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1, 2, 3, 4, 5 panic! in the heart (#juncas)
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Re: panic! in the heart (#juncas) | Ven 24 Juil - 12:03
Lucas fixa Junwan avec une petite moue, hochant calmement de la tête. Il avait de la chance que son corps puisse survivre avec peu d'heures de sommeil. Et en même temps, il se demandait si son corps n'avait pas été simplement forcé à se contenter de peu d'heures de sommeil puisque c'était le rythme qu'il forçait sur son corps. Il ne savait pas, mais le résultat était le même : Lucas arrivait à faire ses journées avec peu d'heures de sommeil. « T'as raison, » finit-il par avouer, comprenant bien que ce soir il allait dormir bien plus que cinq heures.
Il continua à vider sa canette de bière et une question tomba.
Ce qu'il allait faire après sa licence.
Question qu'il n'avait pas arrêté de se poser sans y trouver aucune réponse.
Car la physique au final, ça ne l'intéressait pas vraiment. D'accord, c'était plus facile que d'autres matières, il s'en sortait bien... mais il n'y prenait aucun plaisir.
« Et il y a un métier que tu aimerais faire alors, en dehors de mannequin ? » demanda t-il curieusement, comme pour contourner la question que Junwan venait de lui poser. Car concrètement, Lucas n'avait aucun rêve. Son rêve se présumait à posséder une maison confortable, à avoir un salaire fixe, assez d'argent pour ne pas penser à l'argent justement, à ne pas faire des calculs tous les mois pour ne pas finir à découvert à la fin du mois et à arrêter de passer des fins de mois difficiles avec des repas sautés pour économiser de l'argent. Il n'y avait aucun métier qui le faisait rêver, il n'y avait rien qui mouvait son cœur. Mais ça lui allait. Ce n'était pas nouveau, qu'il n'avait pas goût à la vie. Il se contentera du premier job qui le prendra, et puis, ce sera tout.
panic! in the heart
#juncas
you make me feel so confused, i don't know what to do with my heart.
Lucas fixa Junwan avec une petite moue, hochant calmement de la tête. Il avait de la chance que son corps puisse survivre avec peu d'heures de sommeil. Et en même temps, il se demandait si son corps n'avait pas été simplement forcé à se contenter de peu d'heures de sommeil puisque c'était le rythme qu'il forçait sur son corps. Il ne savait pas, mais le résultat était le même : Lucas arrivait à faire ses journées avec peu d'heures de sommeil. « T'as raison, » finit-il par avouer, comprenant bien que ce soir il allait dormir bien plus que cinq heures.Il continua à vider sa canette de bière et une question tomba.
Ce qu'il allait faire après sa licence.
Question qu'il n'avait pas arrêté de se poser sans y trouver aucune réponse.
Car la physique au final, ça ne l'intéressait pas vraiment. D'accord, c'était plus facile que d'autres matières, il s'en sortait bien... mais il n'y prenait aucun plaisir.
« Et il y a un métier que tu aimerais faire alors, en dehors de mannequin ? » demanda t-il curieusement, comme pour contourner la question que Junwan venait de lui poser. Car concrètement, Lucas n'avait aucun rêve. Son rêve se présumait à posséder une maison confortable, à avoir un salaire fixe, assez d'argent pour ne pas penser à l'argent justement, à ne pas faire des calculs tous les mois pour ne pas finir à découvert à la fin du mois et à arrêter de passer des fins de mois difficiles avec des repas sautés pour économiser de l'argent. Il n'y avait aucun métier qui le faisait rêver, il n'y avait rien qui mouvait son cœur. Mais ça lui allait. Ce n'était pas nouveau, qu'il n'avait pas goût à la vie. Il se contentera du premier job qui le prendra, et puis, ce sera tout.
(c) DΛNDELION
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Re: panic! in the heart (#juncas) | Ven 24 Juil - 12:17
La question lui est retournée et il hésite un instant. « Je ne sais pas. Je te dis, je n’y ai jamais pensé. Quand j’étais au lycée, je n’étais pas scolaire. J’avais la tête ailleurs, dans mes malheurs, alors mes résultats scolaires m’intéressaient peu. Je n’avais pas prévu de poursuivre mes études. D’ailleurs, avec mon dossier scolaire, je n’aurais pas pu le faire sans le soutien de mon agence. Je suis rentré à l’université pour essayer. L’avantage des STAPS, c’est qu’avec de bonnes performances physiques, il y a moins de choses à rattraper dans la théorie. Il faut travailler, mais moins que dans un cursus où il ne faut faire que ça. Alors j’ai pris STAPS. » Il ne sait même pas sur quoi ça débouche, concrètement. Il aime le sport mais il ne veut pas faire un travail dans le sport.
« Mannequin, c’est bien. Beaucoup de gens rêveraient d’être mannequin. Et c’est plaisant comme travail. Je ne vois pas pourquoi je devrais faire autre chose. » explique t-il. « Et pourtant, quand on m’a demandé, je n’ai pas pu répondre ça. J’imagine que je suis un peu jaloux de ceux qui ont un jour voulu faire quelque chose de leur vie. Mais je n’ai jamais fait l’effort de chercher quelque chose qui me plairait. Alors je vais peut-être m’y mettre. Je pense que je vais me renseigner sur les études qu’il y a et sur les métiers qui me plairaient, plutôt que passer mon temps à envier ceux qui ont un rêve. » Il ne peut pas continuer à ne rien vouloir, comme ça. « Et il me semblait que c’était pareil pour toi. Que toi aussi tu n’as jamais vraiment voulu avoir un métier particulier. Alors je me suis dit qu’on pourrait chercher ensemble. » Il se met à sourire en disant ça. « Je ne sais pas si l’idée te plaît. Tu es déjà occupé en plus. » Mais voilà, Jun Wan veut toujours tout faire avec Lucas.
panic! in the heart
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La question lui est retournée et il hésite un instant. « Je ne sais pas. Je te dis, je n’y ai jamais pensé. Quand j’étais au lycée, je n’étais pas scolaire. J’avais la tête ailleurs, dans mes malheurs, alors mes résultats scolaires m’intéressaient peu. Je n’avais pas prévu de poursuivre mes études. D’ailleurs, avec mon dossier scolaire, je n’aurais pas pu le faire sans le soutien de mon agence. Je suis rentré à l’université pour essayer. L’avantage des STAPS, c’est qu’avec de bonnes performances physiques, il y a moins de choses à rattraper dans la théorie. Il faut travailler, mais moins que dans un cursus où il ne faut faire que ça. Alors j’ai pris STAPS. » Il ne sait même pas sur quoi ça débouche, concrètement. Il aime le sport mais il ne veut pas faire un travail dans le sport.« Mannequin, c’est bien. Beaucoup de gens rêveraient d’être mannequin. Et c’est plaisant comme travail. Je ne vois pas pourquoi je devrais faire autre chose. » explique t-il. « Et pourtant, quand on m’a demandé, je n’ai pas pu répondre ça. J’imagine que je suis un peu jaloux de ceux qui ont un jour voulu faire quelque chose de leur vie. Mais je n’ai jamais fait l’effort de chercher quelque chose qui me plairait. Alors je vais peut-être m’y mettre. Je pense que je vais me renseigner sur les études qu’il y a et sur les métiers qui me plairaient, plutôt que passer mon temps à envier ceux qui ont un rêve. » Il ne peut pas continuer à ne rien vouloir, comme ça. « Et il me semblait que c’était pareil pour toi. Que toi aussi tu n’as jamais vraiment voulu avoir un métier particulier. Alors je me suis dit qu’on pourrait chercher ensemble. » Il se met à sourire en disant ça. « Je ne sais pas si l’idée te plaît. Tu es déjà occupé en plus. » Mais voilà, Jun Wan veut toujours tout faire avec Lucas.
(c) DΛNDELION
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Re: panic! in the heart (#juncas) | Ven 24 Juil - 12:47
Lucas écouta attentivement son ami tout en vidant sa cannette. C'était vrai que Junwan était rentré dans l'université sans réel but. C'était juste pour essayer. Ça lui arrivait d'ailleurs, de louper des cours à cause de son métier. Mannequin, justement. Il avait l'air épanoui dans son travail, mais peut-être pas aussi épanoui que quelqu'un qui aimait sincèrement son métier. Il trouvait ça plaisant, pas génial. Et d'un coup il se retrouva à s'identifier dans les mots de Junwan, car lui aussi avait toujours envié ceux qui avaient un rêve sans en avoir un non plus. Son rêve était trop large, trop ridicule par rapport à ceux qui avaient des carrières en tête. Lucas pensait que s'il avait de l'argent, ça lui suffira pour être heureux. Il n'avait jamais vraiment pensé à chercher un rêve en particulier car il trouvait ça inutile. De toute manière, il n'avait jamais eu le temps pour se poser et penser à son avenir. Le présent était déjà bien trop mouvementé pour lui.
Alors quand Junwan lui fit la proposition, il se mit à réfléchir. Il ne savait pas s'il voulait vraiment trouver son rêve. Il n'avait jamais pris goût à la vie après tout. Il n'avait même pas le temps pour se poser deux secondes. Pourtant, l'idée semblait alléchante. Trouver un but dans sa vie... Ça lui donnait envie. Et puis, si Junwan voulait essayer, pourquoi pas ? « Je t'avoue que j'ai pas vraiment le temps de penser à ça... mais je veux bien essayer. » Pas de promesse en l'air, il ne disait pas qu'il allait vraiment se chercher un métier parce que dans sa liste de priorités, cette tâche était sûrement parmi les dernières. Mais, elle était là. C'était le principal.
« J'ai jamais eu de rêve, » admit-il alors qu'il remarqua que sa canette était vide. Il la reposa sur la table basse. L'alcool faisait peut-être déjà un peu effet, puisqu'il se livrait plus que d'habitude. Ou c'était peut-être Junwan qui lui faisait de l'effet. « Du moins pas comme tout le monde. Mon rêve, quand j'étais gosse... c'était d'avoir une famille. Des parents présents. En grandissant, je me suis mis à rêver d'avoir de l'argent et une grande maison. Ne plus avoir à s'inquiéter des fins de mois. C'est un peu stupide, quand la plupart des gens ont déjà ce que je veux. » Il laissa échapper un rire vide. « Mais bon, voilà. Je suis jamais allé chercher plus loin. J'ai... jamais eu les moyens d'aller chercher plus loin. Et je sais pas ce qui me plaît. Il n'y a rien en particulier qui me plaît. Aucune matière à l'école qui me plaisait. Rien d'autre dans la vie non plus. Il n'y a rien... que j'aime. » C'était un peu triste à admettre, mais il n'y avait vraiment rien qui le passionnait. « Ça va être compliqué non ? » demanda t-il en regardant son ami avec une légère grimace.
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Lucas écouta attentivement son ami tout en vidant sa cannette. C'était vrai que Junwan était rentré dans l'université sans réel but. C'était juste pour essayer. Ça lui arrivait d'ailleurs, de louper des cours à cause de son métier. Mannequin, justement. Il avait l'air épanoui dans son travail, mais peut-être pas aussi épanoui que quelqu'un qui aimait sincèrement son métier. Il trouvait ça plaisant, pas génial. Et d'un coup il se retrouva à s'identifier dans les mots de Junwan, car lui aussi avait toujours envié ceux qui avaient un rêve sans en avoir un non plus. Son rêve était trop large, trop ridicule par rapport à ceux qui avaient des carrières en tête. Lucas pensait que s'il avait de l'argent, ça lui suffira pour être heureux. Il n'avait jamais vraiment pensé à chercher un rêve en particulier car il trouvait ça inutile. De toute manière, il n'avait jamais eu le temps pour se poser et penser à son avenir. Le présent était déjà bien trop mouvementé pour lui.Alors quand Junwan lui fit la proposition, il se mit à réfléchir. Il ne savait pas s'il voulait vraiment trouver son rêve. Il n'avait jamais pris goût à la vie après tout. Il n'avait même pas le temps pour se poser deux secondes. Pourtant, l'idée semblait alléchante. Trouver un but dans sa vie... Ça lui donnait envie. Et puis, si Junwan voulait essayer, pourquoi pas ? « Je t'avoue que j'ai pas vraiment le temps de penser à ça... mais je veux bien essayer. » Pas de promesse en l'air, il ne disait pas qu'il allait vraiment se chercher un métier parce que dans sa liste de priorités, cette tâche était sûrement parmi les dernières. Mais, elle était là. C'était le principal.
« J'ai jamais eu de rêve, » admit-il alors qu'il remarqua que sa canette était vide. Il la reposa sur la table basse. L'alcool faisait peut-être déjà un peu effet, puisqu'il se livrait plus que d'habitude. Ou c'était peut-être Junwan qui lui faisait de l'effet. « Du moins pas comme tout le monde. Mon rêve, quand j'étais gosse... c'était d'avoir une famille. Des parents présents. En grandissant, je me suis mis à rêver d'avoir de l'argent et une grande maison. Ne plus avoir à s'inquiéter des fins de mois. C'est un peu stupide, quand la plupart des gens ont déjà ce que je veux. » Il laissa échapper un rire vide. « Mais bon, voilà. Je suis jamais allé chercher plus loin. J'ai... jamais eu les moyens d'aller chercher plus loin. Et je sais pas ce qui me plaît. Il n'y a rien en particulier qui me plaît. Aucune matière à l'école qui me plaisait. Rien d'autre dans la vie non plus. Il n'y a rien... que j'aime. » C'était un peu triste à admettre, mais il n'y avait vraiment rien qui le passionnait. « Ça va être compliqué non ? » demanda t-il en regardant son ami avec une légère grimace.
(c) DΛNDELION
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Re: panic! in the heart (#juncas) | Ven 24 Juil - 14:35
Le sourire de Jun Wan s’agrandit quand Lucas accepte. Ce n’est pas vraiment qu’il s’engage dans quoi que ce soit, mais au moins, il n’est pas fermé à l’idée. Jun Wan aimerait bien que Lucas se trouve un vrai objectif. Si lui-même ne trouve rien, ce n’est pas grave : mannequin, c’est bien. Mais Lucas, contrairement à lui, n’a rien. Rien de plus que l’envie d’arrêter de galérer. Ce n’est pas vraiment un rêve, c’est une évidence. N’importe qui veut ça. « Pourquoi ce serait compliqué ? » demande t-il avec un air curieux sur le visage. « Tu ne peux pas aimer quelque chose si tu ne t’ouvres pas à l’idée de le faire. Quand on a d’autres priorités, qu’on ne s’intéresse à rien d’autre que survivre, c’est normal de ne rien trouver qui nous plaise. Or, une fois que tu t’ouvres à l’idée de trouver quelque chose qui te plaît, c’est là que tu peux trouver. » Avoir un rêve, au fond, c’est un peu un luxe. « On est jeune. On a encore le temps de trouver quelque chose qui nous plaît vraiment. » Jun Wan n’est pas défaitiste. Il pense sincèrement qu’il lui suffit de s’intéresser, de chercher un peu quels autres cursus sont à l’université, quels métiers l’intéresseraient, pour trouver un rêve. « Moi, je pense que tu devrais faire quelque chose qui te lie un peu à tes origines. » explique t-il en souriant. « Toi qui aime tant les Etats-Unis, l’anglais, tout ça. Je pense que tu devrais faire quelque chose qui te lie à tout ça. » Il n’a pas d’idée précise. Il n’y connaît rien. Mais s’il commence à chercher les métiers reliés à quelque chose qu’il aime - l’anglais - alors il peut trouver son bonheur.
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Le sourire de Jun Wan s’agrandit quand Lucas accepte. Ce n’est pas vraiment qu’il s’engage dans quoi que ce soit, mais au moins, il n’est pas fermé à l’idée. Jun Wan aimerait bien que Lucas se trouve un vrai objectif. Si lui-même ne trouve rien, ce n’est pas grave : mannequin, c’est bien. Mais Lucas, contrairement à lui, n’a rien. Rien de plus que l’envie d’arrêter de galérer. Ce n’est pas vraiment un rêve, c’est une évidence. N’importe qui veut ça. « Pourquoi ce serait compliqué ? » demande t-il avec un air curieux sur le visage. « Tu ne peux pas aimer quelque chose si tu ne t’ouvres pas à l’idée de le faire. Quand on a d’autres priorités, qu’on ne s’intéresse à rien d’autre que survivre, c’est normal de ne rien trouver qui nous plaise. Or, une fois que tu t’ouvres à l’idée de trouver quelque chose qui te plaît, c’est là que tu peux trouver. » Avoir un rêve, au fond, c’est un peu un luxe. « On est jeune. On a encore le temps de trouver quelque chose qui nous plaît vraiment. » Jun Wan n’est pas défaitiste. Il pense sincèrement qu’il lui suffit de s’intéresser, de chercher un peu quels autres cursus sont à l’université, quels métiers l’intéresseraient, pour trouver un rêve. « Moi, je pense que tu devrais faire quelque chose qui te lie un peu à tes origines. » explique t-il en souriant. « Toi qui aime tant les Etats-Unis, l’anglais, tout ça. Je pense que tu devrais faire quelque chose qui te lie à tout ça. » Il n’a pas d’idée précise. Il n’y connaît rien. Mais s’il commence à chercher les métiers reliés à quelque chose qu’il aime - l’anglais - alors il peut trouver son bonheur.(c) DΛNDELION
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Re: panic! in the heart (#juncas) | Ven 24 Juil - 14:54
Lucas était interloqué par la question de Junwan. Pour lui, ça lui semblait évident que ça serait compliqué vu ses circonstances. Il avait essayé beaucoup de disciplines et savait les bases dans la plupart, mais n'avait jamais aimé quoi que ce soit. Ou plutôt, il n'avait jamais eu le temps d'aimer. C'était Junwan qui lui rappelait que le temps pour s'essayer à une passion, il ne l'avait jamais eu. Il se contenta d'approuver avec un petit « mh » alors qu'il l'écouta dire sur un air persuadé qu'il allait trouver, qu'il y avait encore du temps, qu'ils étaient jeunes. Comme l'alcool, Lucas se laissait petit à petit transporter dans les paroles de son ami. Peut-être qu'il avait raison. Et il se mit à réfléchir sur un métier en rapport avec ses origines. « Je sais pas, je m'imagine mal guide touristique là-bas. » De toute manière, être guide touristique impliquerait de revivre aux États-Unis et Lucas avait beau aimer les États-Unis, il n'y avait plus rien qui lui faisait se dire que c'était chez lui, là-bas. Son chez lui, c'était désormais la Corée du Sud. Séoul. « Et je n'aime pas spécifiquement étudier la langue non plus. J'ai pas envie de devenir traducteur ou quoi. » Ça l'intéresserait très peu de traduire des livres ou d'écrire un mémoire en anglais. Ce n'était pas ce qu'il avait envie de faire, plus tard. Enfin, il disait ça comme s'il y avait quoi que ce soit qu'il aimerait faire plus tard. « Et toi ? Tu voudrais un métier peut-être moins... connu que mannequin ? » Il se mit à réfléchir sur ce qui pourrait plaire à son ami. « Tu es tellement bon pour parler aux gens, tu devrais être au contact des gens. Genre... Dans la communication ou en psychologie. Professeur, ça pourrait marcher aussi. » Il imaginait Junwan prendre soin d'enfants et ça chauffait son cœur rien que d'y penser. L'image était particulièrement attrayante sans qu'il ne puisse expliquer pourquoi.
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Lucas était interloqué par la question de Junwan. Pour lui, ça lui semblait évident que ça serait compliqué vu ses circonstances. Il avait essayé beaucoup de disciplines et savait les bases dans la plupart, mais n'avait jamais aimé quoi que ce soit. Ou plutôt, il n'avait jamais eu le temps d'aimer. C'était Junwan qui lui rappelait que le temps pour s'essayer à une passion, il ne l'avait jamais eu. Il se contenta d'approuver avec un petit « mh » alors qu'il l'écouta dire sur un air persuadé qu'il allait trouver, qu'il y avait encore du temps, qu'ils étaient jeunes. Comme l'alcool, Lucas se laissait petit à petit transporter dans les paroles de son ami. Peut-être qu'il avait raison. Et il se mit à réfléchir sur un métier en rapport avec ses origines. « Je sais pas, je m'imagine mal guide touristique là-bas. » De toute manière, être guide touristique impliquerait de revivre aux États-Unis et Lucas avait beau aimer les États-Unis, il n'y avait plus rien qui lui faisait se dire que c'était chez lui, là-bas. Son chez lui, c'était désormais la Corée du Sud. Séoul. « Et je n'aime pas spécifiquement étudier la langue non plus. J'ai pas envie de devenir traducteur ou quoi. » Ça l'intéresserait très peu de traduire des livres ou d'écrire un mémoire en anglais. Ce n'était pas ce qu'il avait envie de faire, plus tard. Enfin, il disait ça comme s'il y avait quoi que ce soit qu'il aimerait faire plus tard. « Et toi ? Tu voudrais un métier peut-être moins... connu que mannequin ? » Il se mit à réfléchir sur ce qui pourrait plaire à son ami. « Tu es tellement bon pour parler aux gens, tu devrais être au contact des gens. Genre... Dans la communication ou en psychologie. Professeur, ça pourrait marcher aussi. » Il imaginait Junwan prendre soin d'enfants et ça chauffait son cœur rien que d'y penser. L'image était particulièrement attrayante sans qu'il ne puisse expliquer pourquoi.(c) DΛNDELION
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Re: panic! in the heart (#juncas) | Ven 24 Juil - 15:04
Jun Wan imagine très mal Lucas en guide touristique, effectivement. Mine de rien, cela nécessite de connaître l’histoire d’un lieu et surtout, c’est un travail répétitif. Faire faire les mêmes parcours tous les jours à des groupes différents, répéter les mêmes informations, répondre aux mêmes questions. Ca n’est rien de très divertissant, en tout cas, pas pour lui.
Traducteur, c’est sans doute un peu trop littéraire pour Lucas. Lui qui fait un cursus scientifique, peut-être que se retrouver dans quelque chose d’aussi littéraire ne lui plairait pas. « Je ne sais pas. Mannequin, c’est vraiment sympathique tu vois, mais ce n’est pas éternel. Je ne me vois pas être mannequin toute ma vie. Je pense que c’est une période pour moi. Quelque chose qui m’a aidé à m’en tirer, à prendre confiance en moi, mais je ne me vois pas rester mannequin encore dans dix ans. Au fond, la mode, ça ne m’intéresse pas. La célébrité, je ne la recherche pas tellement non plus. Je ne sais pas, c’est flou. Je ne me suis jamais imaginé arrêter mon métier de mannequin parce que je n’ai jamais trouvé quelque chose pour le remplacer. » explique t-il finalement.
Il sourit aux propositions de Lucas. « Psychologue, on me l’a déjà dit. Mais je ne pense pas être assez fort d’esprit pour rester impartial devant des récits terribles. Je n’ai pas la force pour être psychologue. » Il hésite quelques secondes. « Professeur... professeur, c’est bien. Mais je ne sais pas si j’ai le niveau pour le faire. Ou bien avec des jeunes. J’aime bien les enfants. » Puis l’idée le frappe. « Hé, toi, tu peux peut-être te renseigner sur professeur d’anglais, non ? Tu aimes bien ça, apprendre l’anglais aux autres. Tu forces tellement avec moi ! » Et il reprend son air indigné, mais en souriant.
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Jun Wan imagine très mal Lucas en guide touristique, effectivement. Mine de rien, cela nécessite de connaître l’histoire d’un lieu et surtout, c’est un travail répétitif. Faire faire les mêmes parcours tous les jours à des groupes différents, répéter les mêmes informations, répondre aux mêmes questions. Ca n’est rien de très divertissant, en tout cas, pas pour lui.Traducteur, c’est sans doute un peu trop littéraire pour Lucas. Lui qui fait un cursus scientifique, peut-être que se retrouver dans quelque chose d’aussi littéraire ne lui plairait pas. « Je ne sais pas. Mannequin, c’est vraiment sympathique tu vois, mais ce n’est pas éternel. Je ne me vois pas être mannequin toute ma vie. Je pense que c’est une période pour moi. Quelque chose qui m’a aidé à m’en tirer, à prendre confiance en moi, mais je ne me vois pas rester mannequin encore dans dix ans. Au fond, la mode, ça ne m’intéresse pas. La célébrité, je ne la recherche pas tellement non plus. Je ne sais pas, c’est flou. Je ne me suis jamais imaginé arrêter mon métier de mannequin parce que je n’ai jamais trouvé quelque chose pour le remplacer. » explique t-il finalement.
Il sourit aux propositions de Lucas. « Psychologue, on me l’a déjà dit. Mais je ne pense pas être assez fort d’esprit pour rester impartial devant des récits terribles. Je n’ai pas la force pour être psychologue. » Il hésite quelques secondes. « Professeur... professeur, c’est bien. Mais je ne sais pas si j’ai le niveau pour le faire. Ou bien avec des jeunes. J’aime bien les enfants. » Puis l’idée le frappe. « Hé, toi, tu peux peut-être te renseigner sur professeur d’anglais, non ? Tu aimes bien ça, apprendre l’anglais aux autres. Tu forces tellement avec moi ! » Et il reprend son air indigné, mais en souriant.
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Re: panic! in the heart (#juncas) | Ven 24 Juil - 15:22
C'était vrai que mannequin était rarement un métier qui durait longtemps. Ou sinon il fallait sincèrement s'intéresser à la mode ou à la célébrité, ce qui n'était pas le cas de Junwan. Pour le moment, il ne faisait rien d'autre simplement parce qu'il n'avait rien trouvé d'autre. Ça avait du sens. « Ça va me faire bizarre un jour si tu n'es plus mannequin. Je suis trop habitué à te voir mannequin. » Il glissa un petit sourire. Depuis qu'il connaissait Junwan, il l'avait vu en mannequin. Il avait connu ses débuts et la façon dont il s'était petit à petit créé une place dans ce milieu. Un peu de la même façon qu'il verrait un enfant grandir, ça le rendait un peu nostalgique. Si un jour il arrêterait, ça lui ferait vraiment bizarre de ne plus entendre son ami lui dire qu'il était en photoshoot ou quelque chose du genre.
Mais l'imaginer avec un autre métier n'était pas très compliqué non plus. Junwan sembla se fixer sur un métier en particulier. Professeur. Lucas allait immédiatement répliquer qu'évidemment qu'il avait le niveau pour être professeur, il suffisait d'étudier un peu et Junwan était loin d'être bête. Sauf qu'à peine qu'il eut ouvert la bouche que son camarade lui proposa une idée pour lui. Professeur d'anglais ? Il papillonna des yeux à l'idée, ne souligna même pas l'indignation de Junwan qui l'aurait indigné en temps normal s'il n'était pas en train de s'imaginer en train d'exercer ce métier. « Oh... » dit-il avant qu'il n'eut le temps d'évaluer la proposition, montrant qu'il n'était pas entièrement contre non plus. « Mais les études sont longues non ? Ça va être plein de dissert d'anglais et tout. Et puis, ça veut dire que je dois changer de cursus... » Il ne s'imaginait pas non plus changer du jour au lendemain alors qu'il avait travaillé pendant deux ans la physique. Mais c'était vrai, au bout de sa licence, il ne savait pas où est-ce que ça le mènerait. « En tout cas toi, tu dois faire professeur des écoles. Ça te va juste trop bien. » Il sourit d'un air malicieux avant de prendre sa canette, puis de réaliser qu'elle était vide. Ah oui, c'était vrai. « Je peux en avoir une deuxième ? » demanda t-il en agitant cette dernière. Demande totalement consciente que, avec celle-ci, il finirait sûrement bourré.
panic! in the heart
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C'était vrai que mannequin était rarement un métier qui durait longtemps. Ou sinon il fallait sincèrement s'intéresser à la mode ou à la célébrité, ce qui n'était pas le cas de Junwan. Pour le moment, il ne faisait rien d'autre simplement parce qu'il n'avait rien trouvé d'autre. Ça avait du sens. « Ça va me faire bizarre un jour si tu n'es plus mannequin. Je suis trop habitué à te voir mannequin. » Il glissa un petit sourire. Depuis qu'il connaissait Junwan, il l'avait vu en mannequin. Il avait connu ses débuts et la façon dont il s'était petit à petit créé une place dans ce milieu. Un peu de la même façon qu'il verrait un enfant grandir, ça le rendait un peu nostalgique. Si un jour il arrêterait, ça lui ferait vraiment bizarre de ne plus entendre son ami lui dire qu'il était en photoshoot ou quelque chose du genre.Mais l'imaginer avec un autre métier n'était pas très compliqué non plus. Junwan sembla se fixer sur un métier en particulier. Professeur. Lucas allait immédiatement répliquer qu'évidemment qu'il avait le niveau pour être professeur, il suffisait d'étudier un peu et Junwan était loin d'être bête. Sauf qu'à peine qu'il eut ouvert la bouche que son camarade lui proposa une idée pour lui. Professeur d'anglais ? Il papillonna des yeux à l'idée, ne souligna même pas l'indignation de Junwan qui l'aurait indigné en temps normal s'il n'était pas en train de s'imaginer en train d'exercer ce métier. « Oh... » dit-il avant qu'il n'eut le temps d'évaluer la proposition, montrant qu'il n'était pas entièrement contre non plus. « Mais les études sont longues non ? Ça va être plein de dissert d'anglais et tout. Et puis, ça veut dire que je dois changer de cursus... » Il ne s'imaginait pas non plus changer du jour au lendemain alors qu'il avait travaillé pendant deux ans la physique. Mais c'était vrai, au bout de sa licence, il ne savait pas où est-ce que ça le mènerait. « En tout cas toi, tu dois faire professeur des écoles. Ça te va juste trop bien. » Il sourit d'un air malicieux avant de prendre sa canette, puis de réaliser qu'elle était vide. Ah oui, c'était vrai. « Je peux en avoir une deuxième ? » demanda t-il en agitant cette dernière. Demande totalement consciente que, avec celle-ci, il finirait sûrement bourré.
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Re: panic! in the heart (#juncas) | Ven 24 Juil - 16:04
Le jeune homme retient un léger rire à la phrase de Lucas. « Tu achètes les magazines où je pose ou quoi ? » demande t-il en rigolant. Il ne comprend pas pourquoi ça ferait bizarre avec Lucas, il ne l’a jamais vu faire un photoshoot, ne l’a jamais accompagné dans ça. Bien sûr, il l’a vu devenir mannequin, devenir connu, mais à ce point-là ?
Comme le dit son camarade, il s’imagine bien professeur des écoles. Ca peut être un métier intéressant, maintenant qu’il y pense, mais ce n’est pas une décision qui se prend juste parce qu’un soit, en tenant une bière dans la main, il a trouvé l’idée sympathique. « Je pense qu’il faut faire un master. » dit-il, d’un air perplexe. « C’est sûr qu’il faut oser s’engager dans tout ça. Mais il vaut mieux changer de cursus pour faire quelque chose de sympathique que continuer à étudier quelque chose qui ne te plaît pas, non ? » Jun Wan aime bien STAPS, ce n’est pas si mal, alors même s’il ne trouve rien d’autre, ce n’est pas dramatique. Lucas, par contre, n’a pas l’air de s’épanouir dans son cursus. « En tout cas, penses-y. Si tu estimes que ça ne te plaît pas assez pour faire toutes ces démarches, ce n’est pas grave, mais peut-être qu’en te renseignant sur le métier, tu vas te trouver une passion pour l’enseignement ? » Il sourit un peu en disant ça. « Je vais me renseigner de mon côté aussi. Sur ce que ça implique concrètement, et les vraies missions d’un professeur des écoles. »
Puis, Lucas lui demande une autre bière. De suite, le sourire de Jun Wan devient malicieux et taquin. « Bien sûr » répond-il avec une voix qui veut dire où est passé celui qui ne voulait pas être ivre. Il se lève, ouvre le réfrigérateur pour sortir une nouvelle bière et il la donne à Lucas avant de se rasseoir. « Tiens. » Et il ne perd pas son sourire en le regardant dans les yeux.
panic! in the heart
#juncas
you make me feel so confused, i don't know what to do with my heart.
Le jeune homme retient un léger rire à la phrase de Lucas. « Tu achètes les magazines où je pose ou quoi ? » demande t-il en rigolant. Il ne comprend pas pourquoi ça ferait bizarre avec Lucas, il ne l’a jamais vu faire un photoshoot, ne l’a jamais accompagné dans ça. Bien sûr, il l’a vu devenir mannequin, devenir connu, mais à ce point-là ?Comme le dit son camarade, il s’imagine bien professeur des écoles. Ca peut être un métier intéressant, maintenant qu’il y pense, mais ce n’est pas une décision qui se prend juste parce qu’un soit, en tenant une bière dans la main, il a trouvé l’idée sympathique. « Je pense qu’il faut faire un master. » dit-il, d’un air perplexe. « C’est sûr qu’il faut oser s’engager dans tout ça. Mais il vaut mieux changer de cursus pour faire quelque chose de sympathique que continuer à étudier quelque chose qui ne te plaît pas, non ? » Jun Wan aime bien STAPS, ce n’est pas si mal, alors même s’il ne trouve rien d’autre, ce n’est pas dramatique. Lucas, par contre, n’a pas l’air de s’épanouir dans son cursus. « En tout cas, penses-y. Si tu estimes que ça ne te plaît pas assez pour faire toutes ces démarches, ce n’est pas grave, mais peut-être qu’en te renseignant sur le métier, tu vas te trouver une passion pour l’enseignement ? » Il sourit un peu en disant ça. « Je vais me renseigner de mon côté aussi. Sur ce que ça implique concrètement, et les vraies missions d’un professeur des écoles. »
Puis, Lucas lui demande une autre bière. De suite, le sourire de Jun Wan devient malicieux et taquin. « Bien sûr » répond-il avec une voix qui veut dire où est passé celui qui ne voulait pas être ivre. Il se lève, ouvre le réfrigérateur pour sortir une nouvelle bière et il la donne à Lucas avant de se rasseoir. « Tiens. » Et il ne perd pas son sourire en le regardant dans les yeux.
(c) DΛNDELION
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Re: panic! in the heart (#juncas) | Ven 24 Juil - 16:43
Lucas pouffa de rire en s'imaginant acheter les magazines de Junwan. Il voudrait bien soutenir son ami mais il n'en était pas à ce point-là non plus. Et puis, ce serait quand même super gênant d'acheter ses magazines juste pour le voir et avoir ses photos. Ça sonnait presque comme un stalker. Lucas n'avait pas besoin de ça, il le voyait déjà en vrai. « Non, mais, je t'ai toujours connu en mannequin. T'es toujours là en train de dire que t'es en photoshoot ou quoi. J'y suis un peu habitué, c'est tout. » Du moment que quelque chose changeait dans son quotidien, ça brusquait Lucas. Lui, il était un adepte de la routine. Il n'y avait rien de plus agréable que la routine.
Mais justement, peut-être qu'il y avait une routine bien meilleure que celle qu'il connaissait actuellement et qu'il lui suffirait d'oser changer pour espérer obtenir cette routine meilleure. Encore fallait-il sérieusement y penser et avoir l'audace de le faire car ce n'était pas tout le monde qui plaquait tous ses plans en l'air en deuxième année de licence. « Mouais, » se contenta t-il de répondre, les yeux ailleurs. Il n'était pas sûr d'être fait pour enseigner à des gens. Est-ce qu'il avait les compétences pour ? En même temps, ça lui semblait quand même vachement plus attrayant que d'enseigner de la physique, par exemple. Cela dit, il pouvait très bien faire ça. Décrocher un master en physique et devenir professeur de physique, ça marchait aussi. Bien qu'il ne serait pas très passionné par les sciences pour le coup, mais ce n'était pas comme si faire des dissertations en anglais l'intéressait non plus. En somme, il devait y réfléchir, comme Junwan devait lui aussi y réfléchir.
En pleine réflexion, il réalisa que sa canette était vide et il en redemanda une. D'un coup, il vit le changement dans le sourire de Junwan et ses yeux se plissèrent tandis qu'il poussa un soupir exaspéré. Il récupéra son dû en se mordant la lèvre et détourna le regard, parce qu'il ne pouvait toujours pas soutenir le regard de Junwan. Encore moins quand il avait de l'alcool dans le sang. « Arrête de me regarder comme ça, » répliqua t-il avec une petite moue avant d'ouvrir sa deuxième bière. Le rouge sur les joues se faisait plus intense, l'alcool circulait encore plus dans ses veines. Il sentait encore le regard pesant de Junwan sur lui et autant il avait envie de lui dire que son regard le gênait, autant ce serait admettre qu'il voyait Junwan différemment et c'était pire. Cela dit, il avait de plus en plus du mal à mettre de l'ordre dans sa tête alors qu'il vidait petit à petit sa canette. « Tu regardes tout le monde de cette manière-là ? » finit-il par demander droit au but sans même préparer le terrain. Il ne le regarda même pas, se concentra sur sa bière.
panic! in the heart
#juncas
you make me feel so confused, i don't know what to do with my heart.
Lucas pouffa de rire en s'imaginant acheter les magazines de Junwan. Il voudrait bien soutenir son ami mais il n'en était pas à ce point-là non plus. Et puis, ce serait quand même super gênant d'acheter ses magazines juste pour le voir et avoir ses photos. Ça sonnait presque comme un stalker. Lucas n'avait pas besoin de ça, il le voyait déjà en vrai. « Non, mais, je t'ai toujours connu en mannequin. T'es toujours là en train de dire que t'es en photoshoot ou quoi. J'y suis un peu habitué, c'est tout. » Du moment que quelque chose changeait dans son quotidien, ça brusquait Lucas. Lui, il était un adepte de la routine. Il n'y avait rien de plus agréable que la routine.Mais justement, peut-être qu'il y avait une routine bien meilleure que celle qu'il connaissait actuellement et qu'il lui suffirait d'oser changer pour espérer obtenir cette routine meilleure. Encore fallait-il sérieusement y penser et avoir l'audace de le faire car ce n'était pas tout le monde qui plaquait tous ses plans en l'air en deuxième année de licence. « Mouais, » se contenta t-il de répondre, les yeux ailleurs. Il n'était pas sûr d'être fait pour enseigner à des gens. Est-ce qu'il avait les compétences pour ? En même temps, ça lui semblait quand même vachement plus attrayant que d'enseigner de la physique, par exemple. Cela dit, il pouvait très bien faire ça. Décrocher un master en physique et devenir professeur de physique, ça marchait aussi. Bien qu'il ne serait pas très passionné par les sciences pour le coup, mais ce n'était pas comme si faire des dissertations en anglais l'intéressait non plus. En somme, il devait y réfléchir, comme Junwan devait lui aussi y réfléchir.
En pleine réflexion, il réalisa que sa canette était vide et il en redemanda une. D'un coup, il vit le changement dans le sourire de Junwan et ses yeux se plissèrent tandis qu'il poussa un soupir exaspéré. Il récupéra son dû en se mordant la lèvre et détourna le regard, parce qu'il ne pouvait toujours pas soutenir le regard de Junwan. Encore moins quand il avait de l'alcool dans le sang. « Arrête de me regarder comme ça, » répliqua t-il avec une petite moue avant d'ouvrir sa deuxième bière. Le rouge sur les joues se faisait plus intense, l'alcool circulait encore plus dans ses veines. Il sentait encore le regard pesant de Junwan sur lui et autant il avait envie de lui dire que son regard le gênait, autant ce serait admettre qu'il voyait Junwan différemment et c'était pire. Cela dit, il avait de plus en plus du mal à mettre de l'ordre dans sa tête alors qu'il vidait petit à petit sa canette. « Tu regardes tout le monde de cette manière-là ? » finit-il par demander droit au but sans même préparer le terrain. Il ne le regarda même pas, se concentra sur sa bière.
(c) DΛNDELION
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Re: panic! in the heart (#juncas) | Ven 24 Juil - 16:54
Le rire de Jun Wan continue face à la réponse de Lucas, encore plus improbable que ce qu’il pensait. Il serait perturbé pour si peu ? « Ne t’en fais pas, si ce n’est que ça, je pourrai continuer à te dire que je suis en photoshoot alors que c’est faux » Il le taquine délibérément mais il faut admettre que c’est amusant de voir Lucas perturbé pour si peu. Il a l’air plus perturbé que Jun Wan, alors que c’est quand même lui qui arrêterait d’être mannequin.
Après avoir rapporté la canette à son ami, il continue de le fixer d’un air taquin. Mais quand Lucas lui demande d’arrêter de le regarder comme ça, il prend un air totalement innocent et dit : « Et comment je te regarde ? » d’un voix elle-même si innocente qu’elle sonne fausse.
Puis la question tombe et Jun Wan perd son sourire. Il ne sait pas exactement comment il regarde Lucas, mais il a une idée du type de lueur qui peut apparaître dans ses yeux lorsqu’il regarde l’homme qu’il aime. « Je ne sais pas, je ne me vois pas regarder les autres. » dit-il simplement, en haussant les épaules. Il se déteste pour ne pas répondre sincèrement à la question, mais il ne se sent pas encore prêt à être entièrement honnête.
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Le rire de Jun Wan continue face à la réponse de Lucas, encore plus improbable que ce qu’il pensait. Il serait perturbé pour si peu ? « Ne t’en fais pas, si ce n’est que ça, je pourrai continuer à te dire que je suis en photoshoot alors que c’est faux » Il le taquine délibérément mais il faut admettre que c’est amusant de voir Lucas perturbé pour si peu. Il a l’air plus perturbé que Jun Wan, alors que c’est quand même lui qui arrêterait d’être mannequin.Après avoir rapporté la canette à son ami, il continue de le fixer d’un air taquin. Mais quand Lucas lui demande d’arrêter de le regarder comme ça, il prend un air totalement innocent et dit : « Et comment je te regarde ? » d’un voix elle-même si innocente qu’elle sonne fausse.
Puis la question tombe et Jun Wan perd son sourire. Il ne sait pas exactement comment il regarde Lucas, mais il a une idée du type de lueur qui peut apparaître dans ses yeux lorsqu’il regarde l’homme qu’il aime. « Je ne sais pas, je ne me vois pas regarder les autres. » dit-il simplement, en haussant les épaules. Il se déteste pour ne pas répondre sincèrement à la question, mais il ne se sent pas encore prêt à être entièrement honnête.
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