas comme si tu ne t’en souviens pas Ella. Je me rappelle maintenant. Nous sommes sortis ensemble avant que tu ne me quittes sans aucune explication !
Oublier. C’est cela qui m’est arrivé. Même si ce qu’il s’est passé entre nous a duré deux ans et que nous sommes pendant cette durée sortis ensemble, j’ai réussi à l’effacer de ma mémoire. Pourquoi est-ce je l’ai oublié ? Je sais très bien pourquoi. Elle est partie et je n’ai plus eu aucune nouvelle, je n’ai même pas eu droit à un au revoir, un simple mot d’explication. Elle s’est cassée et j’ai été détruit, j’ai été en colère, j’ai été triste comme jamais je ne l’avais été. Je me souviens maintenant que lorsqu’elle est partie, ma réponse à la douleur a été la solitude. Je m’étais renfermé sur moi-même, je me suis plongé dans un mutisme qui m’a fait repousser quiconque s’approchait. La douleur fait réagir mais chacun à sa façon, certains pleurent, certains s’énervent, certains s’en foutent et certains perdent confiance aux autres. C’est cette dernière façon de réagir qui a été la mienne. Je ne pensais pas qu’Ella pourrait m’abandonner comme elle l’a fait mais elle n’a pas hésité et je lui en ai voulu. Je m’en suis voulu à moi-même parce que je pensais que c’était de ma faute si elle était partie. Je n’avais pas pleuré, les larmes n’ont jamais été ma façon de souffrir. J’ai toujours eu cette tendance à vouloir m’en prendre aux autres, provoquer la douleur comme elle a été provoquée en moi. J’ai été désagréable avec mes proches, horrible avec ma famille et ce caractère m’a exclu de la société comme je le voulais. Ella ne sait pas tout ça, tout ce qui m’a poussé à la chasser de mes souvenirs comme je l’ai fait. C’était ma façon de pouvoir enfin avancer, pour ne plus rester dans cette souffrance. Je n’ai pas trouvé d’autre façon et je ne pensais de toute façon jamais avoir à me souvenir d’elle.
Mais la voilà en face de moi, se retourner alors que je l’interpelle. Mais là voilà qui nie tout, me disant qu’elle ne voit pas de quoi je veux parler. Je fronce les sourcils et m’approche un peu d’elle. Ses lèvres, ce visage, je ne le connais que trop bien, je m’en rappelle comme si je n’avais jamais vraiment oublié. La colère de notre rupture naît alors à nouveau en moi et je vois cela comme l’opportunité de savoir pourquoi.
-Ne fais pas comme si tu ne t’en souviens pas Ella. Je me rappelle maintenant. Nous sommes sortis ensemble avant que tu ne me quittes sans aucune explication !
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Mar 29 Jan - 16:25 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ Avec la nuit qui commence à apparaître et les lueurs de la lune, son visage s'éclaire. Je suis nerveuse. Même un peu trop. Oui. Je suis très nerveuse, maintenant. Il se souvient. Le moment que je redoutais tant et que j'espérais tant est enfin arrivé. Je ne vais pas me lier d'amitié avec le changement. Quand tout le monde est parfait autour de nous, pouvons-nous recommencer ? Pourrait-il accepter que l'on recommence, lui et moi ? Non. Jamais. Les terrains de jeux, de notre enfance, se rouillent. Mon coeur bat encore dix mille fois plus vite qu'à la normal. Je n'ai jamais eu la chance de lui dire : Tu me manques. Quand ça devenait difficile, je pensais souvent à lui. Son souvenir. Mais je ne pourrais jamais lui expliquer. Comment le pourrais-je ? C'est impossible. Je ne veux pas tout gâcher. Je suis un peu plus forte maintenant. Mais aussi un peu plus courageuse. Plus sage. Plus brillante quand il fait noir. Je me souviens encore de notre rencontre. Avant que je ne lui donne mon coeur. Nous courions en toute honnêteté. Nous avons déménagé ensemble comme une serrure d'argent. Mais maintenant que son verrou a changé, je sais que je ne peux pas correspondre à ça. Sa vie. Je ne le peux plus. Je n'aurais plus jamais la chance de lui dire : Je te veux. Et je dois, simplement, accepter cela.
- Je m'en souviens. Dis-je, simplement, avant de lui tourner, à nouveau, le dos et de reprendre la route.
- Je m'en souviens. Dis-je, simplement, avant de lui tourner, à nouveau, le dos et de reprendre la route.
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Mar 29 Jan - 21:24 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ Elle me dit qu’elle s’en souvient, c’est tout ce qu’elle me répond avant d’à nouveau me tourner le dos. Je m’approche d’elle et prends son poignet entre mes mains pour l’empêcher de s’en aller aussi vite qu’elle le voudrait. Je refuse qu’elle s’en aille maintenant que je l’ai retrouvée. Après toutes ces années, je n’en reviens pas qu’elle se pointe chez moi comme si elle était une inconnue et qu’on ne se connaissait pas. Certes, je l’ai oubliée, je n’ai pas été mieux mais je lui ai demandé si elle me connaissait et elle m’a répondu que non. Je me sens trahi une deuxième fois, comme si elle m’avait quitté encore une fois sans aucune explication. Je lui en veux à nouveau de m’avoir abandonné comme ça et d’être prête à recommencer sans aucun sentiment apparent.
-Tu crois que je vais te laisser partir comme ça ? T’étais juste intéressée par ma popularité en fait tu n’en as rien à foutre de moi, c’est ça ?
Ma voix se fait dure, je la tourne vers moi pour ancrer un regard glacé mais également en colère dans ses yeux. Je ne la laisserais pas partir, pas comme ça, pas sans explication. Je tiens fermement son bras mais pas trop fort pour qu’elle n’en souffre pas de trop. Je ne sais pas ce qui l’a amenée à se comporter comme ça avec moi, était-ce de ma faute si elle est partie ? Si elle m’a quitté, était-ce parce que j’ai posé un geste qui lui a déplu ? Mais je ne m’en souviens pas.
-Pourquoi est-ce que t’es venue ? Pourquoi est-ce que tu m’as pas dit qui tu étais ? Tu trouves ça correct de venir chez ton ex sans lui rappeler qui tu es et pour lui demander des faveurs ?
Je tente de garder mon calme, je lâche enfin son poignet, exaspéré par le comportement qu’elle a eu. Peut-être qu’elle m’en veut de l’avoir oubliée et elle en aurait le droit mais je ne peux pas accepter qu’elle me traite encore de cette façon. Je me rappelle maintenant avec exactitude de notre relation, notre longue relation. Ella l’a effacée sans un regard en arrière et comme si ça ne suffisait pas, il semble qu’elle tente de l’effacer une seconde fois.
-Tu crois que je vais te laisser partir comme ça ? T’étais juste intéressée par ma popularité en fait tu n’en as rien à foutre de moi, c’est ça ?
Ma voix se fait dure, je la tourne vers moi pour ancrer un regard glacé mais également en colère dans ses yeux. Je ne la laisserais pas partir, pas comme ça, pas sans explication. Je tiens fermement son bras mais pas trop fort pour qu’elle n’en souffre pas de trop. Je ne sais pas ce qui l’a amenée à se comporter comme ça avec moi, était-ce de ma faute si elle est partie ? Si elle m’a quitté, était-ce parce que j’ai posé un geste qui lui a déplu ? Mais je ne m’en souviens pas.
-Pourquoi est-ce que t’es venue ? Pourquoi est-ce que tu m’as pas dit qui tu étais ? Tu trouves ça correct de venir chez ton ex sans lui rappeler qui tu es et pour lui demander des faveurs ?
Je tente de garder mon calme, je lâche enfin son poignet, exaspéré par le comportement qu’elle a eu. Peut-être qu’elle m’en veut de l’avoir oubliée et elle en aurait le droit mais je ne peux pas accepter qu’elle me traite encore de cette façon. Je me rappelle maintenant avec exactitude de notre relation, notre longue relation. Ella l’a effacée sans un regard en arrière et comme si ça ne suffisait pas, il semble qu’elle tente de l’effacer une seconde fois.
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Mar 29 Jan - 22:21 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ Il me retarde. Il me retient. Il souhaite comprendre mais je ne peux pas lui apporter les réponses qu'il désire. Comment lui révéler ce qu'il s'est passé ? Il me prendrait en pitié. Et je refuse que cet amour se transforme de cette manière. Il ne sait pas. Il ne sait rien. Je pourrais lui montrer tout ce que j'aime désormais mais je n'en ai pas la force. Je pourrais lui dire que je le vois en silence depuis notre séparation. Ou devrais-je plutôt dire depuis mon départ ? Je contiuais de le suivre. Sa vie. Sa carrière. Je n'ai jamais été loin. Et à chaque fois que je le voyais, mon souffle s'arrêtait. J'ai cherché, pendant longtemps, un moyen d'être juste à côté de lui mais j'ai fini par abandonner. Je ne suis plus assez digne. Il me déteste désormais. Et à force de me détester, j'ai fini par le détester, également, en retour. Le détester autant que je l'aime. Et je l'aimerais toujours. Il est l'homme de ma vie. Un pas nous sépare. Je ne sais tout simplement pas ce que je ne peux pas faire. Je veux le revoir. Demain et tous les autres jours. Mais j'essaie de le cacher. De lui cacher. Je ne sais pas ce qu'il voit quand il me regarde. Je veux voir. Je veux l'avoir comme dans mes rêves. Mais malheureusement, je déteste tellement l'amour. Il m'apporte tellement de tristesse depuis tout ce temps. J'aimerais un amour qui ne finira jamais. Qu'il m'appelle sans s'arrêter. Je brûle comme ça et je l'attends désespérément. Je suis la seule. Je devrais être la seule. Mais ce n'est plus le cas. Il est le seul, lui. Je le sais, maintenant. Il est dans mon coeur. J'aimerais effacer tout le temps que j'ai sans lui pour ne garder que nos moments passés ensemble. Lorsque je m'endors et me réveille, il est le premier à intervenir dans mes pensées. Mais comment lui avouer tout cela ? C'est impossible. Je me répète cela depuis mon départ. Depuis le jour de mon abandon.
- J'aurais pu te demander bien pire comme faveur. Mais je n'insisterais pas. Je promets de ne plus jamais me montrer devant toi. Laisse moi partir, maintenant.
- J'aurais pu te demander bien pire comme faveur. Mais je n'insisterais pas. Je promets de ne plus jamais me montrer devant toi. Laisse moi partir, maintenant.
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Mer 30 Jan - 13:53 Citer EditerSupprimer
Outfit ~Je ne comprends pas comment elle peut faire comme si ce n’était pas grave. Je ne peux pas la laisser partir comme ça, comme si elle n’avait rien été pour moi et comme si je n’avais rien été pour elle. Croit-elle vraiment que ce que je veux, c’est ne plus jamais la revoir ? Je secoue la tête alors qu’elle pense pouvoir s’en aller comme cela et j’attrape à nouveau son poignet pour ne pas la laisser s’en aller, ça ne peut pas être aussi facile que ça. Je garde cette fois ma main sur son bras et me rapproche d’elle, ancrant mon regard dans le sien.
-Explique-moi au moins pourquoi tu n’as pas voulu me rappeler qui tu étais pour moi.
Je ne comprends premièrement pas ses motivations mais en lui posant cette question, la réponse me vient d’un coup. J’écarquille mes yeux, ne pensant pas que la jeune femme pourrait faire ce genre de choses, me faire ce genre de choses. Est-elle devenue ainsi après m’avoir quitté ou a-t-elle toujours été comme ça. J’ai envie de croire que ce n’est pas vrai, que ce n’est pas la vraie réponse mais pourquoi serait-elle venue si ce n’est pas ça.
-Tu n’es venue que pour mon argent, c’est ça ? Il n’y a donc plus que ça qui t’importe ?
Je lâche son bras avec dédain, reniflant de dégoût en la regardant méchamment. Je n’ai jamais vu Ella comme quelqu’un de cupide mais c’est ce qu’elle semble être devenue. Mon argent, ma popularité, il n’y a plus que ça qui l’amène à venir me revoir. Mon cœur la désintéresse totalement, elle qui prônait pourtant l’importance du caractère et du cœur que chaque personne a. Je la vois maintenant complètement différente. Je comprends le sens des rumeurs à son sujet, ce qui se dit à propos des pots de vins qu’elle reçoit, qu’elle accepte. Je m’éloigne et secoue la tête, encore, sans pourtant la quitter des yeux.
-J’aurais préféré que tu viennes jusqu’ici pour me voir moi en souvenir de notre passé. Tu as changé. Si tu veux du fric, je peux t’en donner mais je ne veux plus jamais te revoir ici.
-Explique-moi au moins pourquoi tu n’as pas voulu me rappeler qui tu étais pour moi.
Je ne comprends premièrement pas ses motivations mais en lui posant cette question, la réponse me vient d’un coup. J’écarquille mes yeux, ne pensant pas que la jeune femme pourrait faire ce genre de choses, me faire ce genre de choses. Est-elle devenue ainsi après m’avoir quitté ou a-t-elle toujours été comme ça. J’ai envie de croire que ce n’est pas vrai, que ce n’est pas la vraie réponse mais pourquoi serait-elle venue si ce n’est pas ça.
-Tu n’es venue que pour mon argent, c’est ça ? Il n’y a donc plus que ça qui t’importe ?
Je lâche son bras avec dédain, reniflant de dégoût en la regardant méchamment. Je n’ai jamais vu Ella comme quelqu’un de cupide mais c’est ce qu’elle semble être devenue. Mon argent, ma popularité, il n’y a plus que ça qui l’amène à venir me revoir. Mon cœur la désintéresse totalement, elle qui prônait pourtant l’importance du caractère et du cœur que chaque personne a. Je la vois maintenant complètement différente. Je comprends le sens des rumeurs à son sujet, ce qui se dit à propos des pots de vins qu’elle reçoit, qu’elle accepte. Je m’éloigne et secoue la tête, encore, sans pourtant la quitter des yeux.
-J’aurais préféré que tu viennes jusqu’ici pour me voir moi en souvenir de notre passé. Tu as changé. Si tu veux du fric, je peux t’en donner mais je ne veux plus jamais te revoir ici.
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Mer 30 Jan - 21:07 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ Il continue de me demander des explications et j'en viens à me demander si je ne devrais pas tout lui dire. Après tout, il est tenace. Pour ça, il n'a pas changé. Alors autant lui donner ce qu'il veut, non ? Des réponses. Mais avant même que je puisse dire quoi que ce soit, je l'entendis enchaîner et ce qu'il me dit, me choqua. Il me voyait, donc, de cette façon ? Il me lâche le poignet et je lis dans ses yeux le dégoût qu'il ressent pour moi. Il me blesse et me fait beaucoup de peine. Il n'a aucune idée de ce que je vis, sinon il n'aurait jamais dis une chose pareille. J'ose l'espérer. Mais pour qu'il sache et qu'il connaisse ma vie, encore faudrait-il que je lui parle. Mais le mérite-t-il, seulement ? Après les horreurs qu'il vient de me dire ? Il m'accuse d'un crime que je n'ai pas commis. Son argent ne m'intéresse pas. Même si j'en ai grandement besoin, je n'accepterais jamais d'argent de sa part. Ma fierté m'y obligerait. Il me connaît vraiment mal pour supposer de telles choses.
- Tu peux garder ton argent. Je n'ai pas besoin de ta charité, je sais me trouver l'argent qu'il me faut. Dis-je, d'un ton sec. Mais pour qui me prend-il, à la fin ? Tu dis que j'ai changé. Étonnant de la part d'une personne qui a changé, également. La vie nous change, tu es bien placé pour le savoir.
C'est tout ce que je me décide à dire. Je le fixe, droit dans les yeux. Prête à lui raconter ce qu'il veut pour qu'il arrête de me prendre pour celle que je ne suis pas.
- Tu peux garder ton argent. Je n'ai pas besoin de ta charité, je sais me trouver l'argent qu'il me faut. Dis-je, d'un ton sec. Mais pour qui me prend-il, à la fin ? Tu dis que j'ai changé. Étonnant de la part d'une personne qui a changé, également. La vie nous change, tu es bien placé pour le savoir.
C'est tout ce que je me décide à dire. Je le fixe, droit dans les yeux. Prête à lui raconter ce qu'il veut pour qu'il arrête de me prendre pour celle que je ne suis pas.
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Dim 3 Fév - 14:13 Citer EditerSupprimer
Outfit ~Je hausse un sourcil alors qu’elle prétend ne pas avoir besoin de mon argent ni de ma charité. Je pince les lèvres, elle prétend que j’ai changé et je ne peux pas le nier mais elle souligne bien que tout le monde change. Reste à voir si le changement est positif ou négatif, chez Ella, je n’arrive pas encore à me décider. J’aimais la fille que j’ai rencontrée plus jeune, celle qui m’a sans explication abandonné du jour au lendemain, me laissant avec le goût amer d’une histoire jamais réellement terminée. Je doute qu’elle puisse comprendre ce qu’elle m’a fait vivre mais c’est ce qui me pousse à réagir aussi froidement maintenant que je l’ai retrouvée ou plutôt, qu’elle m’a retrouvé.
-Ce n’est pas la vie qui m’a changé, Ella. Si je ne suis plus le même, c’est parce que tu es partie et que tu n’as jamais eu le cran de m’expliquer pourquoi. Comment peux-tu prétendre que tu ne veux pas de ma charité alors que c’est précisément en pensant que je serais charitable que tu es venue me parler de ce documentaire ?
Je plisse les yeux, je la regarde longuement. Je me suis posé pendant longtemps la question : qu’est-elle devenue ? Mais aujourd’hui, je me rends compte que j’aurais peut-être préféré ne pas le savoir. Je m’étais imaginé mille possibilités, passant d’une Ella complètement différente à la même, aux côtés d’un homme qu’elle aimerait plus que moi. Je m’étais demandé si c’était de ma faute, si je devais passer à autre chose ou espérer qu’elle finisse par revenir. J’avais finalement choisi de l’oublier pour moins souffrir, pour pouvoir avancer puisque je n’aurais aucune réponse à mes questions mais aujourd’hui, c’était l’occasion dont j’avais longtemps rêvé et en souvenir de mes blessures, je ne laisserais pas cette opportunité s’échapper.
-Dis-moi juste pourquoi tu m’as quitté. Tu savais que tu étais la femme de ma vie, non ? Je crois que j’ai le droit de savoir ce que j’ai fait pour que tu mettes fin à notre couple si soudainement.
-Ce n’est pas la vie qui m’a changé, Ella. Si je ne suis plus le même, c’est parce que tu es partie et que tu n’as jamais eu le cran de m’expliquer pourquoi. Comment peux-tu prétendre que tu ne veux pas de ma charité alors que c’est précisément en pensant que je serais charitable que tu es venue me parler de ce documentaire ?
Je plisse les yeux, je la regarde longuement. Je me suis posé pendant longtemps la question : qu’est-elle devenue ? Mais aujourd’hui, je me rends compte que j’aurais peut-être préféré ne pas le savoir. Je m’étais imaginé mille possibilités, passant d’une Ella complètement différente à la même, aux côtés d’un homme qu’elle aimerait plus que moi. Je m’étais demandé si c’était de ma faute, si je devais passer à autre chose ou espérer qu’elle finisse par revenir. J’avais finalement choisi de l’oublier pour moins souffrir, pour pouvoir avancer puisque je n’aurais aucune réponse à mes questions mais aujourd’hui, c’était l’occasion dont j’avais longtemps rêvé et en souvenir de mes blessures, je ne laisserais pas cette opportunité s’échapper.
-Dis-moi juste pourquoi tu m’as quitté. Tu savais que tu étais la femme de ma vie, non ? Je crois que j’ai le droit de savoir ce que j’ai fait pour que tu mettes fin à notre couple si soudainement.
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Lun 4 Fév - 14:01 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ Je me sens mal. Une constatation que je me fais, régulièrement. Même si c’est difficile de le reconnaître il y a des moments où je ressens comme un poids qui pèse sur mes épaules, du découragement face à ce que j'aimerais faire, de la tristesse pour pas grand-chose, un sentiment de culpabilité lorsque je ne réussis pas parfaitement. Expliquer ce que je ressens est difficile. D’un côté, cela me semble absurde, sans intérêt. D’un autre côté, je sens que ce n’est pas génial, qu’il y a quelque chose qui cloche, que je ne suis pas au meilleur de ma forme … même si je me répète à longueur de journée que tout va bien,
Que faites-vous lorsque vous vous sentez mal, lorsque vous vous dites que vous n’êtes pas bien au fond de vous ? Peut-être que comme moi, vous vous tournez vers ce qui pourrait vous apporter un peu plus de confort, ne serait-ce que d’aller boire un bon chocolat chaud avec un/e ami/e, ou regarder un bon film à la télé avec le soutien de quelques carrés de chocolat. En général, ça marche plutôt bien.
Mais, lorsque vous vous retrouvez sous l’édredon, à penser à la bonne nuit qui vous attend, ce malaise diffus revient à la charge, que vous y pensiez ou pas. La nuit n’est pas aussi bonne que vous l’auriez souhaité. A chaque cycle de sommeil les rêves, souvent totalement absurdes s’enchaînent, au point que vous vous réveillez avec le sentiment d’avoir « tricoté » toute la nuit. Il y a un message à décoder.
Surtout s’il n’y a pas de raisons particulières au fait que je me sente mal, pas bien dans ma peau. Si vous venez de recevoir une remontrance de votre supérieur pour quelque chose que vous avez mal fait, c’est normal de vous sentir dans vos petits souliers … si votre conjoint/e ne vous a pas souhaité une bonne journée et s’en est allé sans un petit bisou, aussi … si vous venez de briser le beau vase offert par vos parents à Noël et qui représente un affectif puissant en vous, c’est normal également …
Mais, s’il n’y a rien de cela, si ce malaise s’installe en vous sournoisement et grandit au point de vous remplir, il y a un message à décoder. Normalement, arrivée à ce point, je devrais vous demander : « Est-ce qu’il y a quelque chose de spécial qui s’est produit au moment où tu as senti que tu étais mal ? ». 9 X sur 10 la réponse est non. Ce non apporte déjà un élément de compréhension. Lorsque vous vous sentez mal, vous pouvez ajouter : je me sens mal en moi, je me sens mal dans ma peau. Pas besoin qu’il se passe quelque chose de spécial autour de vous, pas besoin d’une dépression atmosphérique ou d’électricité dans l’air, vous vous sentez mal en vous. C’est donc en vous qu’il faut regarder, et non pas autour de vous. Il y a quelque chose en vous qui n’est pas aligné, qui apporte cette interférence entre le fait de vous sentir bien et le fait de vous sentir mal. Reste à savoir ce que c’est.
Par expérience, j’ai souvent observé que ce sentiment de malaise survenait dans les moments où mes pensées quittaient le moment présent pour aller se poser sur une frustration ressentie, un sentiment de culpabilité, un échec pas toujours conscient, une difficulté relationnelle. Je voudrais, simplement, pouvoir me sentir parfaite et j’ai du mal à me reconnaître imparfaite, à avoir des limites, à avoir des faiblesses.
Que pouvez-vous faire lorsque vous vous sentez mal, lorsque vous ressentez comme un poids sur vos épaules ? Ce n’est pas toujours très simple de trouver. La réponse, bien sûr, est l’action et c’est sans doute la dernière chose qui nous vient à l’esprit. Passer à l’action, c’est remettre les pendules à l’heure. Ces petits trucs m’aident dans bien des cas :
Respirer un bon coup.
Ce n’est pas la fin du monde … du moins pas la fin de la vie. Vous vous sentez mal, c’est indéniable, mais qu’est-ce qui pourrait se produire de plus grave ?
Nommer mon mal être.
Pas besoin de le crier sur les toits, mais simplement de reconnaître que, oui, vous vous sentez mal, qu’il y a quelque chose qui cloche, que vous pouvez trouver ce qui cloche et y remédier.
Changer mes pensées.
Comme moi, vous pouvez vous exercer à changer vos pensées, du moins à ne pas leur accorder toute l’attention que vous leur donnez normalement.
Faire un pas pour aller vers un mieux-être.
Un tout petit pas, qui pourrait être celui de ne pas chercher à compenser mais à rectifier ce qui a favorisé le sentiment. Autrement dit, cherchez ce qui peut dissoudre le découragement, la tristesse, le ras-le-bol que vous ressentez, cherchez comment il vous est possible de rendre plus léger le poids que vous avez sur vos épaules.
Mais il est bien plus facile de conseiller autrui que soi-même. Pourtant, je me dois de les suivre pour le cas présent. Kwang Min attend des réponses et les lui donner pourrait m'aider à aller mieux. Pouvoir enfin avancer.
- Tu n'as rien fait de mal. Ce n'est pas à cause de toi si je suis partie sans un mot, Kwang Min. Tu n'as pas à t'en vouloir ou à te faire du mal en te posant des tas de questions. Tu n'y es pour rien et tu n'y pouvais rien, surtout. Alors, ne te torture plus l'esprit... s'il te plaît. Dis-je, avant de reprendre une petite respiration. Si je suis partie, c'est parce que je n'avais pas le choix. Mon père est mort. Tu le sais, non ? Et il m'a laissé bon nombre de dettes que je me dois de rembourser... J'ai voulu fuir mais je n'ai pas réussi...
Je le regarde, dans les yeux. Que va-t-il penser de cette réalité ?
Que faites-vous lorsque vous vous sentez mal, lorsque vous vous dites que vous n’êtes pas bien au fond de vous ? Peut-être que comme moi, vous vous tournez vers ce qui pourrait vous apporter un peu plus de confort, ne serait-ce que d’aller boire un bon chocolat chaud avec un/e ami/e, ou regarder un bon film à la télé avec le soutien de quelques carrés de chocolat. En général, ça marche plutôt bien.
Mais, lorsque vous vous retrouvez sous l’édredon, à penser à la bonne nuit qui vous attend, ce malaise diffus revient à la charge, que vous y pensiez ou pas. La nuit n’est pas aussi bonne que vous l’auriez souhaité. A chaque cycle de sommeil les rêves, souvent totalement absurdes s’enchaînent, au point que vous vous réveillez avec le sentiment d’avoir « tricoté » toute la nuit. Il y a un message à décoder.
Surtout s’il n’y a pas de raisons particulières au fait que je me sente mal, pas bien dans ma peau. Si vous venez de recevoir une remontrance de votre supérieur pour quelque chose que vous avez mal fait, c’est normal de vous sentir dans vos petits souliers … si votre conjoint/e ne vous a pas souhaité une bonne journée et s’en est allé sans un petit bisou, aussi … si vous venez de briser le beau vase offert par vos parents à Noël et qui représente un affectif puissant en vous, c’est normal également …
Mais, s’il n’y a rien de cela, si ce malaise s’installe en vous sournoisement et grandit au point de vous remplir, il y a un message à décoder. Normalement, arrivée à ce point, je devrais vous demander : « Est-ce qu’il y a quelque chose de spécial qui s’est produit au moment où tu as senti que tu étais mal ? ». 9 X sur 10 la réponse est non. Ce non apporte déjà un élément de compréhension. Lorsque vous vous sentez mal, vous pouvez ajouter : je me sens mal en moi, je me sens mal dans ma peau. Pas besoin qu’il se passe quelque chose de spécial autour de vous, pas besoin d’une dépression atmosphérique ou d’électricité dans l’air, vous vous sentez mal en vous. C’est donc en vous qu’il faut regarder, et non pas autour de vous. Il y a quelque chose en vous qui n’est pas aligné, qui apporte cette interférence entre le fait de vous sentir bien et le fait de vous sentir mal. Reste à savoir ce que c’est.
Par expérience, j’ai souvent observé que ce sentiment de malaise survenait dans les moments où mes pensées quittaient le moment présent pour aller se poser sur une frustration ressentie, un sentiment de culpabilité, un échec pas toujours conscient, une difficulté relationnelle. Je voudrais, simplement, pouvoir me sentir parfaite et j’ai du mal à me reconnaître imparfaite, à avoir des limites, à avoir des faiblesses.
Que pouvez-vous faire lorsque vous vous sentez mal, lorsque vous ressentez comme un poids sur vos épaules ? Ce n’est pas toujours très simple de trouver. La réponse, bien sûr, est l’action et c’est sans doute la dernière chose qui nous vient à l’esprit. Passer à l’action, c’est remettre les pendules à l’heure. Ces petits trucs m’aident dans bien des cas :
Respirer un bon coup.
Ce n’est pas la fin du monde … du moins pas la fin de la vie. Vous vous sentez mal, c’est indéniable, mais qu’est-ce qui pourrait se produire de plus grave ?
Nommer mon mal être.
Pas besoin de le crier sur les toits, mais simplement de reconnaître que, oui, vous vous sentez mal, qu’il y a quelque chose qui cloche, que vous pouvez trouver ce qui cloche et y remédier.
Changer mes pensées.
Comme moi, vous pouvez vous exercer à changer vos pensées, du moins à ne pas leur accorder toute l’attention que vous leur donnez normalement.
Faire un pas pour aller vers un mieux-être.
Un tout petit pas, qui pourrait être celui de ne pas chercher à compenser mais à rectifier ce qui a favorisé le sentiment. Autrement dit, cherchez ce qui peut dissoudre le découragement, la tristesse, le ras-le-bol que vous ressentez, cherchez comment il vous est possible de rendre plus léger le poids que vous avez sur vos épaules.
Mais il est bien plus facile de conseiller autrui que soi-même. Pourtant, je me dois de les suivre pour le cas présent. Kwang Min attend des réponses et les lui donner pourrait m'aider à aller mieux. Pouvoir enfin avancer.
- Tu n'as rien fait de mal. Ce n'est pas à cause de toi si je suis partie sans un mot, Kwang Min. Tu n'as pas à t'en vouloir ou à te faire du mal en te posant des tas de questions. Tu n'y es pour rien et tu n'y pouvais rien, surtout. Alors, ne te torture plus l'esprit... s'il te plaît. Dis-je, avant de reprendre une petite respiration. Si je suis partie, c'est parce que je n'avais pas le choix. Mon père est mort. Tu le sais, non ? Et il m'a laissé bon nombre de dettes que je me dois de rembourser... J'ai voulu fuir mais je n'ai pas réussi...
Je le regarde, dans les yeux. Que va-t-il penser de cette réalité ?
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Mar 5 Fév - 2:22 Citer EditerSupprimer
Outfit ~Face à la jeune femme, je ne sais pas vraiment comment réagir. Je me rappelle de la souffrance dans laquelle elle m’avait laissé lorsqu’elle m’avait quitté. C’était il y a longtemps mais une blessure ne guérit jamais vraiment, on est simplement forcé de vivre avec, de s’habituer à la douleur. J’ai été poursuivi par le manque de réponses, peut-être parce qu’elle n’avait pas envie de m’en donner mais je n’ai jamais trouvé cela juste. J’ai continué à imaginer, à tourner dans ma tête tous les « et si » qui ne changent pourtant rien à la réalité. Elle décide enfin de me dire pourquoi et je crois que je n’ai jamais été aussi attentif de toute ma vie. Elle me dit que ce n’est pas de ma faute, j’aurais presque du me douter qu’elle me répondrait ça mais je n’en suis pas vraiment convaincu. Je pince mes lèvres et reste silencieux jusqu’à ce qu’elle ait fini de m’expliquer ce qui l’a poussé à fuir, à tout fuir, même moi. Je passe une main dans mes cheveux et penche la tête en haussant les sourcils.
-C’est pour cette raison que tu es partie ? Parce que tu voulais fuir ? Il ne t’est pas venu à l’esprit que l’on puisse affronter ça ensemble ? Nous étions en couple, Ella, tu pouvais compter sur moi pour t’aider si tu en avais besoin ! Je peux comprendre que tu aies souffert mais ça ne te donne pas d’excuses pour m’avoir largué sans un mot.
Mes mots sont durs, je ne peux pas le nier mais malgré les problèmes face auxquels elle s’est retrouvée, je ne vois pas du tout ce que j’ai fait pour mériter une rupture pareille. Perdre la personne qu’on aime est une épreuve très difficile, la perdre sans savoir pourquoi l’est encore plus. On a l’impression d’être rejeté, on ne parvient pas à trouver de bonnes raisons pour que ça nous arrive mais on en trouve mille mauvaises. Ma confiance en moi a été ruinée et pour la reconstruire, j’ai dû travailler deux fois plus, j’ai dû me prouver à moi-même que j’étais encore capable de réussir quelque chose sans le perdre. On pense souvent que les garçons sont plus forts émotionnellement que les jeunes femmes mais lorsqu’un homme offre son cœur à une jeune femme, c’est parfois bien plus difficile pour eux de supporter la douleur d’un cœur brisé. Tout comme certains hommes considèrent les femmes comme le sexe faible, les femmes, elles, ont tendance à considérer les hommes comme insensibles aux douleurs sentimentales. Il n’en est pourtant rien. Une fois épris, le cœur d’un homme peut souffrir aussi puissamment que celui d’une femme, il n’y a là aucune différence.
-Si je ne suis pas coupable, je ne comprends pas pourquoi notre couple a pris fin…
-C’est pour cette raison que tu es partie ? Parce que tu voulais fuir ? Il ne t’est pas venu à l’esprit que l’on puisse affronter ça ensemble ? Nous étions en couple, Ella, tu pouvais compter sur moi pour t’aider si tu en avais besoin ! Je peux comprendre que tu aies souffert mais ça ne te donne pas d’excuses pour m’avoir largué sans un mot.
Mes mots sont durs, je ne peux pas le nier mais malgré les problèmes face auxquels elle s’est retrouvée, je ne vois pas du tout ce que j’ai fait pour mériter une rupture pareille. Perdre la personne qu’on aime est une épreuve très difficile, la perdre sans savoir pourquoi l’est encore plus. On a l’impression d’être rejeté, on ne parvient pas à trouver de bonnes raisons pour que ça nous arrive mais on en trouve mille mauvaises. Ma confiance en moi a été ruinée et pour la reconstruire, j’ai dû travailler deux fois plus, j’ai dû me prouver à moi-même que j’étais encore capable de réussir quelque chose sans le perdre. On pense souvent que les garçons sont plus forts émotionnellement que les jeunes femmes mais lorsqu’un homme offre son cœur à une jeune femme, c’est parfois bien plus difficile pour eux de supporter la douleur d’un cœur brisé. Tout comme certains hommes considèrent les femmes comme le sexe faible, les femmes, elles, ont tendance à considérer les hommes comme insensibles aux douleurs sentimentales. Il n’en est pourtant rien. Une fois épris, le cœur d’un homme peut souffrir aussi puissamment que celui d’une femme, il n’y a là aucune différence.
-Si je ne suis pas coupable, je ne comprends pas pourquoi notre couple a pris fin…
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