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tazhin kaia - at the end of hardship comes happiness

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tazhin kaia - at the end of hardship comes happiness | Dim 3 Mar - 16:42
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Tazhin Kaia
Mama said burn your biographies, rewrite your history, light up your wildest dreams
Nom : Tazhin ou plutôt Тәжин. C'est d'origine Kazakh, mais nous n'allons pas nous étaler sur les mélanges ethniques qui ont résulté en la naissance de Kaia ici, parce qu'il y en a pour un moment. C'est le nom de son père, mais ça j'imagine que tu t'en doutais.  Prénom(s) : Kaia Naïra ce qui phonétiquement est assez redondant, du coup elle s'arrête généralement à Kaia. Si on s'attarde sur les prénoms empruntés à gauche à droite auprès des grands-parents ou autres joyaux et traditions familiales, son nom entier est donc Kaia Naïra Inzhu Bahar Tazhin-Seo. Yeah that's a mouthful even for the braves. Surnom(s) :  Étant donné qu'elle a un prénom très court, il est difficile de trouver une pléthore de surnoms qui en dérivent. Dans la famille ils ont tendance à la surnommer Kaz, ne me demande pas pourquoi, je n'en sais rien,c'est son frère ainé qui a lancé le truc. Sinon les gens y vont généralement de leur petite fantaisie au gré de leur inspiration parce que de manière générale Kaia n'est pas contraire et se fiche un peu des surnoms qu'on lui donne. Son père l'a longtemps surnommé Pumpkin, sa mère a toujours préféré Toots. Son grand-frère préférait Short Stuff ou Half-Pint et son petit frère aimait mieux Peach... bref, fais ce que tu veux, le tout est qu'elle arrive encore à se reconnaitre et on est bon. Sinon Kaia franchement c'est pas trop mal.  Âge : 24 ans et toutes ses dents, enfin non il lui en manque une en fait. Si on oublie les dents de sagesse qu'on lui a retiré à treize ans. Date et lieu de naissance : Elle est née à Daegu le 19 novembre 1994, mais elle a pas mal bougé depuis. Origines : Alors c'est un peu là que ça devient compliqué parce que j'aime pas trop les fractions donc je ne donnerai pas de chiffre, mais voilà plus ou moins la situation parentale de la petite lorsqu'on revient deux générations en arrière (pas plus, on a pas la journée devant nous). Le grand-père paternel de Kaia était Kazakh d'origine, avec de nettes ascendances russes, ce qui n'est pas franchement original vu la diversité ethnique du Kazakhstan. Sa grand-mère maternelle était elle aussi Kazakh d'origines, mais, elle, avec des ascendances chinoises (ce qui encore une fois n'est pas vraiment étonnant). Mais tout deux étaient américains de nationalité. Tu sens que je veux t'embrouiller un peu ? Seul son grand-père paternel a réellement vécu au Kazaksthan cela dit. Pour ce qui est du côté maternel maintenant. Son grand-père maternel était irlandais et coréen d'origines, mais américain de nationalité. Sa grand-mère maternelle était quant à elle hollandaise d'origine en plus d'être américaine de nationalité... Bref maintenant que tu vois un peu le tableau, je te laisse aux calculs savants, moi je sens que ça va me donner mal au crâne. Nationalité : elle possède la double nationalité américaine et coréenne et n'étant pas patriote pour un sous, ne se sent ni l'un ni l'autre. Cursus universitaire : Véritable passionnée des études, Kaia a toujours été une tête et en tête de liste lorsqu'il s’agissait des notes c'est donc avec un dossier béton qu'elle entre à Yonsei à 18 ans, quittant alors ses parents qui, eux, sont alors encore à San Francisco. Elle entre alors en filière d'art et plus précisément en infographie. Elle entame dès que possible une double spécialisation en animation 3D et en post-production. Son projet long terme étant de devenir technicienne en effets spéciaux et de travailler pour la télévision ou le cinéma. Un rêve qu'elle cultive depuis toute petite, depuis la sortie en film des Seigneurs Des Anneaux suivis de près par les Harry Potter. Donner vies à des créatures fantastiques sur son écran, ça relève d'une véritable passion qui avait à l'époque commencé sur papier. Elle est plutôt douée, mais n'apprécie pas vraiment qu'on parle de ce qu'elle fait en ramenant le tout à une histoire de don naturel. Cela revient d'après elle à minimiser le travail qu'elle fournit depuis des années. Kaia c'est un peu une acharnée des études et un bourreaux de travail. Lorsqu'elle a une heure ou deux à tuer, elle s’incruste dans des cours de filières totalement différentes juste par curiosité, pour élargir son panel de connaissances. Elle aime particulièrement les cours de psycho, de musique et ceux de sciences économiques. Elle suit même parfois des cours d'informatique en se disant que c'est complémentaire à son travail artistique sur ordinateur, mais elle déteste ça sincèrement. A 22 ans, avant d'entamer son master, elle fait une pause dans ses études pour mener à bien quelques projets personnels lui tenant à cœur. Elle reprend ses études cette année et entame enfin sa première année de master. Elle prévoit déjà de se lancer dans un second master une fois celui-ci terminé, mais ça c'est du détail. Métier : On ne peut pas vraiment dire qu'elle a un boulot fixe, c'est plus du domaine de se faire un peu d'argent par-ci par là. Elle a une chaine Youtube qui lui rapporte un petit peu d'argent, mais pas assez pour en vivre. Elle donne des cours de piano de temps en temps. Ses premières années d'étude elle a travaillé un peu à la bibliothèque du campus et comme serveuse dans un restaurant pendant les week-end. Il faut dire que papa et maman veillent depuis des années maintenant à son bien être et il lui a fallut presque autant de temps pour s'y habituer. La seule chose plus ou moins constante au delà de sa chaine Youtube c'est qu'elle fait du bénévolat à l'orphelinat. Elle va jouer avec les gamins, leur apprendre le dessin, le piano, leur raconter des histoires ou les emmener en balade. Orientation sexuelle : Elle ne s'est jamais trop posé de questions à ce niveau là sincèrement et elle ne s'en pose toujours pas plus aujourd'hui, quand bien même les gens semblent avoir un besoin vital de foutre leurs congénères dans une case. Elle te dira probablement pansexuelle pour que tu lui fiche la paix et parce qu'au moins c'est assez large pour qu'on ne lui pose pas trop de question. Mais si tu veux être parfaitement exact le fait est qu'elle s'en fout, tout simplement. Elle ne sort pas avec un genre ou un sexe, elle sort avec une personne. Et si ton sexe, ton genre et ton orientation sexuelle sont les seules choses qui te définissent en tant que personne, alors tu ne l'intéresse déjà pas. Sorry sweetheart. Classe sociale : Dans le haut de la classe moyenne ? Enfin peut-être même relativement aisé en fait. Ça n'a pas toujours été le cas cela dit. Loin de là. Tu veux t'investir dans une fraternité ? yyeeeeees ♡
IDENTITY CARD
Il parait que...
Ses parents sont décédés dans un accident de voiture quelque mois après ses 4 ans. Ses parents étaient tout deux enfants uniques et seule sa grand-mère maternelle était encore en vie, mais atteinte d'Alzheimer et donc incapable de la prendre en charge. (~sshh it's a secret: Elle a appris il y a quelques années, lorsqu'elle avait cherché à en savoir plus sur l'accident et sur ses parents que s'il n'y avait pas eu d'accident, elle aurait eu un petit frère ou une petite soeur, ça lui a foutu un coup. )  + Enfant, elle passait ses journées à se dessiner sur les bras et les jambes. (~sshh it's a secret: C'est toujours le cas, c'est juste moins fréquent  + Sa première famille d'accueil provisoire consistait en une dame seule de 65 ans, Park Yeong Ja. Son ex mari était un pervers narcissique qui l'avait éloignée de sa famille et était finalement parti avec les enfants après avoir retourné ceux-ci contre elle. Seule et avec beaucoup de temps devant elle, elle s'était proposée comme famille d'accueil quelques semaines seulement après l'arrivée de Kaia en orphelinat. Au final, Yeong Ja n'aura pas été aussi provisoire que ça vu que Kaia resta en sa compagnie jusqu'à ce que Yeong Ja fasse une chute qui l'obligea à rester hospitalisée un long moment. Kaia avait alors 9 ans et fut replacée dans une nouvelle famille d'accueil provisoire. C'est là que les choses ont dérapé. (~sshh it's a secret: c'est Yeong Ja qui lui a appris le piano, les rudiments du dessin et de la peinture, ainsi que ceux de l'anglais et du mandarin  )  + Elle n'a que 11 ans et deux côtes fêlées lorsqu'elle s'enfuit de Daegu et prend le train pour Séoul avec un peu d'argent volé dans les fonds de tiroir, un maigre sac contenant toutes ses affaires et une guitare, dernier et seul héritage de sa précédente mère d'accueil. Arrivée sur la capitale, elle vit presque une semaine seule dans la rue avant de faire un malaise et de s'effondrer au beau milieu d'un parc. Elle se réveille à l'hopital et est donc rattrapée par le système qu'elle essayait pourtant de fuir. Heureusement, c'est à partir de là que les choses s'arrangent enfin pour elle. (~sshh it's a secret: elle fait partie de ses nombreux enfants orphelins qui auront été oubliés par le système ou seront tombés dans ses failles. La pauvreté de financement des secteurs d'aide sociale, le manque cruel d'assistant sociaux, l'indifférence des grandes institutions pour la surpopulation dans les centres d'accueil pour enfants et les orphelinats, les tabous qui entourent encore et toujours l'adoption dans une Corée du Sud ou les liens de sangs sont presque sacrés, la difficulté de mettre en place de réels suivis face aux nombres de cas à traiter... tant de choses qui ont fait que Kaia fait partie de ces millions d'enfants par delà le monde qui auront été placés dans un foyer violent ou mal attentionné sans que personne n'en sache rien.  + A 22 ans, elle fait une pause dans ses études et part avec son frère ainé faire le tour du monde en mode randonnées, auto-stop et camping sauvage. Ils démarrent de Shanghai, passent rapidement par Hong-Kong et Taipei et puis commence l'aventure. Ils passent par le Vietnam, le Laos, la Birmanie, le Bangladesh, le Népal d'où il s'envolent pour le Kazakhstan. Ils reprennent ensuite en passant très brièvement en Russie pour se retrouver rapidement en Ukraine. Ils passent ensuite par la Hongrie, l'Autriche, l'Allemagne, la France, la Belgique, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et l'Irlande. De là ils s'envolent pour Montréal et font un petit tour dans la région de Québec avant de redescendre vers les États-Unis où ils passeront peut-être la moitié de leur voyage. Ils traversent de Nord Est en Sud Ouest et reviennent chez eux à San Francisco, où ils passent quelques semaines en compagnie des leurs avant de reprendre la route vers Vancouver en suivant la côte Ouest des States et, arrivés à bon port, ils s'envolent une nouvelle fois vers Sapporo au Japon. Ils descendent jusqu'à Osaka en passant par Tokyo bien évidement et finalement, retrouvent leurs pénates à Séoul après 22 mois de voyage. La quasi totalité de leur voyage est documenté sur la chaine Youtube de Kaia. (~sshh it's a secret: Lorsqu'elle a démarré sa chaine Youtube à 19 ans, Kaia n'y postait que ses projets artistiques qu'ils soient personnels ou scolaires. C'était pour elle une façon ludique d'avoir un portolio. Aujourd'hui, cinq ans plus tard, la chaine est un mélange entre une chaine d'art et une chaine du type lifestyle-voyage et comptabilise 416 vidéos. Ses vlogs sont généralement en anglais et elle les sous-titres elle-même en 4 langues. (anglais-coréen-mandarin-français)    + Elle a deux frères. Un frère de deux ans son aîné, adopté lui aussi et lui aussi d'origine coréenne. Un frère de 15 ans son cadet, enfant biologique quant à lui. Son frère ainé et elle vivent en Corée, le reste de la famille est à San Francisco. Malgré la distance, c'est une famille très soudée et ils sont très proches les uns des autres. (~sshh it's a secret: San Francisco est très certainement sa ville de cœur et elle y retourne dès qu'elle en a l'occasion. Elle y a vécu de ses 11 ans à ses 18 ans. C'est de là que sont originaires ses deux parents adoptifs, bien que son père ait vécu le plus gros de sa vie à Séoul.  + Elle a un chien, un énorme samoyède nommé Aakia, qu'elle emmène quasiment partout avec elle. Se sont ses parents qui lui ont offert à ses 18 ans lorsqu'elle s'est envolée pour Séoul pour ses études. Ils espéraient qu'avoir un compagnon l'aiderait à gérer ses angoisses si jamais elle en avait alors qu'elle était loin d'eux et que son frère n'était pas disponible pour l'aider, avec le recul, il faut avouer que c'était une foutrement bonne idée. (~sshh it's a secret: Aakia est un raccourci des prénoms Aaron et Saskia qui étaient les prénoms de ses parents biologiques.) + Il y a probablement des centaines de personnes à travers le monde qui possèdent un portrait griffonné par Kaia. En effet, un de ses passe-temps favoris lorsqu'elle attend dans un lieu public c'est de sortir un quelconque emballage de bonbon ou de chocolat qu'elle garde dans son sac et de griffonner dessus une rapide esquisse ou une version un peu cartoon d'une personne qui l'entoure et lorsqu'elle s'en va, elle glisse discrètement ce dessin dans la poche ou dans le sac de la personne. Elle aime s'imaginer que si ces personnes passent une mauvaise journée, ce petit geste qui ne lui coute rien leur donneront une raison de sourire. Elle ne se fait pas d'illusion certains papiers auront probablement finis à la poubelle avant même que les gens ne voient ce qu'il y a dessus, mais c'est pas grave, s'il y en a un sur 100 qui le garde, c'est déjà une petite victoire en soi. (~sshh it's a secret: elle se ballade d'ailleurs toujours avec un sketchbook, un crayon et un marqueur, peu importe la taille du sac, c'est presque plus indispensable pour elle que son téléphone portable, c'est une dessinatrice compulsive.)  + Elle n'a jamais bu un seul verre d'alcool et sa patience pour les gens saouls est quasiment inexistante. Pour tout ce que cette fille est adorable, ne l'approche jamais avec un verre dans le nez. Non seulement elle te rembarrera vite fait, mais tu pourrais te noyer dans ton propre vomi qu'elle ne lèverait même pas le petit doigt pour t'aider. Aucune compassion, tu t'es mis là-dedans tout seul, tu t'en sortiras tout seul ou tu finiras à la morgue c'est ton problème, pas le sien. (~sshh it's a secret: Elle n'a jamais touché à la drogue non plus et n'a tiré qu'une seule fois sur une cigarette. Elle en garde un mauvais souvenir. Malgré tout, elle aime l'odeur du tabac, mais elle n'est jamais parvenu à s'expliquer pourquoi. Comme celle du tarmac chauffé par le soleil.) + A sa dernière année de bachelier, elle avait la possibilité de faire une partie de son année et un stage à l'étranger et elle en a profité pour revenir un peu plus près de sa famille et est entrée dans une école d'art réputée de Los Angeles. Bien qu'elle ait adoré son expérience là-bas en tout point, elle n'a jamais regretté d'avoir choisi Séoul pour ses études. (~sshh it's a secret: Elle ne sait toujours pas comment elle a pu être chanceuse au point d'être acceptée comme stagiaire sur le tournage d'une série américaine connue, mais elle en a encore les yeux qui pétillent quand elle en parle.) + Elle a son père au téléphone au moins trois fois semaine. La plupart des gens vous diront que c'est parce qu'elle a un vrai papa poule, mais elle vous avouera sans honte qu'elle est une véritable fifille à son papa également, du coup... (~sshh it's a secret: les quelques mois qui ont suivi son départ pour l'université, elle avait beaucoup de mal à discuter avec son père parce qu'elle sentait qu'elle ne pouvait pas lui confier ses soucis sans que celui-ci ne finisse mort d'inquiétude et prêt à prendre le prochain avion pour revenir la chercher. Apparemment sa mère a du l'empêcher de le faire pour de vrai au moins deux fois.) + De manière générale ce n'est pas une grande bavarde et pourtant, elle adore papoter toute seule ou chantonner ce qu'elle fait lorsqu'il n'y a personne autour d'elle. (~sshh it's a secret: Si elle est prise sur le fait, elle dira qu'elle parlait au chien. Une excuse qui ne fonctionne pas avec son frère qui a suffisamment de vidéos d'elle en train de causer toute seule pour l’embarrasser une fois par jour pendant des années.) + Ses deux parents sont avocats ce qu'elle a toujours trouvé démentiel lorsqu'il y avait des embrouilles à la maison. Chaque conflit dans la fratrie était réglé devant une assemblée de peluches et généralement le conflit était fini avant même de commencer parce qu'il suffisait de voir les deux parents se chamailler pour être le juge que l'atmosphère redevenait légère et joyeuse en un rien de temps. (~sshh it's a secret: Petite, elle adorait les regarder débattre et argumenter, surtout lorsque c'était pour des conneries comme qui a droit à la première douche une fois rentré ou de quelle couleur repeindre le placard à linge de l'étage.) + Elle adore manger et malgré sa petite stature elle a tendance à impressionner son entourage avec la quantité de chose qu'elle peut ingurgiter sur une seule journée. Elle a également le don de les agacer parce qu'elle mange hyper lentement, enfant ça rendait son grand frère complètement dingue. (~sshh it's a secret: son plat préféré est le double cheeseburger avec du bacon, oignons frits, sauce barbecue et une demie tonne de salade sur le côté. Mis à part ça, elle mange très peu de viande, mais est une grande amatrice de poisson et de fruits de mer. Elle est également capable de manger extrêmement piquant sans même sourciller. ) + Il vaut mieux ne pas trop se fier à son mètre 58, à son visage d'ange et à son caractère doux et presque sage, lorsqu'elle se met réellement en colère, elle peut faire un peu peur. Pas qu'elle soit le genre de personne qui explose et se laisser aller à la violence, que du contraire, ils sont peu a l'avoir jamais entendu hurler de rage, mais elle devient véritablement mauvaise, mesquine et gratuitement méchante si on dépasse les limites de sa gentillesse. Elle va s'engouffrer dans la moindre faille sans une once de remord et peut aller jusqu'à la cruauté pour les cas extrêmes. Elle est un peu rancunière. (~sshh it's a secret: En plus elle pratique la boxe depuis plusieurs années maintenant, il vaut mieux se méfier de son crochet gauche, juste au cas où... ) + Elle est ambidextre et légèrement myope. (~sshh it's a secret: Mais elle ne sait se servir de ses baguettes que de la main gauche et elle n'est pas douée pour mettre des lentilles de contact, quelle que soit la main utilisée.) + C'est une cuddle-addict qui s'assume. Elle adore qu'on lui chipote dans les cheveux, genre elle pourrait se mettre à ronronner presque. C'est un vrai nounours vivant. (~sshh it's a secret: Mais du coup c'est assez facile de savoir si elle est à l'aise avec toi et qu'elle te fait confiance parce qu'elle ne se laisse pas approcher facilement malgré tout.) +
Dis nous qui tu es !
douce, calme, taciturne, réservée, patiente, secrète, fantaisiste, à l'écoute, serviable, généreuse
Fantaisiste sans être excentrique, Kaia attire généralement plus par son aura douce et bienveillante que par ses prouesses de sociabilité. Pas que les inconnus la mettent mal à l'aise ou lui fassent peur, mais elle est de nature réservée et sera rarement l'instigatrice des premiers contacts. Elle est une oreille attentive, plus qu'une grande oratrice et adore écouter les gens parler, apprendre d'eux, de leurs vies et de leurs expériences. C'est quelqu'un d'extrêmement curieux, mais rarement de façon mal placée ou éhontée. Les potins l'intéressent peu, mais par contre elle est extrêmement observatrice et, avec les années, est devenue un très bon juge des comportements et personnalités des gens. Bien qu'elle soit particulièrement intelligente et mature, il n'est pas rare qu'au premier abord les gens la prennent pour une imbécile heureuse ou une grande naïve un peu enfantine pour son âge. C'est vrai que Kaia a parfois des réactions spontanées qu'on prêterait plus aux enfants qu'aux adultes et que son côté rêveur et fantaisiste lui donne un petit côté candide, mais ce n'est qu'une histoire de premières impressions et c'est également un système de défense. De nature tendre mais distante, Kaia met beaucoup de temps à accorder sa confiance et plus encore à s'attacher à quelqu'un. Pour beaucoup de gens elle ne sera pas plus qu'une brise qui ne fait que passer pour leur caresser le visage, laissant derrière elle une subtile odeur de cerisier et du soleil dans l'herbe. Pas qu'elle ait peur de l'engagement, loin de là. C'est une jeune femme généreuse d'elle-même, mais qui a appris the hard way que certaines personnes n'ont aucun scrupule à prendre et prendre jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien et qu'à force de partager de petits bouts de soi, on finit par faire disparaitre la personne qu'on est au profit de celle que le monde voudrait qu'on soit. Pour tout ce qu'elle aime partager son savoir, qui est parfois titanesque, Kaia est également relativement pudique dans le sens ou partager son expérience ne la dérange pas tant que cela ne l'oblige pas à partager son intimité. Secrète, elle ne se confie pas facilement diront nous. Et nous avons bien dit pudique, pas prude. Ça non, ça ça va en fait.

passionnée, ambitieuse, travailleuse, maligne, persévérante, rêveuse, adulte, perfectionniste
C'est peut-être parce qu'elle a été obligée de grandir beaucoup trop vite que Kaia s'accroche à ce qui lui reste de son âme d'enfant, mais ce qui est certain c'est que la passion, la fantaisie, la créativité et le rêve font partie intégrante de sa personnalité et son monde de fonctionnement. Elle ne partait pourtant pas gagnante dans la vie, mais déjà toute jeune elle n'était pas du genre à baisser les bras, pas du genre à faire des choses à moitié. C'est une passionnée dans l'âme et une des choses qui la tracasse le plus dans la vie désormais c'est le temps, de manquer de temps pour tout essayer, tout découvrir, tout apprendre. Elle s'intéresse à tout, se passionne d'un rien et ne se lasse que de peu de choses. Ce qui en fait quelqu'un de très occupé, mais également d'assez facile à contenter. Ramenée du fond du gouffre par une famille aimante, elle se permet à nouveau de voir les choses en grand et ne ménage pas ses efforts pour obtenir ce qu'elle veut. Un tantinet butée, mais surtout bourreau de travail et véritable acharnée, elle se permet depuis quelques années d'être ambitieuse, peu importe ce que les gens peuvent bien en penser. Elle a encore parfois un peu de mal à avoir confiance en elle ou en l'avenir, mais elle fait de son mieux pour éviter de se laisser aller au défaitisme trop longtemps et se sert souvent du boulot pour se changer les idées. Perspicace, maligne et surtout dotée d'une mémoire phénoménale, elle a toujours excellé dans les études et a toujours placé la barre très haute. Avant tout pour elle-même, mais elle doit bien avouer qu'une fois lancée dans un projet qui lui tient particulièrement à cœur il lui arrive également de mettre la barre fort haute pour ceux qui l'entourent aussi. Ce qui n'est pas toujours très juste et peut parfois lui donner des allures de tyran. C'est que la donzelle est perfectionniste et elle ne cautionne pas d'être entourée de tirs au flan. Heureusement, elle a des gens sur qui compter pour l'aider à garder la tête froide et lui ramener les pieds sur terre ce qui au final en fait quelqu'un de plus humble qu'il y parait et surtout de peu orgueilleux. Il lui faut donc parfois un peu de temps, mais lorsqu'elle se rend compte qu'elle est en tort ou qu'elle a été trop dure ou injuste avec son entourage, elle n'est pas du genre à se défiler pour les excuses. S'il lui arrive donc parfois de s'égarer et de commettre des erreurs, elle les assumera jusqu'au bout et, par sa tendance à pratiquer l'introspection, finira toujours par retrouver le chemin de la tolérance, de l'ouverture d'esprit et de l'indulgence.

angoissée, sensible, lunatique, cynique, franche, loyale, rancunière
Si Kaia semble donc être de manière générale un petit rayon de soleil avec beaucoup de choses à partager et beaucoup de sourires et de bonne humeur à offrir, elle a malgré tout une sorte de fragilité qui lui colle à la peau. Quelque chose qu'elle n'apprécie que peu et gère parfois très mal, car même si elle fait de son mieux pour le cacher, il n'y a pas vraiment besoin de bien la connaitre pour sentir cette sensibilité chez elle. Toutefois, ils ne sont pas très nombreux à savoir à quel point la brèche est profonde. Sujette depuis l'enfance à des cauchemars, mais surtout à de violentes crises d'angoisse, elle n'est pas nécessairement peureuse, mais il lui arrive de tomber dans des états d'anxiété importante. C'est quelque chose avec lequel elle vit et dont elle ne parvient pas à se défaire et ce malgré les heures et les heures de thérapie déjà accumulées. Elle a tout essayé, la méditation, le yoga, les exercices de respiration, la psychologie comportementale, l'auto-hypnose,... c'est comme ça, elle est parfois submergée par une appréhension dont elle ne parvient pas à trouver l'origine, une sorte de peur fantôme qui la laisseront tremblante, haletante et abattue dans un coin. C'est quelque chose qu'elle a accepté depuis quelques années seulement et elle en a fini de se battre contre. Elle se rassure simplement en se disant que les crises d'angoisses vont et viennent, finissent toujours par passer. Qu'elle a survécu à plus de choses que la moitié des gens de son âge et qu'elle s'en sortira une fois de plus. Ses humeurs sont assez changeantes ce qui n'est pas un problème en soi pour elle tant qu'elle n'est pas dans le bas de la vague. Arrivée à un certain point de nervosité, de fatigue et de négativité, Kaia n'a plus grand chose de la douce enfant qui sourit au soleil. Elle n'est pas étrangère à la dépression et peut rapidement se retrouver enfermée dans sa tête, dans le poisseux de ses pensées sombres et elle peut alors faire preuve d'un pessimisme et d'un cynisme aux antipodes de sa personnalité habituelle. Mais si Kaia a bien démontré quelque chose dans sa vie c'est que quelle que soit la hauteur de la chute, elle tombe bien souvent pour mieux se relever. Et puis désormais, elle a une famille sur qui compter pour amortir la chute, mais également l'aider à remonter la pente et s'il y a bien quelque chose en quoi elle ne s'était jamais permis de croire auparavant c'est bien ça: la famille et l'existence d'un amour pur et inconditionnel. Un amour qui existe malgré les liens de sang.
C'est peut-être parce qu'elle se sait vulnérable qu'elle met du temps à accepter des gens dans sa bulle et dans son intimité, qu'elle met du temps à faire confiance. Toutefois, le jeu en vaut la chandelle parce que non contente d'être quelqu'un d'entier, Kaia est également quelqu'un de loyal et d'attentionné. Franche et honnête, elle est le genre d'amie qu'on peut réveiller à trois heures du matin parce qu'on a fait un cauchemar et qui se ramènera chez toi avec tes snacks préférés, des films à regarder, des couvertures toutes douces et beaucoup de bienveillance. C'est peut-être parce qu'elle a un tel code de conduite qu'elle attend de ceux qu'elle aime de partager ce minimum de moralité et supporte donc très mal la malveillance, le mensonge et la trahison. Elle n'est pas facile à froisser et pas du genre à dramatiser ou à en faire des tonnes de choses parfaitement anodines, tout comme elle fait toujours de son mieux pour se rappeler que tout le monde fait des erreurs, elle la première. Mais c'est un fait, une fois que c'est allé trop loin, elle devient rancunière et pas d'une façon sympathique. Elle n'est pas nécessairement  étrangère aux secondes chances, mais elle n'en accorde jamais une troisième.

KODA
Euh je sais pas trop quoi dire... j'aime les beignets de calamar frits et les infusions citron-gingembre ? ♡ Je suis à mi chemin entre la vingtaine et la trentaine, enfin plus ou moins. Je tente aujourd'hui de me relancer dans le rp après trois ans de totale disparition de la toile rpgique qu'elle soit asiatique ou occidentale. Les smiley qui me résument le mieux sont:  :aah:  :yiha:  :crazy:  :hi:  :plz:  :heart: (mais promis je suis pas cyclothymique... presque pas) Et eum finalement j'ai pas vraiment trouvé mon bonheur dans les pré-liens ou les scénarios, désolée, mais du coup j'espère que ce personnage plaira malgré tout.  :plz:  Bisous tout doux sur tes joues  :heart:  :heart:  :heart:

Si ton personnage est inventé, remplis ce petit code :
Code:
<taken>aya shalkar</taken> ⇝ [url=profil]tazhin kaia[/url]

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Re: tazhin kaia - at the end of hardship comes happiness | Dim 3 Mar - 16:43
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Ohana means family
This is my family. I found it, all on my own. It's little, and broken, but still good. Yeah, still good.

aaron & saskia
Il y a des étoiles sur ses collants. Des étoiles en fil argenté sur un ciel de coton bleu nuit. Ses petits pieds, dans d'aussi petites Converse jaunes, frappent sur le bitume chaud tandis qu'elle tente d'imiter les gigantesques enjambées de son père. Elle saute et court en canard plus qu'elle ne marche et ses longs cheveux couleur d'ébène virevoltent sur le rythme joyeux de ses pas. Peut-être un peu aussi sur celui de la brise tiède d'un été qui s'annonce déjà radieux. Les rues fourmillent, prises d'assaut par des coréens pressés de rentrer chez eux ou simplement contents et bien décidés à profiter des derniers rayons rosés du soleil qui, tout doucement, va se coucher. Le bruit de la ville est presque agréable lorsque l'humeur générale est au beau fixe. Chacun y va de son gazouillis, elle aussi. Elle baragouine des sons sans signification, un savant mélange du coréen de son père et du néerlandais de sa mère. Elle rajoute parfois un nuage d'anglais, parce que c'est comme ça à la maison et au final, comme tous les jours, elle aura quitté l'école maternelle sans que l’institutrice n'ait compris le moindre mot à son charabia. Mais peu importe, l'homme qui lui tient fermement la main semble la comprendre lui. Ou alors il fait bien semblant. Il sourit de toutes ses dents et rigole dans sa barbe inexistante de temps en temps. Il est radieux. Plus encore que l'été qui timidement s'installe. Il est heureux sur ce chemin qu'ils empruntent si souvent main dans la main, qu'ils connaissent par cœur maintenant. Lorsqu'il détache son regard du petit spectacle qu'est sa fille, ses yeux trouvent d'un clin d’œil leur prochaine étape. Une vitrine de fleuriste, pastelle et colorée, devant laquelle la petite finit toujours par s'arrêter. On lui a apprit à ne pas poser ses petites mains agiles sur le carreau, mais son nez en est bien souvent si proche qu'on se demande comment elle fait pour voir par delà la buée qu'elle crée. C'est le même cirque à chaque fois, ils y restent toujours au moins cinq minutes, ils attendent que la gentille vendeuse renvoie à Kaia son sourire et puis ils reprennent la route. Ils n'ont qu'un peu plus d'un kilomètre à parcourir entre la station de métro et le cabinet, mais les arrêts sont nombreux. Ils ne sont pas vraiment pressés, ils ont au moins ça pour eux. Toutefois, la fleuriste et le chien du monsieur qui vend des tteokbokki sont les derniers arrêts avant qu'ils n'arrivent à destination. Les portes du cabinet à peine en vue, que le petit bout de chou en collants étoilés et veste ocre sautille et piaille, tentant vainement de se défaire de la poigne de son père, prête à courir. Avant, elle se ruait vers l'ascenseur en fanfares et tambours et puis on lui a appris les bonnes manières alors, depuis, elle s'arrête à la réception et s'incline presque gracieusement face à la réceptionniste. Elle lui adresse un "Hallo" néerlandais pas vraiment traditionnel, mais apparemment apprécié si on s'en réfère au doux sourire que lui rend Ga Won. C'est à ce moment là et seulement à ce moment là que Kaia trotte jusqu'à l'ascenseur, appuie fièrement sur le bouton d'appel et se met à danser face à son reflet dans les portes d'acier en attendant que celles-ci s'ouvrent. Elle sait où elle va. Au troisième étage, retrouver sa maman. Sa voix atteint des aigus qui pourraient être désagréables pour des oreilles si elle n'avait pas récemment appris à contrôler le volume de sa voix alors qu'elle sort de l’ascenseur en furie et saute dans les bras de sa mère qui l'attend au bout du couloir. Cela dit, les bureaux autour d'eux sont déjà vides, ce n'est pas comme si son excitation bruyante aurait pu gêner quelqu'un. Il est l'heure de manger, ils ont ramené de la soupe et du riz aux fruits de mer. Avec un supplément de brocolis vapeurs. Parce que Kaia semble être la seule enfant de 4 ans qui adore manger du vert. Qui adore fréquenter les cabinets d'avocats aussi. Ou du moins celui-ci. Parce que ça veut dire qu'ils passeront un peu de temps ensemble, même si ce n'est que le temps d'un repas, que ce n'est pas beaucoup, parce que maman a encore beaucoup de travail pour ce soir. Les horaires très chargés de ses deux parents lui auront appris à profiter de chaque moments passés ensemble. Parce qu'elle ne le sait peut-être pas encore, mais un jour, il n'y en aura plus.

yeong ja & miso le chat
Il y a des renards sur son pantalon de pyjama et une licorne sur le t-shirt. C'est vert et orange, c'est pas très joli ensemble, mais le pantalon avec les licornes est au lavage après un accident de sauce soja. Ses pieds nus ne font pas un bruit sur le parquet et la mènent dans une toute petite cuisine éclairée par le soleil qui brille, déjà haut dans le ciel, au travers de deux gigantesques fenêtres. Lorsqu'elle a ouvert les yeux sur son réveil, 11h18 s'affichait en bleu turquoise. Elle aime bien ce réveil là, les numéros sont tellement brillants qu'ils peuvent servir de veilleuse pendant la nuit. C'est autre chose que le vieux machin avec des aiguilles qui font tic tac qu'elle avait dans sa chambre à l'orphelinat. Pas qu'elle ait peur du noir, mais les tic tac ça rend fou. 11h18 c'est tellement tard, mais elle ne parvient pas à s'en inquiéter alors qu'elle se frotte les yeux, se laissant guider par la voix de Yeong Ja qui chantonne une de ses chansons de trot préférée. L'appartement est trop petit pour avoir une table, alors elles ont mis des chaises hautes au coin du plan de travail et ça leur convient. Kaia est perchée sur sa chaise depuis près de cinq minutes, Miso le chat gris angora qui aime le concombre ronronnant sur ses genoux, lorsque Yeong Ja s'éloigne de l'évier et se retourne. Quand bien même elle est encore un peu dans le gaz et que Yeong Ja fait de son mieux pour retenir un couinement de stupeur, Kaia voit bien qu'elle lui a fait peur et s'en veut immédiatement de ne pas s'être annoncée plus tôt. Bien que ça n'aurait probablement pas changé grand chose. Lorsqu'une voix s'immisce dans votre esprit occupé, elle vous surprend, quel que soit l'endroit d'où elle vienne dans votre environnement proche. Il faut croire que Yeong Ja ne sait que trop bien comment la petite fille de 7 ans face à elle fonctionne, car avant même que Kaia n'ouvre la bouche pour s'excuser platement de lui avoir fait peur, elle lui lance un doux sourire et s'adresse à elle avec son éternelle voix remplie de douceur et de tendresse. "Bonjour Kaia l'étoile ! Bien dormi ?" Elle n'est pas affectueuse de son corps Yeong Ja, alors son affection elle la met dans sa voix, dans les mots qu'elle choisit. Elle le met dans sa façon de partager ses passions et ses connaissances, dans sa façon de partager son quotidien. Dans sa façon de répondre à toutes les questions posées avec honnêteté et diplomatie. Dans ses yeux plissés par de nombreux sourires et par de plus nombreux soucis. Par mille et une inquiétudes et mille et une injustices. Elle a de beaux yeux Yeong Ja. D'un brun chocolat chaud dans lequel on ne peut qu'admirer une sagesse qu'ont ceux qui ont vécu ce que la vie a de plus laid à offrir. Elle a de beaux yeux et puis, elles sont belles là toutes les deux, deux petites choses abimées, cherchant en l'autre un chemin vers la reconstruction. Kaia esquisse un demi sourire et hoche de la tête comme seule réponse et si Yeong Ja retourne aux fourneaux avec un sourire de son cru, Kaia sait bien qu'elle n'a pas fait mouche. Elles savent toutes les deux que c'est un mensonge. Ce n'est pas tous les dimanches que Yeong Ja la laisse dormir jusque 11h passée. Mais après une semaine entière à ne dormir qu'une ou deux heures par nuit, à pleurer dans l'oreiller et à se réveiller en sueurs et sursauts, il faut croire que Kaia avait l'air suffisamment au bout du rouleau pour avoir droit à ce petit luxe. A celui-là et à des pancakes aux myrtilles. Une recette que Yeong Ja aura appris à faire, rien que pour elle. Parce que Kaia n'a pas beaucoup de souvenirs de sa mère, mais elle sait une chose: elle faisait les meilleurs pancakes aux myrtilles qu'il soit. Ceux de Yeong Ja sont parfois un peu secs ou parfois un peu brûlés d'un côté, mais ils sont succulents de promesses. Elle aura tenu ses promesses Yeong Ja, autant qu'elle put. Toutes ses promesses. Toute sauf une, être toujours là, jusqu'à ce que Kaia n'ait plus besoin d'elle.

lee sang hoon & lee young mi
Il y a des bleus sur ses jambes frêles et nues. Des bleus encore violets d'être neufs et des bleus jaunis d'avoir déjà vécu. Il y a des écorchures aussi, quelques griffures, mais de manière générale rien qui semble inquiéter les gens qu'elle croise dans la rue. Ce sont les jambes d'une enfant casse-cou ou d'une enfant sauvage. D'une enfant qui fait du skateboard ou monte aux arbres. D'une enfant qui s'en fiche et à qui les parents ne disent jamais rien. Sinon pourquoi se baladerait-elle toute seule dans les rues à la nuit tombée ? Elle devrait être couchée depuis des heures, il y a école demain. L'idée qu'elle soit perdue ou en détresse effleure probablement l'esprit de certains rares promeneurs tardifs, mais la demoiselle semble sereine, elle semble savoir où elle va. Peut-être parce que c'est le cas. Il y a un petit parc, plus très loin maintenant, où elle aime se réfugier le soir quand il n'y a plus assez de monde dans les rues du quartier pour continuer à jouer de la guitare, mais qu'il est encore trop tôt pour rentrer. Il y a une sorte de petit lac, un étang serait probablement plus exacte, où se dandinent souvent des canards. Et tout autour, de gros buissons fleuris qui sentent bon et qui lui permettent de se cacher des regards. Quand bien même il n'y a plus grand monde pour se promener à cette heure-ci. Plus grand monde si ce n'est elle et sa peine. Ou plutôt ses peines. Sa peine à respirer à plein poumon sans glapir. Sa peine à s'allonger au sol entre les buissons pour reposer ses jambes et ses bras endoloris. Sa peine à fermer les yeux sans avoir envie de gémir d'angoisse parce qu'il fait noir et froid derrière ses paupières. Finalement c'est plus fort qu'elle, comme l'appel du vide. Un moment elle cligne des yeux et celui d'après elle ne les rouvre plus. Épuisée, lessivée par des journées qui commencent bien avant le levé du soleil et finissent bien après son coucher. Elle doit être partie avant qu'ils se lèvent et ne peut revenir que lorsqu'ils sont couchés ou il ne se passe jamais rien de bon. C'est sa technique de survie depuis des mois déjà. Et elle n'est pas sans faille. Cette nuit en est la preuve parfaite. Là, recroquevillée sur l'herbe, parmi les fleurs au parfum presque réconfortant, elle geint dans son sommeil malmené. Se tortille d'une douleur qu'elle revit trop souvent. Elle était pourtant rentrée passé minuit. Normalement ça fait au moins deux heures qu'elle, la dame, elle est au lit, assommée par les multiples médicaments qu'elle prend pour se donner l'impression que la vie n'est pas si mal. Et lui, il est normalement échoué, à peine vivant sur le canapé et macère dans une odeur de cendrier froid et d'alcool bas de gamme. C'est ce qu'elle attend lorsqu'on la chasse de la bibliothèque pour la fermeture et qu'elle sillonne les rues du quartier pour jouer les quelques accords de guitare qu'elle connait à des passants qui deviennent de plus en plus rares au fur et à mesure que la nuit tombe. Elle attend qu'ils perdent connaissance pour qu'elle puisse chaparder un peu de nourriture dans le frigo, prendre une douche rapide et puis s'allonger enfin dans son lit. Dormir fermement, mais seulement quelques heures parce qu'il faut qu'elle soit repartie avant qu'ils ne reprennent connaissance tous les deux. Souvent c'est lui qui se réveil en premier, il commence le travail tôt. Aller bosser avec la gueule de bois est probablement son quotidien. Ou presque. Kaia n'arrive pas à se rappeler s'il buvait au début, lorsqu'elle venait d'arriver. Par peur du contrôle des services sociaux il s'était probablement forcé à faire bonne figure pendant quelques semaines. Ou peut-être était-ce vraiment elle qui l'avait fait plongé dans l'alcool après tout. Elle ne se souvient pas d'avoir jamais été difficile avec eux, mais peut-être que c'est lui qui a raison quand il crie qu'elle n'est qu'une bonne a rien, une ingrate. Peut-être. Elle ne sait plus. Elle, la dame, Lee Young Mi elle n'est pas vraiment méchante, mais elle n'est pas vraiment présente non plus donc peut-être que ça ne compte pas. Elle est comme une boite vide poussée par le vent. Elle vit par mécanisme et ne s'intéresse à rien. Au début, Kaia s'amusait toujours de se dire qu'une bombe pourrait exploser à côté de cette dame qu'elle n'en aurait même pas conscience, qu'elle n'y prêterait aucune attention. Et puis ses soupçons sont devenus douloureusement réalité et là ça n'était plus drôle du tout. Parce qu'elle n'est pas vraiment méchante peut-être, mais lui il l'est. Aigri et alcoolisé, il est soupe au lait et toute excuse est bonne pour s'énerver, pour crier, pour insulter et rabaisser. Et on dirait que lorsqu'il hurle, la dame n'entend rien. Et on dirait que quand il tape, la dame ne voit rien. Même quand il tape trop fort. Comme ce soir. Parce qu'elle était rentrée trop tôt et parce qu'il avait moins bu que d'habitude. Parce que la dame avait laissé trainer les sachets de course remplis dans le couloir et que dans le noir Kaia ne les avait pas vu et les avait tous renversés. Parce que le bruit avait réveillé la bête sur le canapé et parce qu'il avait passé une très mauvaise journée. Parce qu'elle lui devait tout et qu'elle n'était rien, pas mieux qu'un chien qu'on pousse sous une voiture lancée à toute allure. Parce que lorsqu'elle se réveil en sursaut, allongée sur l'herbe au milieu de ces buissons à fleurs qui sentent bon, elle est couverte de sueurs froides, elle halète et elle pleure. Frigorifiée, terrorisée, endolorie. Elle comprend soudain,avec une lucidité que n'ont normalement pas les enfants de 11 ans, qu'il viendra un jour où, allongée sur le sol poisseux d'un appartement qui sent la clope, la sueur, le soju, elle n'ouvrira pas les yeux pour voir un nouveau jour se lever. Alors elle se relève comme elle peut, ravale ses larmes et sa douleur et retourne dans cet endroit qu'elle aurait du appeler sa maison. Elle attrape un sac, y range ses maigres possessions et s'applique à faire tous les fonds de tiroir à la recherche du moindre won égaré. Elle attrape sa guitare et sa veste trop légère pour la saison et elle s'en va alors que le ciel commence tout doucement à s'éclaircir. Avec un peu de chance elle sera dans le premier train du jour pour Séoul avant même qu'ils n'aient émergés de leurs comas respectifs sans le moindre souvenir d'une petite fille aux yeux bleu-gris et aux longs cheveux d'ébène.


min ho & so ra & jun myeon

Elle n'as pas d'étoile en fil d'argent sur ses collants bleu nuit. Parce que la fin du printemps à San Francisco est presque chaud et elle n'a plus besoin de collants. De toute façon, elle est désormais bien trop grande pour ses collants étoilés. Elle n'a pas de renard sur son pantalon de pyjama, ni de licorne d'ailleurs. Par contre il y a le slogan 'no pants are the best pants' sur le tshirt beaucoup trop grand qui lui sert de robe de nuit. Mais surtout, il n'y a pas de bleus ni d'ecchymoses. Pas de bleus, ni violets, ni jaunissant. Pas d'éraflures, pas d'écorchures, pas de griffures non plus. Ou plutôt si il y a un bleu sur son genoux droit, vestige d'une chute de skateboard alors qu'elle rigolait à plein poumon parce que son frère s'était vautré dans l'herbe une seconde plus tôt et qu'il fallait bien qu'elle montre sa solidarité en faisant de même. Il y a une petite écorchure sur sa paume gauche d'avoir glissé d'une prise alors qu'elle tentait d'arriver au sommet d'un mur d'escalade en plein air lors d'une sortie en famille. Elle a une minuscule cicatrice sur l'auriculaire droit parce qu'elle s'était coupé en essayant de couper proprement des pièces d'une maquette dans du papier plume pour un projet scolaire qui l'enjaillait depuis le début de l'année. Il lui manque 5 dents aussi. Une que les coups d'une brute lui avaient arraché certes, mais surtout 4 qu'on lui avait enlevé tout en douceur pour que jamais son joli sourire ne soit déformé.
Parce que si Kaia sourit à pleines dents du haut de ses 15 ans, c'est parce qu'il n'y a pas de bleus, pas d'ecchymose, pas de côtes fêlées, pas de nez cassé, pas de poignets tordus. C'est parce qu'il n'y a pas de cris, pas d'insultes, pas de menaces, pas de réprimandes, pas d'intimidation, pas de chantage. C'est parce que ça ne sent ni le cendrier froid, ni le soju pas cher, ni le désespoir. C'est parce qu'hier elle a appris qu'elle serait bientôt grande sœur. C'est parce qu'aujourd'hui c'est son anniversaire. C'est parce qu'assise devant cette table prête à craquer sous des dizaines de plats typiquement coréens, elle est entourée des êtres qui lui sont les plus chers. De ceux qu'elle aime de tout son cœur et qui lui rendent au centuple. Parce qu'à sa gauche se tient ce grand-frère qui la comprend d'un regard et lui rappelle souvent avec sagesse et tendresse qu'elle mérite la moindre bonne chose qui lui arrive, le moindre petit bonheur et plus encore. Parce qu'à sa droite est assis ce père qui aura su trouver les mots justes pour apaiser son esprit, ses angoisses et ses tourments, qui l'aura soutenue dans tous ses projets en ne lui demandant rien en retour, juste d'être heureuse. Parce que face à elle se tient cette mère qui lui aura réappris la douceur et la quiétude, l'aura aidé nuits et jours à retrouver la personne qu'elle voulait être alors qu'on lui avait tout arraché enfant. Qui l'aura aimé de façon inconditionnelle, même lorsqu'elle était convaincue de ne jamais plus mériter de tels égards. Et même si des larmes coulent sur ses joues, elle sourit de plus belle. Parce que si Kaia pleure, c'est d'être submergée d'un trop grand bonheur, comme assommée par un rêve auquel elle n'osait plus croire. Parce qu'elle tient entre ses mains, comme le plus beau cadeau du monde, le papier qui fait officiellement d'eux sa famille. Parce que désormais elle n'est plus Kaia Naïra Inzhu Bahar Tazhin, mais Kaia Naïra Inzhu Bahar Tazhin-Seo. Parce que Ohana signifie famille et que famille signifie que personne ne doit être abandonné ou oublié. Parce qu'elle n'est pas du tout Hawaïenne, mais qu'après une histoire pareille, très franchement, on en a rien à foutre !

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Re: tazhin kaia - at the end of hardship comes happiness | Dim 3 Mar - 16:46
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BIENVENUE A TOI ! Je suis contente de te voir parmi nous :cute:

Bon courage pour la suite de ta fiche et n'hésite pas à consulter le staff en cas de besoin :06:
Han Kyung Ho
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Re: tazhin kaia - at the end of hardship comes happiness | Dim 3 Mar - 16:49
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Bienvenue :cute: Bon courage pour ta fiche tazhin kaia - at the end of hardship comes happiness 1174020843

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Re: tazhin kaia - at the end of hardship comes happiness | Dim 3 Mar - 17:15
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Ouh je kiff cette nana ! (l'avatar) :hot: :hot:

Kaz à l'envers, ça fait Zak :y: :y: :russe: TU AS BEAUCOUP écrit donc je me garde ta fiche sous le bras parce que j'aime les gens qui remplissent leurs fiches à l'excès :bave: :bave: :bave: courage Koda(k)

:han:
Dam Young Won
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Dam Young Won
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Re: tazhin kaia - at the end of hardship comes happiness | Dim 3 Mar - 17:24
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La demoiselle est fort jolie ! *-*
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche ! Même si de ce que j'ai lu tu as l'air déjà inspirée :hot:

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scratched out ☩
some days it doesn't take much to bring me down, but right now I'm floating above it all. so you can call till your voice is running out but I can't hear you now. i'm somewhere far away where you can't bring me down so I can't hear you now
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Re: tazhin kaia - at the end of hardship comes happiness | Dim 3 Mar - 17:59
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le beau regard...
tu veux nous faire tomber dés ton arrivée? :perv:


bienvenue parmi nous, ce début de fiche :hot: :hot:
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Re: tazhin kaia - at the end of hardship comes happiness | Dim 3 Mar - 20:48
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bienvenue à toi :plz:
bon courage pour l'écriture de ta fichette ♡
amuse toi bien sur stw :han:
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Re: tazhin kaia - at the end of hardship comes happiness | Dim 3 Mar - 22:27
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O.M.F.G.

Aya Shalkar. Je. Kfndnxnslsl :han: :bave: :aah:

Comment te dire que je t'aime ????? :bago:

Bienvenue ici, je viendrais ABSOLUMENT te voir pour un lien :hot: :hot:
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Re: tazhin kaia - at the end of hardship comes happiness | Dim 3 Mar - 23:16
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elle est bien jolie :hot: et puis ta plume et ce début de fiche :faint:
bienvenue officiellement par ici, j'ai vu ton post mais je n'ai pas pu venir :plz:
bon courage pour le reste de ta fiche :hehe:
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Re: tazhin kaia - at the end of hardship comes happiness | 
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