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Let me enter your life. ft Park Kwang Min
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Mar 19 Mar - 16:23 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ La vérité est à manier avec précautions. Mais chacun a le droit de connaître ce qui touche à ses origines et à son devenir. Ces informations lui appartiennent. Ce n’est jamais par plaisir ou par mauvaise volonté qu’on construit un secret. Mais parce qu’on a la conviction qu’on ne peut pas faire autrement. Les raisons qui poussent à garder le silence sont en effet douloureuses. Il y a des faits dont on a honte, dont on se sent coupable, et que l’on dissimule pour préserver son image aux yeux des autres. Il y a ceux que l’on cache en croyant bien faire, dans le souci de ne pas blesser ou de protéger ses proches. Une logique qui nous piège dans des dilemmes inextricables. Dois-je parler au risque de faire du mal, ou garder le silence et tromper du même coup la confiance qu’on m’accorde ?
Evidemment, tous les secrets ne sont pas nocifs. Certains sont même inévitables, indispensables. Quelles que soient les précautions prises, les secrets finissent toujours par transpirer. Soit parce que l’on se trahit soi-même, soit parce que les personnes dans la confidence sont tentées de se délester de leur poids. Mon fils le pourrait. Pas facile de savoir ce que les enfants ont le droit de savoir et ce qui ne les regarde pas. Sont-ils en âge de comprendre ? Comment faut-il leur parler ? Beaucoup de parents, animés des meilleures intentions du monde, sont tentés de cacher la vérité pour ne pas donner de mauvais exemple. Tout le monde peut avoir des faiblesses, échouer là ou d’autres réussissent, commettre des erreurs graves. Les enfants le comprennent très bien. La vraie faute, c’est le défaut de parole. Dire la vérité à un enfant, lui expliquer pourquoi on s’est trompé, c’est lui permettre du même coup de ne pas répéter nos erreurs. De la même façon, les parents choisissent parfois de cacher des faits bouleversants aux enfants pour les protéger du chagrin. Ce que j'ai fais.
On commet une erreur de jugement en pensant que les enfants croient tout ce qu’on leur dit et ne devinent pas ce qu’on ne leur dit pas. Lorsqu’ils sentent leurs parents démunis pour leur parler, ils se font complices de leur silence. Mais, souvent, ils comblent les vides en développant des troubles somatiques ou, pire, en s’imaginant que ce qui tracasse leurs parents est de leur faute. Leur révéler un secret leur permet donc de se dégager de cette culpabilité. Et j'ai du prendre une décision. Une décision que je suis fière d'avoir prise et que je compte assumer, une fois de plus.
- Te cacher un enfant ? Dis-je, tout bas, avant de me confier à lui. Je vais être franche avec toi. Je l'ignorais. Je suis partie et lorsque je l'ai appris, il était trop tard. J'ai eu un accident. Une voiture m'a renversée et c'est en me réveillant à l'hôpital que l'on m'annonça la perte de mon bébé. De notre bébé. Je ne savais même pas que j'étais enceinte. Crois moi que si je l'avais su, je t'en aurais parlé. Même si nous n'étions plus ensemble. Mais je l'ai perdu et j'avais tellement honte de ne pas avoir été à la hauteur que je n'ai jamais osé t'en parler. Et puis, à quoi bon ? Notre bébé était mort... Je me suis, alors, réfugiée dans le bénévolat dans un orphelinat pour essayer d'oublier et d'apporter tout l'amour possible aux enfants qui ont perdu leurs parents. C'est là que je l'ai vu. Mon garçon. Et je ne pourrais pas te dire comment mais j'ai su que c'était lui. Comme si notre fils était revenu dans le corps d'un autre bébé...
Ma voix tremble. Mes yeux sont remplis de larmes et ma vue devient trouble. Je baisse la tête et m'incline plusieurs fois, devant lui.
- Merci d'accepter ! Nous avons besoin de cet argent, lui et moi. Je vais te laisser, maintenant. Nous nous reverrons, sans doute, très bientôt !
Je m'incline une dernière fois, avant de récupérer mon sac et de me diriger vers la sortie. Cette fois-ci, je l'espère, de manière définitive. Je n'aimerais pas devoir lui faire face et devoir lui parler de cet enfant perdu. J'espère qu'il ne me l'imposera pas. Même s'il en aurait tous les droits.
Evidemment, tous les secrets ne sont pas nocifs. Certains sont même inévitables, indispensables. Quelles que soient les précautions prises, les secrets finissent toujours par transpirer. Soit parce que l’on se trahit soi-même, soit parce que les personnes dans la confidence sont tentées de se délester de leur poids. Mon fils le pourrait. Pas facile de savoir ce que les enfants ont le droit de savoir et ce qui ne les regarde pas. Sont-ils en âge de comprendre ? Comment faut-il leur parler ? Beaucoup de parents, animés des meilleures intentions du monde, sont tentés de cacher la vérité pour ne pas donner de mauvais exemple. Tout le monde peut avoir des faiblesses, échouer là ou d’autres réussissent, commettre des erreurs graves. Les enfants le comprennent très bien. La vraie faute, c’est le défaut de parole. Dire la vérité à un enfant, lui expliquer pourquoi on s’est trompé, c’est lui permettre du même coup de ne pas répéter nos erreurs. De la même façon, les parents choisissent parfois de cacher des faits bouleversants aux enfants pour les protéger du chagrin. Ce que j'ai fais.
On commet une erreur de jugement en pensant que les enfants croient tout ce qu’on leur dit et ne devinent pas ce qu’on ne leur dit pas. Lorsqu’ils sentent leurs parents démunis pour leur parler, ils se font complices de leur silence. Mais, souvent, ils comblent les vides en développant des troubles somatiques ou, pire, en s’imaginant que ce qui tracasse leurs parents est de leur faute. Leur révéler un secret leur permet donc de se dégager de cette culpabilité. Et j'ai du prendre une décision. Une décision que je suis fière d'avoir prise et que je compte assumer, une fois de plus.
- Te cacher un enfant ? Dis-je, tout bas, avant de me confier à lui. Je vais être franche avec toi. Je l'ignorais. Je suis partie et lorsque je l'ai appris, il était trop tard. J'ai eu un accident. Une voiture m'a renversée et c'est en me réveillant à l'hôpital que l'on m'annonça la perte de mon bébé. De notre bébé. Je ne savais même pas que j'étais enceinte. Crois moi que si je l'avais su, je t'en aurais parlé. Même si nous n'étions plus ensemble. Mais je l'ai perdu et j'avais tellement honte de ne pas avoir été à la hauteur que je n'ai jamais osé t'en parler. Et puis, à quoi bon ? Notre bébé était mort... Je me suis, alors, réfugiée dans le bénévolat dans un orphelinat pour essayer d'oublier et d'apporter tout l'amour possible aux enfants qui ont perdu leurs parents. C'est là que je l'ai vu. Mon garçon. Et je ne pourrais pas te dire comment mais j'ai su que c'était lui. Comme si notre fils était revenu dans le corps d'un autre bébé...
Ma voix tremble. Mes yeux sont remplis de larmes et ma vue devient trouble. Je baisse la tête et m'incline plusieurs fois, devant lui.
- Merci d'accepter ! Nous avons besoin de cet argent, lui et moi. Je vais te laisser, maintenant. Nous nous reverrons, sans doute, très bientôt !
Je m'incline une dernière fois, avant de récupérer mon sac et de me diriger vers la sortie. Cette fois-ci, je l'espère, de manière définitive. Je n'aimerais pas devoir lui faire face et devoir lui parler de cet enfant perdu. J'espère qu'il ne me l'imposera pas. Même s'il en aurait tous les droits.
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Dim 28 Avr - 12:18 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ Mon cœur s’est débarrassé d’un poids qui, pendant une fraction de seconde, m’avait effrayé. Si Ella m’avait caché un enfant, je ne crois pas que je pourrais lui pardonner. Être père sans le savoir doit être l’un des pires sentiments et alors que je rêvais d’une famille avec Ella, imaginer qu’elle m’en ait privé en me le cachant serait impardonnable sans aucun doute. Mais cet enfant dont elle s’occupe est né d’une adoption et bien que je regrette de ne pas l’avoir accueilli avec la femme de ma vie, je suis rassuré de ne pas être son père biologique sans en être informé. Elle ne semble pourtant pas sereine et le doute revient au galop alors qu’elle répète la fin de ma phrase. Je fais un pas en arrière alors qu’elle me dit soudainement qu’elle va être franche avec moi. Je secoue la tête, refusant d’y croire, niant l’évidence de ce qu’elle est en train de m’avouer. Sa voix tremble, je retiens ma respiration et je ne la quitte pas des yeux alors qu’en m’annonçant que je l’avais mise enceinte, elle m’apprend que notre enfant est mort. Je ne sais pas comment réagir, mon cœur a comme cessé de battre comme je ne parviens pas à retrouver la parole ni même mon souffle. Elle me parle de son garçon comme notre fils qu’elle aurait vu à travers lui et je secoue la tête en me détournant. Je suis pris de court et tout ce que je pensais être important ne l’est plus. Elle s’incline en me remerciant et ses mots sonnent comme un au revoir. Je me tourne soudainement vers elle, je ne veux pas la voir partir, pourquoi tient-elle tant à me fuir ? Sans réfléchir, je m’interpose entre elle et la porte, mon regard est troublé, mes yeux brillent de larmes qu’on ne voit que très rarement sur mon visage.
-Ella…
Je ne dis rien, mes mains passent dans son dos et l’attirent contre moi soudainement. Je ne sais pas pourquoi mais l’étreindre, la sentir à nouveau dans mes bras a été un besoin auquel je n’ai pas pu résister. Je la serre contre moi, fort mais sans l’étouffer non plus. Je ferme les yeux et une larme solitaire coule sur ma joue. Je me sens désolé, autant qu’en colère contre cette vie qui lui a été enlevée sans que je ne l’aie jamais su. Je ne m’éloigne pas, j’ai peur de croiser son regard, de comprendre que je n’ai pas été là pour elle tout ce moment où elle n’aurait pas dû être seule.
-Laisse-moi te raccompagner chez toi, s’il-te-plaît…
Je m’éloigne finalement et la regarde enfin. Elle a tellement changé mais elle reste cette femme que j’ai connue il y a si longtemps. Ces changements m’ont-ils empêché de la reconnaître lorsqu’elle est revenue vers moi ? Ou suis-je juste un gros con incapable de reconnaître la femme qu’il a tant aimé.
-Ella je suis désolé de t’avoir oublié et… pour notre enfant… Je sais que pour toi, je ne suis sûrement qu’un moyen de faire survivre ta famille mais si moi je le fais c’est parce que je t’aime toujours. Tu es et resteras la femme de ma vie. Je ne suis pas idiot, tu comptais sûrement sur notre relation d’avant pour me faire accepter et ça a fonctionné. J’aurais voulu vivre ma vie à tes côtés, élever cet enfant avec toi… Tu n’as sûrement pas eu besoin de moi jusqu’à aujourd’hui puisque tu n’es jamais revenue mais après toi, je n’ai jamais eu personne d’aussi important dans ma vie.
-Ella…
Je ne dis rien, mes mains passent dans son dos et l’attirent contre moi soudainement. Je ne sais pas pourquoi mais l’étreindre, la sentir à nouveau dans mes bras a été un besoin auquel je n’ai pas pu résister. Je la serre contre moi, fort mais sans l’étouffer non plus. Je ferme les yeux et une larme solitaire coule sur ma joue. Je me sens désolé, autant qu’en colère contre cette vie qui lui a été enlevée sans que je ne l’aie jamais su. Je ne m’éloigne pas, j’ai peur de croiser son regard, de comprendre que je n’ai pas été là pour elle tout ce moment où elle n’aurait pas dû être seule.
-Laisse-moi te raccompagner chez toi, s’il-te-plaît…
Je m’éloigne finalement et la regarde enfin. Elle a tellement changé mais elle reste cette femme que j’ai connue il y a si longtemps. Ces changements m’ont-ils empêché de la reconnaître lorsqu’elle est revenue vers moi ? Ou suis-je juste un gros con incapable de reconnaître la femme qu’il a tant aimé.
-Ella je suis désolé de t’avoir oublié et… pour notre enfant… Je sais que pour toi, je ne suis sûrement qu’un moyen de faire survivre ta famille mais si moi je le fais c’est parce que je t’aime toujours. Tu es et resteras la femme de ma vie. Je ne suis pas idiot, tu comptais sûrement sur notre relation d’avant pour me faire accepter et ça a fonctionné. J’aurais voulu vivre ma vie à tes côtés, élever cet enfant avec toi… Tu n’as sûrement pas eu besoin de moi jusqu’à aujourd’hui puisque tu n’es jamais revenue mais après toi, je n’ai jamais eu personne d’aussi important dans ma vie.
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Dim 28 Avr - 15:46 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ Il fit ce que je redoutais le plus. Lorsque je sentis nos corps se toucher, je ne pus empêcher mes larmes de couler. Je pleurais, cependant, silencieusement. J'avais besoin de ce contact. Je m'en rends compte désormais. Et j'avais peur de cela. Peur de le désirer encore. Peur de vivre dans le passé.
Le bonheur c'est oublier le passé, vivre le présent et souhaiter un avenir bien meilleur.
J'ai entendu cette phrase, bon nombre de fois. Mais je ne suis pas d'accord. Tout n'est pas si simple. Loin de là. Derrière l’incapacité à tourner la page se cache une difficulté à "rompre", à "partir". Les psychanalystes l’apparentent à l’angoisse infantile de la rupture avec la mère, premier deuil auquel l’enfant est confronté. Quand ce deuil n’a pas été correctement assimilé, on cherchera, à travers la régression, à se replonger dans cette relation fusionnelle, soit parce que l’on a le sentiment d’en avoir été privé, soit parce que, au contraire, on n’en est jamais sorti. L’absence, réelle ou symbolique, du père en est souvent la cause. En effet, c’est lui qui, en s’interposant dans la relation mère-enfant, incite ce dernier à sortir de cette fusion pour se tourner vers le reste du monde. Et c’est donc lui qui, indirectement, l’aide à s’inscrire dans le présent et à se projeter vers l’avenir. Qu’il vienne à manquer, et l’enfant restera "collé" symboliquement à sa mère. Adulte, il vivra avec l’idée qu’« avant, c’était toujours mieux ». Vraiment ?
Je tente de sécher rapidement mes larmes lorsqu'il s'écarte un peu de moi mais il se rendra vite compte de l'état dans lequel je suis. Mes joues sont rouges et mes yeux gonflés. La vie se montre assez difficile, en ce moment, pour moi et retrouver le seul homme que j'ai pu aimer depuis toujours ne m'aide en rien. Je renifle un coup avant de tousser légèrement. La tête toujours tournée et baissée, pour ne pas qu'il me voit dans cet état, je décide de prendre la parole. Même si ma voix résonne de manière incertaine et tremblotante.
- Ta vie est extraordinaire, Kwang Min. Ne gâche pas tout en restant accroché au passé. Tu devrais aller de l'avant. Rencontrer une jolie jeune femme, l'épouser, fonder une famille et poursuivre ta prospérité au sein de ta carrière. Je déglutis, le regarde quelques secondes avant de détourner, à nouveau, les yeux. Gênée. Si tu y tiens tant, tu peux me raccompagner...
Le bonheur c'est oublier le passé, vivre le présent et souhaiter un avenir bien meilleur.
J'ai entendu cette phrase, bon nombre de fois. Mais je ne suis pas d'accord. Tout n'est pas si simple. Loin de là. Derrière l’incapacité à tourner la page se cache une difficulté à "rompre", à "partir". Les psychanalystes l’apparentent à l’angoisse infantile de la rupture avec la mère, premier deuil auquel l’enfant est confronté. Quand ce deuil n’a pas été correctement assimilé, on cherchera, à travers la régression, à se replonger dans cette relation fusionnelle, soit parce que l’on a le sentiment d’en avoir été privé, soit parce que, au contraire, on n’en est jamais sorti. L’absence, réelle ou symbolique, du père en est souvent la cause. En effet, c’est lui qui, en s’interposant dans la relation mère-enfant, incite ce dernier à sortir de cette fusion pour se tourner vers le reste du monde. Et c’est donc lui qui, indirectement, l’aide à s’inscrire dans le présent et à se projeter vers l’avenir. Qu’il vienne à manquer, et l’enfant restera "collé" symboliquement à sa mère. Adulte, il vivra avec l’idée qu’« avant, c’était toujours mieux ». Vraiment ?
Je tente de sécher rapidement mes larmes lorsqu'il s'écarte un peu de moi mais il se rendra vite compte de l'état dans lequel je suis. Mes joues sont rouges et mes yeux gonflés. La vie se montre assez difficile, en ce moment, pour moi et retrouver le seul homme que j'ai pu aimer depuis toujours ne m'aide en rien. Je renifle un coup avant de tousser légèrement. La tête toujours tournée et baissée, pour ne pas qu'il me voit dans cet état, je décide de prendre la parole. Même si ma voix résonne de manière incertaine et tremblotante.
- Ta vie est extraordinaire, Kwang Min. Ne gâche pas tout en restant accroché au passé. Tu devrais aller de l'avant. Rencontrer une jolie jeune femme, l'épouser, fonder une famille et poursuivre ta prospérité au sein de ta carrière. Je déglutis, le regarde quelques secondes avant de détourner, à nouveau, les yeux. Gênée. Si tu y tiens tant, tu peux me raccompagner...
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Dim 28 Avr - 21:40 Citer EditerSupprimer
Outfit ~Dans l’étreinte, j’ai l’impression qu’Ella pleure mais peut-être n’est-ce qu’une impression… Je la serre un peu plus fort contre moi et j’espère qu’elle va bien. J’ai l’impression de ne rien faire correctement alors que je viens de la retrouver. Elle s’éloigne, cette femme qui allait devenir mère avant de perdre son enfant… non notre enfant… Elle a dû tellement souffrir, elle a dû en baver et elle ne m’a pas laissé être là pour elle et c’est mon plus grand regret actuellement. J’aurais eu envie d’être là pour elle et quand elle baisse la tête, je passe une main sur sa joue pour voir son visage meurtri par les larmes. Je lui dis que je l’aime et sa réponse me blesse à mon tour.
-Tu es la jolie jeune femme que j’ai rencontré Ella ! C’est toi que j’aurais voulu épouser, c’est toi que je veux toujours épouser ! Tu ne peux pas me dire ça alors que tu sais que ça a toujours été toi la femme de ma vie.
Je déclare ces mots en me redressant et un petit silence s’écoule avant qu’elle accepte que je la raccompagne. Je hoche la tête et prends sa main dans la mienne avec une douceur que j’ai toujours eue avec elle. Je l’emmène dans mon garage où se trouvent rangées deux voitures luxueuses. Je sors la clé d’une d’entre elle et la déverrouille avant d’ouvrir la portière côté passager pour laisser Ella s’installer avant de moi-même m’asseoir côté conducteur.
-Où est-ce que tu habites ?
-Tu es la jolie jeune femme que j’ai rencontré Ella ! C’est toi que j’aurais voulu épouser, c’est toi que je veux toujours épouser ! Tu ne peux pas me dire ça alors que tu sais que ça a toujours été toi la femme de ma vie.
Je déclare ces mots en me redressant et un petit silence s’écoule avant qu’elle accepte que je la raccompagne. Je hoche la tête et prends sa main dans la mienne avec une douceur que j’ai toujours eue avec elle. Je l’emmène dans mon garage où se trouvent rangées deux voitures luxueuses. Je sors la clé d’une d’entre elle et la déverrouille avant d’ouvrir la portière côté passager pour laisser Ella s’installer avant de moi-même m’asseoir côté conducteur.
-Où est-ce que tu habites ?
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Dim 28 Avr - 22:50 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ Peut-être que je n'ai pas assez dit combien je l'aimais, auparavant. J'ai un secret que j'ai caché depuis tout ce temps. Et ce soir, je lui ai révélé une partie de ce secret. Mais il ignore encore où et comment ça a commencé. Je ne me souviens pas, mais je me dirige avec lui, jusqu'à son garage. Silencieuse. Ses précédentes paroles résonnent dans ma tête. Tout ce qu'il a pu me dire, me confier, me hurler, me murmurer... Tout me revient. Il vient de me dire qu'il m'aimait encore ou bien ais-je rêvé ? Il semblait dire que je possédais toujours le titre de femme de sa vie. Lui aussi. L'homme de ma vie. Il dit vouloir m'épouser, encore et toujours. Serait-il même prêt à élever mon garçon avec moi ou bien ais-je encore une fois rêvé ?
Je suis toujours aussi curieuse. Malgré les années qui sont passées. Cela ne semblait pas être de l'amour mais peut-être que je me suis trompée, après tout. Peut-être qu'il était tout simplement confus. Triste. J'aimerais lui dire : Tiens-moi maintenant sans t'inquiéter. Si ton coeur bat, l'amour est juste. Je vais alors tout t'avouer. Je suis à côté de toi. Pour toujours, cette fois. Mais est-ce bien raisonnable ? Pourquoi est-ce que je l'évite, dans ce cas ? Je me demande si je peux le faire.
Discrètement, je me frappe la poitrine, alors qu'il fait le tour de sa voiture pour y monter maintenant que j'y suis assise. Ce cœur battant qui hurle dans ma poitrine. Nous étions loins l'un de l'autre mais peut-être que cela peut s'arranger ? Je veux l'aimer autant que lui semble le pouvoir encore. Mais puis-je, seulement, laisser confesser mon coeur ? J'ai caché mon amour mais je l'aime toujours, bien évidemment.
- Te souviens-tu du quartier où mon père travaillait avec sa roulotte ? J'y ai trouvé un toit.
Je sais bien que s'il s'en souvient, il risque de juger, une nouvelle fois, ma nouvelle vie. Ce quartier est loin d'être fameux. Surtout pour une femme et un enfant.
Je suis toujours aussi curieuse. Malgré les années qui sont passées. Cela ne semblait pas être de l'amour mais peut-être que je me suis trompée, après tout. Peut-être qu'il était tout simplement confus. Triste. J'aimerais lui dire : Tiens-moi maintenant sans t'inquiéter. Si ton coeur bat, l'amour est juste. Je vais alors tout t'avouer. Je suis à côté de toi. Pour toujours, cette fois. Mais est-ce bien raisonnable ? Pourquoi est-ce que je l'évite, dans ce cas ? Je me demande si je peux le faire.
Discrètement, je me frappe la poitrine, alors qu'il fait le tour de sa voiture pour y monter maintenant que j'y suis assise. Ce cœur battant qui hurle dans ma poitrine. Nous étions loins l'un de l'autre mais peut-être que cela peut s'arranger ? Je veux l'aimer autant que lui semble le pouvoir encore. Mais puis-je, seulement, laisser confesser mon coeur ? J'ai caché mon amour mais je l'aime toujours, bien évidemment.
- Te souviens-tu du quartier où mon père travaillait avec sa roulotte ? J'y ai trouvé un toit.
Je sais bien que s'il s'en souvient, il risque de juger, une nouvelle fois, ma nouvelle vie. Ce quartier est loin d'être fameux. Surtout pour une femme et un enfant.
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Mer 1 Mai - 16:29 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ Peut-être qu’Ella ne me croit pas quand je lui avoue mon amour. Elle a de quoi douter : nous ne nous sommes plus vu depuis des années, je ne l’ai pas reconnue quand nous nous sommes retrouvés. Je me demande comment j’ai pu être suffisamment con pour ne pas me rappeler de ce visage. Qui oublierait les traits de la femme de sa vie ? Je me suis souvenu d’elle et ces sentiments que j’avais enfoui pour ne jamais m’en rappeler ont à nouveau explosés dans mon cœur pour être plus puissants encore que dans le passé. Je vois qu’Ella est troublée, je le suis tout autant qu’elle car en la retrouvant, en retrouvant mon amour pour elle, j’ai aussi appris que j’avais perdu un enfant dont je ne connaissais même pas l’existence. Se savoir père sans l’être est un sentiment douloureux et je crois n’avoir jamais été traversé par la pensée que ça puisse m’arriver. Quand ? Comment ? Pourquoi ? Toutes ces questions encombrent évidemment mes pensées mais je n’aurais pas réponse à toutes… Et je n’ose pas interroger Ella à ce sujet. Elle doit être encore plus sensible que moi à propos de cet enfant perdu.
Elle accepte que je la reconduise mais mes paroles semblent n’avoir eu aucun intérêt pour elle. Je peux la comprendre, elle m’a fui, elle a disparu, a adopté un garçon et fait sa vie sans moi dedans. Je ne sais pas vraiment si je m’attendais à ce qu’elle m’aime toujours ou pas quoiqu’il en soit, j’essaye de me faire à l’idée que je ne suis pour elle qu’une banque qui pourrait l’aider à s’en sortir. J’ai moi-même accepté, je n’ai plus qu’à accepter ces conditions, je ne crois pas que je pourrais en attendre davantage de notre relation après toutes ces années.
Je m’installe à ses côtés dans la voiture et mes doigts tapotent le volant un peu nerveusement. Je lui demande où elle habite et j’apprends qu’elle habite dans ce quartier… Là où son père travaillait. Mon nez se plisse un peu, que va-t-elle faire dans un endroit pareil pour élever un enfant ? Je démarre la voiture et quitte le garage pour me diriger vers ce quartier miteux…
-Est-ce que vous vivez bien ?? Ce n’est pas un quartier réputé et tu y vis avec un enfant…
Je ne juge pas, je n’ai jamais pris l’habitude de juger Ella et c’est une pointe d’inquiétude qui fait vibrer ma voix. C’est un endroit insécurisé et elle y laisse son garçon seul… Je suppose bien qu’elle n’a pas le choix, j’aimerais lui offrir une autre vie mais je n’ose même pas le lui proposer, je ne crois pas pouvoir supporter un refus de la part d’Ella.
Elle accepte que je la reconduise mais mes paroles semblent n’avoir eu aucun intérêt pour elle. Je peux la comprendre, elle m’a fui, elle a disparu, a adopté un garçon et fait sa vie sans moi dedans. Je ne sais pas vraiment si je m’attendais à ce qu’elle m’aime toujours ou pas quoiqu’il en soit, j’essaye de me faire à l’idée que je ne suis pour elle qu’une banque qui pourrait l’aider à s’en sortir. J’ai moi-même accepté, je n’ai plus qu’à accepter ces conditions, je ne crois pas que je pourrais en attendre davantage de notre relation après toutes ces années.
Je m’installe à ses côtés dans la voiture et mes doigts tapotent le volant un peu nerveusement. Je lui demande où elle habite et j’apprends qu’elle habite dans ce quartier… Là où son père travaillait. Mon nez se plisse un peu, que va-t-elle faire dans un endroit pareil pour élever un enfant ? Je démarre la voiture et quitte le garage pour me diriger vers ce quartier miteux…
-Est-ce que vous vivez bien ?? Ce n’est pas un quartier réputé et tu y vis avec un enfant…
Je ne juge pas, je n’ai jamais pris l’habitude de juger Ella et c’est une pointe d’inquiétude qui fait vibrer ma voix. C’est un endroit insécurisé et elle y laisse son garçon seul… Je suppose bien qu’elle n’a pas le choix, j’aimerais lui offrir une autre vie mais je n’ose même pas le lui proposer, je ne crois pas pouvoir supporter un refus de la part d’Ella.
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Mer 1 Mai - 22:25 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ Je soupire doucement lorsque je l'entends me poser cette question. Celle que j'attendais. Qui était, de toute manière, évidente. S'il ne me l'avait pas posé, je me serais, certainement, sentie blessée. Comme si ma vie ne signifiait plus rien pour lui alors qu'il me répétait le contraire depuis plusieurs minutes. Je joue avec mes doigts, nerveusement, et fixe la route tout en lui répondant, le plus sincèrement possible.
- Je n’essaye pas d’être une mère parfaite, je veux juste faire de mon mieux. Depuis que j'ai mon fils, je me remets beaucoup en question et j’essaye autant que possible de suivre mon instinct. J’ai vraiment besoin de suivre cette fameuse intuition qui me pousse depuis le début à faire ce qui me semble le plus naturel et le meilleur pour lui. Et moi, bien entendu. Mais malgré cela, j'ai été énormément jugée. Incomprise. Sur les choix que je prenais. Sur mon travail. Sur mon goût si déplacé pour l'argent. Sur mon choix de vie. Sur mon habitation. Mais je fais avec ce que je possède. Avec ce qu'il m'ait permis d'avoir. Je ne peux rien faire d'autre. Au début, les critiques et les jugements me blessaient et me faisaient perdre confiance en moi. Maintenant, j’ai bien conscience que cela ne part pas d’une mauvaise intention, la plupart du temps, mais ce serait tellement plus agréable d’être entourée de compréhension, d’écoute. Je crois qu’en tant que mère, on a juste besoin de se sentir épaulée, écoutée. On a envie d’échanger sur les sujets, sans forcément partager les mêmes convictions, juste pour le plaisir de raconter notre expérience, de se sentir moins seule aussi. Mais je ne connais, malheureusement, aucune de ces situations. Mais c'est ainsi...
Ma voix faiblit et je me rends compte que je suis, très certainement, allée trop loin dans ma réponse. Je me redresse, d'un coup, et tousse pour me reprendre. N'importe quoi de lui confier tout ça... Franchement...
- J'aimerais pouvoir vivre ailleurs mais actuellement, nous n'avons aucune autre possibilité alors nous faisons avec...
Je tousse, de nouveau, gênée. Je regarde ensuite sur ma droite et préfère désormais observer le paysage qui défile.
- Je n’essaye pas d’être une mère parfaite, je veux juste faire de mon mieux. Depuis que j'ai mon fils, je me remets beaucoup en question et j’essaye autant que possible de suivre mon instinct. J’ai vraiment besoin de suivre cette fameuse intuition qui me pousse depuis le début à faire ce qui me semble le plus naturel et le meilleur pour lui. Et moi, bien entendu. Mais malgré cela, j'ai été énormément jugée. Incomprise. Sur les choix que je prenais. Sur mon travail. Sur mon goût si déplacé pour l'argent. Sur mon choix de vie. Sur mon habitation. Mais je fais avec ce que je possède. Avec ce qu'il m'ait permis d'avoir. Je ne peux rien faire d'autre. Au début, les critiques et les jugements me blessaient et me faisaient perdre confiance en moi. Maintenant, j’ai bien conscience que cela ne part pas d’une mauvaise intention, la plupart du temps, mais ce serait tellement plus agréable d’être entourée de compréhension, d’écoute. Je crois qu’en tant que mère, on a juste besoin de se sentir épaulée, écoutée. On a envie d’échanger sur les sujets, sans forcément partager les mêmes convictions, juste pour le plaisir de raconter notre expérience, de se sentir moins seule aussi. Mais je ne connais, malheureusement, aucune de ces situations. Mais c'est ainsi...
Ma voix faiblit et je me rends compte que je suis, très certainement, allée trop loin dans ma réponse. Je me redresse, d'un coup, et tousse pour me reprendre. N'importe quoi de lui confier tout ça... Franchement...
- J'aimerais pouvoir vivre ailleurs mais actuellement, nous n'avons aucune autre possibilité alors nous faisons avec...
Je tousse, de nouveau, gênée. Je regarde ensuite sur ma droite et préfère désormais observer le paysage qui défile.
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Dim 5 Mai - 16:45 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ Je ne pensais pas que lui poser cette question amènerait une telle réponse. Je ne peux pas vraiment la regarder lorsqu’elle débite toutes ces paroles déstabilisantes, je ne peux que lui jeter quelques coups d’œil alors qu’elle ne fait que fixer la route. Elle ressent tellement de choses et avec tout ça, elle est toute seule… Je l’écoute sans la couper mais je retiens chacun de ses mots. Ella a toujours été la femme que je peux écouter pendant des heures sans m’en lasser et ça n’a toujours pas changé. Avoir une vie comme la sienne en élevant un enfant en plus et en étant toujours toute seule. Elle a changé, ça saute aux yeux. Elle est plus mature, être mère de ce garçon l’a changée. Sa voix faiblit, je tourne la tête pour la regarder alors qu’elle se redresse en toussant pour reprendre contenance. Je me doute qu’elle aimerait offrir la plus confortable des vies à son enfant, je ne peux pas douter de ses bonnes intentions pour la vie de son petit garçon mais est-ce qu’elle pourra seulement un jour y arriver avec les dettes qui pèsent constamment sur ses épaules ? Je tends ma main libre et la pose sur la sienne pour la serrer doucement sans quitter la route du regard.
-Tu sais si tu veux… Je peux être là pour toi… Tu n’es plus obligée d’être seule…
Je me racle la gorge, je ne suis pas très à l’aise non plus, il y a une sorte de gêne entre nous et j’ai la sensation qu’il y a tellement de choses que j’aimerais lui dire mais je ne peux pas… Je me rends compte que tenir sa main est un peu déplacé et je la lâche un peu précipitamment avant de remettre rapidement mes cheveux en place.
-Je sais que tu n’es pas venue pour me retrouver moi, pour renouer les liens ou quoi que ce soit. Je sais que tout ce qui t’intéresse, c’est ma participation à ce documentaire et je le ferais. Pour toi.
Je ne devrais rien demander de plus, ce n’est pas ce qu’elle veut et je l’ai très bien compris. Mais je ne peux pas m’empêcher de ressentir du regret, c’est plus fort que moi, j’aurais envie de la revoir tous les jours… Nous arrivons jusqu’au quartier où elle habite et je me gare devant chez elle une fois qu’elle m’a guidé avant de couper le moteur. Je me tourne vers elle et reste quelques secondes silencieux. Je sors mon téléphone et, à l’aide du numéro qu’elle m’a donné plus tôt, je lui envoie un message pour qu’elle ait le mien.
-Si jamais tu as besoin d’aide… Quelle que soit la raison… Appelle-moi ?
-Tu sais si tu veux… Je peux être là pour toi… Tu n’es plus obligée d’être seule…
Je me racle la gorge, je ne suis pas très à l’aise non plus, il y a une sorte de gêne entre nous et j’ai la sensation qu’il y a tellement de choses que j’aimerais lui dire mais je ne peux pas… Je me rends compte que tenir sa main est un peu déplacé et je la lâche un peu précipitamment avant de remettre rapidement mes cheveux en place.
-Je sais que tu n’es pas venue pour me retrouver moi, pour renouer les liens ou quoi que ce soit. Je sais que tout ce qui t’intéresse, c’est ma participation à ce documentaire et je le ferais. Pour toi.
Je ne devrais rien demander de plus, ce n’est pas ce qu’elle veut et je l’ai très bien compris. Mais je ne peux pas m’empêcher de ressentir du regret, c’est plus fort que moi, j’aurais envie de la revoir tous les jours… Nous arrivons jusqu’au quartier où elle habite et je me gare devant chez elle une fois qu’elle m’a guidé avant de couper le moteur. Je me tourne vers elle et reste quelques secondes silencieux. Je sors mon téléphone et, à l’aide du numéro qu’elle m’a donné plus tôt, je lui envoie un message pour qu’elle ait le mien.
-Si jamais tu as besoin d’aide… Quelle que soit la raison… Appelle-moi ?
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Mar 7 Mai - 21:07 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ Je pensais que j'en aurais fini de mon passé. De ces souvenirs qui continuent, toujours, de me ronger de l'intérieur. Mais la réalité est bien loin de cette fiction. Malheureusement. Et je viens d'ouvrir une partie de mon coeur, de ma souffrance, de mes peurs et de mes regrets à Kwang Min. L'homme que je ne voulais plus revoir. L'homme qui a bouleversé ma vie et qui l'a rendu si belle lorsque nous étions plus jeunes. Mais aussi l'homme qui rend ma vie actuelle si pathétique. Je sens sa main se poser sur la mienne et, surprise, je regarde nos mains. Que fait-il, là, au juste ? Je reste fixée sur nos peaux qui se touchent et ne sais comment je dois réagir. Ni ce que je peux dire à de tels aveux de sa part. Il finit par couper le contact et ce qu'il dit ensuite me fit soupirer sans que je ne réponde. Après tout, à quoi bon ? Il n'a, sans doute, pas tort. Si ? Non ? Je n'en sais rien. Tout ce que je sais, c'est qu'il est temps pour moi de rentrer et de retrouver mon rôle de mère. Ne serait-ce qu'un peu. Car il faut bien avouer qu'actuellement, je suis loin d'être la mère rêvée. Et cela me fait peur.
- Nous y voilà... dis-je, en remarquant mon chez moi.
J'allais le remercier et quitter sa voiture mais je le sens et l'entends me retenir. Je me tourne donc vers lui et le vois prendre son téléphone. Que fait-il ? Je comprends, ensuite, son geste lorsqu'il l'explique avec des mots. Je suis assez surprise mais aussi touchée. Il ne se rend vraiment compte de rien. Il n'a pas changé pour ça. J'en viens à devenir taquine.
- Y compris pour nous faire à manger quand la motivation me quitte ? dis-je avant de lâcher un rire sincère. L'un des rares que j'ai pu avoir depuis le décès de mon père. Je plaisante, ne t'inquiète pas. Je n'abuserais jamais de ta gentillesse surtout que tu n'as jamais été bon cuisinier ! Mais je prends note et peut-être que je te contacterais, oui ! Sait-on jamais...
Je lui adresse un petit sourire puis quitte sa voiture après l'avoir tout de même remercié. Je me dirige jusqu'à mon chez moi mais me retourne une dernière fois pour regarder la voiture d'où je viens de descendre. Comme si tout n'était qu'un rêve. Je souffle doucement puis coupe cette rêverie en passant la porte. Il est temps de revenir au présent et de laisser le passé derrière moi. Du moins, pour ce soir...
- Nous y voilà... dis-je, en remarquant mon chez moi.
J'allais le remercier et quitter sa voiture mais je le sens et l'entends me retenir. Je me tourne donc vers lui et le vois prendre son téléphone. Que fait-il ? Je comprends, ensuite, son geste lorsqu'il l'explique avec des mots. Je suis assez surprise mais aussi touchée. Il ne se rend vraiment compte de rien. Il n'a pas changé pour ça. J'en viens à devenir taquine.
- Y compris pour nous faire à manger quand la motivation me quitte ? dis-je avant de lâcher un rire sincère. L'un des rares que j'ai pu avoir depuis le décès de mon père. Je plaisante, ne t'inquiète pas. Je n'abuserais jamais de ta gentillesse surtout que tu n'as jamais été bon cuisinier ! Mais je prends note et peut-être que je te contacterais, oui ! Sait-on jamais...
Je lui adresse un petit sourire puis quitte sa voiture après l'avoir tout de même remercié. Je me dirige jusqu'à mon chez moi mais me retourne une dernière fois pour regarder la voiture d'où je viens de descendre. Comme si tout n'était qu'un rêve. Je souffle doucement puis coupe cette rêverie en passant la porte. Il est temps de revenir au présent et de laisser le passé derrière moi. Du moins, pour ce soir...
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Re: Let me enter your life. ft Park Kwang Min | Dim 12 Mai - 2:16 Citer EditerSupprimer
Outfit ~ Je ne sais pas pourquoi je l’ai proposé de m’appeler, pourquoi le ferait-elle de toute façon ? Je ne comprends pas ce qu’il m’est passé par la tête… Je la vois rire, je pourrais presque mal le prendre parce que j’étais sincère et qu’elle n’a fait que plaisanter. Je l’ai peut-être mérité, peut-être que non, je n’en sais rien. Je suis visiblement le seul à vouloir retrouver ce qu’on a perdu mais c’est utopie… je suppose… Elle me sourit et je la suis du regard alors qu’elle sort de la voiture. J’aurais voulu rencontrer l’enfant, j’aurais voulu l’accompagner jusqu’à sa porte… Je voudrais seulement savoir qu’elle ne jettera pas mon numéro en rentrant, je voudrais juste avoir la certitude qu’elle m’appellera. Je la suis des yeux alors qu’elle disparaît dans le bâtiment et j’espère la revoir, bientôt.
Mais elle ne m’a pas appelé.
Non, elle ne m’a jamais appelé et aujourd’hui, il y a une réunion pour ce fameux documentaire et je sais qu’elle sera là. Pourquoi ne m’a-t-elle pas appelé ? La raison est simple : elle n’a pas besoin de moi. Le message est dorénavant limpide, je l’ai retrouvée, mais je l’ai perdue il y a déjà bien trop longtemps. Je n’aurais pas dû me fier à l’espoir. Il est trop tard pour espérer quoi que ce soit et j’en ai beaucoup souffert malgré moi. Une heure près d’Ella m’a rappelé tous les sentiments que j’avais oubliés mais que je nourris pour elle depuis toujours.
Outfit + J’entre dans le bâtiment où la réunion a lieu et je ne peux m’empêcher d’être un peu nerveux. Je la vois, elle est là, avec ses longs cheveux dorés qui descendent dans son dos de façon envoûtante. Je ne peux pas détacher mon regard d’elle, je pourrais l’observer pendant des heures mais je me détourne et vais m’asseoir sur un siège plus loin en attendant qu’on nous fasse entrer dans la salle…
Mais elle ne m’a pas appelé.
Non, elle ne m’a jamais appelé et aujourd’hui, il y a une réunion pour ce fameux documentaire et je sais qu’elle sera là. Pourquoi ne m’a-t-elle pas appelé ? La raison est simple : elle n’a pas besoin de moi. Le message est dorénavant limpide, je l’ai retrouvée, mais je l’ai perdue il y a déjà bien trop longtemps. Je n’aurais pas dû me fier à l’espoir. Il est trop tard pour espérer quoi que ce soit et j’en ai beaucoup souffert malgré moi. Une heure près d’Ella m’a rappelé tous les sentiments que j’avais oubliés mais que je nourris pour elle depuis toujours.
Outfit + J’entre dans le bâtiment où la réunion a lieu et je ne peux m’empêcher d’être un peu nerveux. Je la vois, elle est là, avec ses longs cheveux dorés qui descendent dans son dos de façon envoûtante. Je ne peux pas détacher mon regard d’elle, je pourrais l’observer pendant des heures mais je me détourne et vais m’asseoir sur un siège plus loin en attendant qu’on nous fasse entrer dans la salle…
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