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i can't help it, i miss you (( juncas ))
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Re: i can't help it, i miss you (( juncas )) | Ven 16 Oct - 11:32 Citer EditerSupprimer
i can't help it, i miss you like crazy.
Ce n’est pas la première fois que Junwan voit le teint de Lucas tourner au rouge. En fait, ce phénomène est récurrent depuis le jour où Junwan lui a avoué être homosexuel et il se réjouit toujours autant d’avoir le pouvoir d’embarrasser à ce point Lucas. Bien sûr, maintenant qu’il a la confirmation des sentiments de Lucas, ça n’a plus vraiment de sens – mais jusqu’à là, la panique dans laquelle Lucas se mettait au moindre geste de Junwan à son égard était la seule démonstration d’amour qu’il avait de sa part.
Sans rien dire, la panique sur son visage remplacée par un doux sourire taquin, il laisse Lucas s’emmêler les pinceaux en essayant de s’expliquer. Il aurait pu l’aider, bien sûr, lui dire qu’il a compris mais pour être parfaitement honnête, il prend du plaisir à tourmenter Lucas. Il faut dire que pendant des années, c’est Lucas qui tourmentait Junwan de la façon la plus sournoise. « Oui, bien sûr, être en privé » répond-il sans essayer de cacher l’amusement dans sa voix, juste avant d’être emporté par le poignet (enfin, plutôt de se laisser emporter par Lucas).
Ils marchent de cette façon un certain moment, pendant lequel Junwan meurt d’envie de saisir la main de Lucas plutôt que de se contenter du poignet qu’il a trop souvent attrapé à défaut d’avoir le statut l’autorisation à plus que ça. Il résiste à la tentation en se disant que de toute façon, pour l’instant, Lucas est trop préoccupé par la peur d’être vu par des connaissances pour agir comme un petit-copain avec lui. De la même façon, il répond aussi à la question qu’il s’est silencieusement posée, presque déçu (« pourquoi n’a t-il pas eu le réflexe de prendre ma main ? »). « Ne t’en fais pas Lucas, j’avais compris » dit-il avec un sourire. « On peut aller chez toi, ou chez moi, ou manger ensemble si tu n’as pas encore mangé parce que tu travaillais ? » propose t-il. « Je peux te cuisiner quelque chose mais le temps que je le fasse, ça va vraiment être tard... » dit-il avec une moue.
Sans rien dire, la panique sur son visage remplacée par un doux sourire taquin, il laisse Lucas s’emmêler les pinceaux en essayant de s’expliquer. Il aurait pu l’aider, bien sûr, lui dire qu’il a compris mais pour être parfaitement honnête, il prend du plaisir à tourmenter Lucas. Il faut dire que pendant des années, c’est Lucas qui tourmentait Junwan de la façon la plus sournoise. « Oui, bien sûr, être en privé » répond-il sans essayer de cacher l’amusement dans sa voix, juste avant d’être emporté par le poignet (enfin, plutôt de se laisser emporter par Lucas).
Ils marchent de cette façon un certain moment, pendant lequel Junwan meurt d’envie de saisir la main de Lucas plutôt que de se contenter du poignet qu’il a trop souvent attrapé à défaut d’avoir le statut l’autorisation à plus que ça. Il résiste à la tentation en se disant que de toute façon, pour l’instant, Lucas est trop préoccupé par la peur d’être vu par des connaissances pour agir comme un petit-copain avec lui. De la même façon, il répond aussi à la question qu’il s’est silencieusement posée, presque déçu (« pourquoi n’a t-il pas eu le réflexe de prendre ma main ? »). « Ne t’en fais pas Lucas, j’avais compris » dit-il avec un sourire. « On peut aller chez toi, ou chez moi, ou manger ensemble si tu n’as pas encore mangé parce que tu travaillais ? » propose t-il. « Je peux te cuisiner quelque chose mais le temps que je le fasse, ça va vraiment être tard... » dit-il avec une moue.
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Re: i can't help it, i miss you (( juncas )) | Dim 18 Oct - 0:00 Citer EditerSupprimer
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Rouge écarlate, le ton amusé et sourire taquin de Junwan n’aidaient absolument pas Lucas alors qu’il savait pertinemment que son petit-ami avait compris la situation. Au contraire, ça ne faisait qu’intensifier la rougeur de ses joues parce qu’il était bien forcé de constater à quel point il trouvait Junwan encore plus beau avec ce sourire taquin et ah, il réalisait bien qu’il était amoureux. C’était déjà suffisamment gênant d’être aussi sensible à ça, lui qui n’y était vraiment pas habitué. Et puis les pensées qui s’orientaient vers un domaine auquel il ne songeait jamais n’aidaient pas non plus… en fait, rien n’aidait Lucas à se sortir de son embarras.
La solution la plus simple fut alors de prendre la fuite, d’entraîner Junwan ailleurs. S’il ne le faisait pas, ils allaient rester plantés là et Eunhye et Wooyoung allaient les surprendre et oh qu’il ne voulait pas leur expliquer la situation, loin de là.
Emmenant le garçon par le poignet, car trop timide pour tenter la main, il finit par s’arrêter quelques mètres plus loin et par continuer de balbutier et de se fondre dans ses excuses, la gêne toujours présente mais atténuée par le temps. Lucas esquissa un petit sourire à l’intention de Junwan, constatant à quel point il était attentionné. Comment est-ce que tous ces détails avaient pu lui échapper ? Junwan avait toujours été comme ça avec lui alors il avait tout pris comme acquis, comme si Junwan agissait ainsi avec absolument tout le monde. Et c’était ce qu’il croyait, jusqu’à ce que la pensée que peut-être son ami n’agissait ainsi qu’avec lui. Pensée égocentrique, alors il ne s’était jamais permis de le penser, jusqu’à ce que Junwan lui avoue ses sentiments.
« Je… J’ai mangé avant le travail, aujourd’hui. » Chose qui traduisait à quel point son rythme de vie était désordonné ; car parfois il prenait le temps de manger avant, parfois après. Ça dépendait de son emploi du temps de la journée, s’il finissait les cours assez tôt, s’il n’avait pas du travail à faire, s’il n’avait pas quelque chose de prévu avec des gens. Aujourd’hui, il avait pu manger avant de se rendre au travail, donc il avait bien mangé. « Mais si tu veux aller manger quelque chose quand même, ça me va. » Les snacks de nuit, ça ne se refusait pas. Et puis c’était encore son anniversaire, ils pourraient très bien manger une part de gâteau à deux, juste avant que minuit ne sonne. « Ou si tu veux aller chez moi ou chez toi… ça me va aussi, » prononça t-il cette phrase avec beaucoup moins d’assurance que la première. Après tout, il se souvenait très bien du sous-entendu et il n’arrivait pas à se l’enlever de la tête.
La solution la plus simple fut alors de prendre la fuite, d’entraîner Junwan ailleurs. S’il ne le faisait pas, ils allaient rester plantés là et Eunhye et Wooyoung allaient les surprendre et oh qu’il ne voulait pas leur expliquer la situation, loin de là.
Emmenant le garçon par le poignet, car trop timide pour tenter la main, il finit par s’arrêter quelques mètres plus loin et par continuer de balbutier et de se fondre dans ses excuses, la gêne toujours présente mais atténuée par le temps. Lucas esquissa un petit sourire à l’intention de Junwan, constatant à quel point il était attentionné. Comment est-ce que tous ces détails avaient pu lui échapper ? Junwan avait toujours été comme ça avec lui alors il avait tout pris comme acquis, comme si Junwan agissait ainsi avec absolument tout le monde. Et c’était ce qu’il croyait, jusqu’à ce que la pensée que peut-être son ami n’agissait ainsi qu’avec lui. Pensée égocentrique, alors il ne s’était jamais permis de le penser, jusqu’à ce que Junwan lui avoue ses sentiments.
« Je… J’ai mangé avant le travail, aujourd’hui. » Chose qui traduisait à quel point son rythme de vie était désordonné ; car parfois il prenait le temps de manger avant, parfois après. Ça dépendait de son emploi du temps de la journée, s’il finissait les cours assez tôt, s’il n’avait pas du travail à faire, s’il n’avait pas quelque chose de prévu avec des gens. Aujourd’hui, il avait pu manger avant de se rendre au travail, donc il avait bien mangé. « Mais si tu veux aller manger quelque chose quand même, ça me va. » Les snacks de nuit, ça ne se refusait pas. Et puis c’était encore son anniversaire, ils pourraient très bien manger une part de gâteau à deux, juste avant que minuit ne sonne. « Ou si tu veux aller chez moi ou chez toi… ça me va aussi, » prononça t-il cette phrase avec beaucoup moins d’assurance que la première. Après tout, il se souvenait très bien du sous-entendu et il n’arrivait pas à se l’enlever de la tête.
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Re: i can't help it, i miss you (( juncas )) | Lun 26 Oct - 15:06 Citer EditerSupprimer
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Comme à son habitude, Junwan dévisage Lucas avec intensité, un sourire amusé sur les lèvres face aux rougeurs sur son visage. Il aurait presque pris plaisir à le tourmenter un peu plus, mais il est trop gentil pour ça ; alors il prend la parole pour le calmer, lui dire qu’il a compris et qu’il n’a pas besoin de s’agiter comme ça. « Wow ! C’est bien » s’exclame t-il, son sourire s’agrandissant quand Lucas lui dit avoir mangé avant de travailler. Il ne compte plus le nombre de fois où il a sermonné Lucas en lui disant de toujours penser à manger aux bonnes heures peu importe combien il est occupé, ce qui ne l’empêche pas, malgré tout, de sauter régulièrement des repas (et Jun Wan se fait toujours un plaisir de lui cuisiner un plat délicieux quand il le peut).
Lorsque Lucas lui parle de manger quand même, Jun Wan se rappelle soudainement d’un détail qu’il avait complètement oublié : il lui avait préparé un gâteau d’anniversaire. Quand il pensait encore qu’il serait invité à sa fête, il s’était dit qu’il allait pour la première fois lui préparer un gâteau, et ce malgré le fait que Jun Wan n’ait pas l’habitude de préparer des pâtisseries. Il avait lu des articles, regardé des vidéos, pour se renseigner sur les techniques particulières pour réussir les pâtisseries à la perfection. Il avait longuement réfléchi aux types de gâteaux que Lucas aimerait, et avait finalement opté pour un classique : gâteau aux deux chocolats. Mais malgré tous les efforts pour faire ce gâteau, Jun Wan avait totalement oublié : quand il avait compris qu’il ne serait pas invité (pas même au dernier moment, comme il l’avait cru jusqu’à la fin), il avait été tellement vexé, blessé, qu’il s’apprêtait à le jeter. De toute façon, il n’aime pas tant que ça les gâteaux au chocolat.
La seule raison pour laquelle le gâteau est toujours vivant, dans son frigo, c’est parce qu’il ne pouvait pas se résoudre à gaspiller de la nourriture. Il s’était résolu à l’offrir à un de ses amis le lendemain. Il ne s’était pas imaginé que la journée qui avait si mal commencé allait si bien finir. Maintenant, il est bien content d’avoir cru jusqu’au dernier moment qu’il serait invité à l’anniversaire de Lucas. Grâce à ça, il a non seulement préparé un gâteau d’anniversaire mais aussi gardé le cadeau qu’il lui avait acheté. « Ah, j’avais complètement oublié ! » s’exclame t-il finalement. « Il va falloir que tu viennes chez moi. J’ai un cadeau pour toi » En fait, il en a deux. « Du coup, c’est décidé. On va chez moi » Il sourit en regardant Lucas. « Je vais appeler un taxi » dit-il en sortant son téléphone – bien sûr, ils pourraient prendre les transports en commun, mais l’heure est tardive, les transports se font plus rares, et Jun Wan n’a pas envie de partager son moment avec Lucas avec d’autres personnes.
Lorsque Lucas lui parle de manger quand même, Jun Wan se rappelle soudainement d’un détail qu’il avait complètement oublié : il lui avait préparé un gâteau d’anniversaire. Quand il pensait encore qu’il serait invité à sa fête, il s’était dit qu’il allait pour la première fois lui préparer un gâteau, et ce malgré le fait que Jun Wan n’ait pas l’habitude de préparer des pâtisseries. Il avait lu des articles, regardé des vidéos, pour se renseigner sur les techniques particulières pour réussir les pâtisseries à la perfection. Il avait longuement réfléchi aux types de gâteaux que Lucas aimerait, et avait finalement opté pour un classique : gâteau aux deux chocolats. Mais malgré tous les efforts pour faire ce gâteau, Jun Wan avait totalement oublié : quand il avait compris qu’il ne serait pas invité (pas même au dernier moment, comme il l’avait cru jusqu’à la fin), il avait été tellement vexé, blessé, qu’il s’apprêtait à le jeter. De toute façon, il n’aime pas tant que ça les gâteaux au chocolat.
La seule raison pour laquelle le gâteau est toujours vivant, dans son frigo, c’est parce qu’il ne pouvait pas se résoudre à gaspiller de la nourriture. Il s’était résolu à l’offrir à un de ses amis le lendemain. Il ne s’était pas imaginé que la journée qui avait si mal commencé allait si bien finir. Maintenant, il est bien content d’avoir cru jusqu’au dernier moment qu’il serait invité à l’anniversaire de Lucas. Grâce à ça, il a non seulement préparé un gâteau d’anniversaire mais aussi gardé le cadeau qu’il lui avait acheté. « Ah, j’avais complètement oublié ! » s’exclame t-il finalement. « Il va falloir que tu viennes chez moi. J’ai un cadeau pour toi » En fait, il en a deux. « Du coup, c’est décidé. On va chez moi » Il sourit en regardant Lucas. « Je vais appeler un taxi » dit-il en sortant son téléphone – bien sûr, ils pourraient prendre les transports en commun, mais l’heure est tardive, les transports se font plus rares, et Jun Wan n’a pas envie de partager son moment avec Lucas avec d’autres personnes.
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Re: i can't help it, i miss you (( juncas )) | Lun 26 Oct - 22:35 Citer EditerSupprimer
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« J’avais du temps avant d’aller au travail, aujourd’hui, » répondit Lucas en haussant des épaules. Pour une fois. Mais bon, heureusement pour lui qu’il avait mangé avant aujourd’hui car sinon, il se serait fait sermonner par Junwan (pour la énième fois). Lucas ne prenait pas vraiment ses repas au sérieux, pour lui manger avant ou après son travail n’avait pas d’importance. Manger tout court n’en avait pas en fait ; c’était un objectif secondaire après avoir rempli ses objectifs de travail. M’enfin ça, il valait mieux pas qu’il le dise à Junwan.
Celui-ci lui apprit d’ailleurs qu’il avait un cadeau pour Lucas. L’américain écarquilla des yeux, surpris par l’attention. Lucas ne l’avait même pas invité à sa fête d’anniversaire et si ce n’était pas pour Junwan qui avait décidé de se pointer à son lieu de travail, ils ne se seraient même pas vus. D’ailleurs, ils ne se seraient probablement pas vus avant longtemps, si Junwan n’en avait pas eu marre le premier. Car Lucas ne savait toujours pas s’il était prêt, non, en fait, il savait qu’il n’était pas prêt, pas prêt à être en couple, à aimer et à être aimé, mais il aimait tant qu’il avait décidé de laisser ces doutes derrière lui. Tant qu’il aimait Junwan et que Junwan l’aimait en retour, de quoi pouvait-il avoir peur ?
Lucas hocha doucement de la tête, laissant son petit-ami appeler un taxi pour qu’ils aillent chez lui. Chez lui… Cette fois, ils s’y retrouveraient à deux non pas qu’en tant qu’amis, non pas qu’en tant qu’amis qui savaient que l’autre pouvait devenir un potentiel amoureux, mais en tant qu’amoureux. Là prenait tout un sens nouveau : car le sous-entendu là-dedans, Lucas l’avait déjà fait et ça n’avait toujours pas quitté son esprit. Enfin, il ne devrait pas penser à ce genre de choses-là… même s’il avait terriblement envie de savoir quel goût elles avaient, les lèvres de Junwan.
Ce fut à ce moment-là qu’il constata que ses yeux avaient dévié des yeux du garçon à ses lèvres. Lucas se racla la gorge, fit comme si de rien n’était alors que c’était évident qu’il était en train de penser à ses lèvres. « C’est vraiment gentil d’avoir pensé à me faire un cadeau… alors que… je t’évitais. J’en suis désolé, d’ailleurs. Je t’ai vraiment fait attendre trop longtemps... » Il se mordit la lèvre.
Celui-ci lui apprit d’ailleurs qu’il avait un cadeau pour Lucas. L’américain écarquilla des yeux, surpris par l’attention. Lucas ne l’avait même pas invité à sa fête d’anniversaire et si ce n’était pas pour Junwan qui avait décidé de se pointer à son lieu de travail, ils ne se seraient même pas vus. D’ailleurs, ils ne se seraient probablement pas vus avant longtemps, si Junwan n’en avait pas eu marre le premier. Car Lucas ne savait toujours pas s’il était prêt, non, en fait, il savait qu’il n’était pas prêt, pas prêt à être en couple, à aimer et à être aimé, mais il aimait tant qu’il avait décidé de laisser ces doutes derrière lui. Tant qu’il aimait Junwan et que Junwan l’aimait en retour, de quoi pouvait-il avoir peur ?
Lucas hocha doucement de la tête, laissant son petit-ami appeler un taxi pour qu’ils aillent chez lui. Chez lui… Cette fois, ils s’y retrouveraient à deux non pas qu’en tant qu’amis, non pas qu’en tant qu’amis qui savaient que l’autre pouvait devenir un potentiel amoureux, mais en tant qu’amoureux. Là prenait tout un sens nouveau : car le sous-entendu là-dedans, Lucas l’avait déjà fait et ça n’avait toujours pas quitté son esprit. Enfin, il ne devrait pas penser à ce genre de choses-là… même s’il avait terriblement envie de savoir quel goût elles avaient, les lèvres de Junwan.
Ce fut à ce moment-là qu’il constata que ses yeux avaient dévié des yeux du garçon à ses lèvres. Lucas se racla la gorge, fit comme si de rien n’était alors que c’était évident qu’il était en train de penser à ses lèvres. « C’est vraiment gentil d’avoir pensé à me faire un cadeau… alors que… je t’évitais. J’en suis désolé, d’ailleurs. Je t’ai vraiment fait attendre trop longtemps... » Il se mordit la lèvre.
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Re: i can't help it, i miss you (( juncas )) | Lun 26 Oct - 23:07 Citer EditerSupprimer
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L’étudiant hoche silencieusement la tête en souriant quand Lucas lui explique qu’il a eu du temps pour manger avant de travailler aujourd’hui. C’est une bonne chose qui arrive malheureusement trop rarement, aux yeux de Jun Wan. Après s’être remémoré le gâteau et le cadeau qui attendent Lucas chez lui, il lui propose de prendre la direction de son appartement en sortant son téléphone pour appeler un taxi. Heureusement, grâce à la modernité, il a simplement besoin d’ouvrir l’application et d’indiquer le lieu où il attend. Il ne relève la tête que lorsqu’il entend Lucas reprendre la parole, et quand il croise son regard, il est à peu près certain que ce ne sont pas ses yeux que Lucas regardaient pendant quelques secondes. « C’est vrai que j’ai longtemps attendu » acquiesce t-il, sans perdre son sourire. « Mais ça en valait la peine, alors arrête de t’excuser, je suis passé à autre chose » reprend-il, son regard toujours plongé dans les yeux de Lucas.
Les yeux de Lucas qui, d’ailleurs, sont particulièrement intenses par rapport à d’habitude. Jun Wan se demande s’il hallucine en se disant ça, si c’est parce qu’ils sont maintenant officiellement en couple qu’il a cette sensation, mais il est à peu près convaincu que Lucas ne l’a que très rarement regardé avec autant d’insistance. Cette réalisation le perturbe plus qu’il ne le pensait et il détourne le regard en regardant de nouveau son téléphone. « Le taxi arrive dans un quart d’heure... » s’entend-il dire avant de déglutir, sans trop réaliser ce qu’il est en train de dire, le regard toujours rivé sur son téléphone pour ne pas affronter le sujet de ses pensées. Il sent le regard de Lucas sur lui, et soudainement, leur proximité semble être un peu trop importante. Il est à peu près certain que rien n’intéresse moins Lucas que l’arrivée du taxi pour l’instant, et c’est pareil pour lui : sa tête est pleine de Lucas, des centimètres qui séparent leurs corps et leurs lèvres.
Les yeux de Lucas qui, d’ailleurs, sont particulièrement intenses par rapport à d’habitude. Jun Wan se demande s’il hallucine en se disant ça, si c’est parce qu’ils sont maintenant officiellement en couple qu’il a cette sensation, mais il est à peu près convaincu que Lucas ne l’a que très rarement regardé avec autant d’insistance. Cette réalisation le perturbe plus qu’il ne le pensait et il détourne le regard en regardant de nouveau son téléphone. « Le taxi arrive dans un quart d’heure... » s’entend-il dire avant de déglutir, sans trop réaliser ce qu’il est en train de dire, le regard toujours rivé sur son téléphone pour ne pas affronter le sujet de ses pensées. Il sent le regard de Lucas sur lui, et soudainement, leur proximité semble être un peu trop importante. Il est à peu près certain que rien n’intéresse moins Lucas que l’arrivée du taxi pour l’instant, et c’est pareil pour lui : sa tête est pleine de Lucas, des centimètres qui séparent leurs corps et leurs lèvres.
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Re: i can't help it, i miss you (( juncas )) | Lun 26 Oct - 23:39 Citer EditerSupprimer
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Le regard de Junwan avait toujours été intense, mais là, Lucas le sentait doublement intense. Quand ses yeux croisèrent les siens juste après que Lucas ne se rende compte qu’il n’était justement pas en train de regarder ses yeux, le garçon sentit subitement une tension revenir. La distance entre eux était trop petite (ou grande, trop grande pour ce que Lucas aimerait faire), c’était comme si l’air autour d’eux avait disparu et qu’il se retrouvait à retenir sa respiration. De ce fait, incapable de parler, il ne fit que hocher de la tête une nouvelle fois alors que normalement, il aurait débattu, aurait répliqué qu’il était quand même en faute. A ce moment-là, il décida d’admettre, parce que ses pensées ne se dirigeaient absolument pas vers le sujet de conversation.
Un quart d’heure. Un quart d’heure, c’était long. Trop long. Mais Lucas ne fit pas cette remarque. « Okay, » qu’il souffla, les yeux toujours sur Junwan. Lui-même ne remarquait pas le poids de ses yeux. Lui qui n’avait jamais regardé Junwan de cette manière, qui n’avait jamais remarqué quiconque de cette manière, en réalité. Il avait aimé, bien sûr qu’il avait aimé, mais il n’avait jamais aimé avec un tel poids. Et ce poids était si conséquent que le garçon ne s’en rendait même pas compte, car c’était nouveau pour lui. Il n’avait jamais connu un amour aussi intense.
Et le silence qui s’installa entre eux ne fut pas naturel. Comme si les deux voulaient faire quelque chose mais se retenaient, se retenaient si fort que même le silence était bruyant. Lucas finit par dévier son regard sur le paysage, sur les devantures des immeubles devant eux, incapable de regarder Junwan plus longtemps. Il n’allait définitivement pas tenir quinze minutes à regarder Junwan comme si c’était une peinture alors qu’il pouvait le t o u c h e r.
Il n’allait pas non plus se risquer à parler à Junwan, car ça signifierait le regarder et Lucas était pratiquement sûr qu’il finirait par craquer s’il osait le regarder plus longtemps. Fort heureusement, son téléphone retentit dans ce silence assourdissant et il remercia presque son ami de l’avoir appelé. Ce n’était même pas un ami en réalité, juste une connaissance, mais Lucas n’avait jamais été aussi reconnaissant d’avoir beaucoup de faux amis qu’en ce moment même. « J’ai euh… un appel, » dit-il, alors que c’était totalement évident. Et il décrocha, entendit les bruits de ce dernier en soirée, qui essayait de le convaincre de venir faire irruption à la soirée parce qu’il manquait du monde, mais Lucas déclina. Ils n’étaient même pas si proches que ça et ça s’entendait clairement que cet ami était déjà bourré.
Au moins, cela eut le mérite de divertir son attention. Suffisamment longtemps d’ailleurs pour que le taxi pointe le bout de son nez à la fin de l’appel. « Oh, le taxi est là, » fit-il remarquer. Encore une fois, c’était évident. Mais Lucas se sentait tant mal à l’aise qu’il ressentait le besoin de combler le vide par des mots vides.
S’asseyant dans le taxi, Lucas regarda le paysage défiler en silence, faisant abstraction de toutes les émotions qui s’agitaient dans son cœur. C’était presque ridicule, de s’agiter autant juste parce qu’ils allaient chez Junwan, dans un cadre privé. Mais bon sang, un cadre privé, ça voulait tout dire, ça voulait dire qu’ils seraient seuls.
Que Lucas n’aura plus besoin de se retenir.
L’américain sortit du taxi lorsqu’ils furent arrivés, laissa Junwan payer, l’esprit totalement ailleurs. Et puis, il le laissa prendre les devants comme il avait l’habitude de faire, ouvrir la porte, entrer à l’intérieur, et Lucas de le suivre.
Et la porte claqua derrière eux.
Les yeux brûlants de Lucas se posèrent sur Junwan. Sans aucune retenue.
L’attente était finie.
« Junwan. Est-ce que je peux demander un deuxième cadeau ? »
Un quart d’heure. Un quart d’heure, c’était long. Trop long. Mais Lucas ne fit pas cette remarque. « Okay, » qu’il souffla, les yeux toujours sur Junwan. Lui-même ne remarquait pas le poids de ses yeux. Lui qui n’avait jamais regardé Junwan de cette manière, qui n’avait jamais remarqué quiconque de cette manière, en réalité. Il avait aimé, bien sûr qu’il avait aimé, mais il n’avait jamais aimé avec un tel poids. Et ce poids était si conséquent que le garçon ne s’en rendait même pas compte, car c’était nouveau pour lui. Il n’avait jamais connu un amour aussi intense.
Et le silence qui s’installa entre eux ne fut pas naturel. Comme si les deux voulaient faire quelque chose mais se retenaient, se retenaient si fort que même le silence était bruyant. Lucas finit par dévier son regard sur le paysage, sur les devantures des immeubles devant eux, incapable de regarder Junwan plus longtemps. Il n’allait définitivement pas tenir quinze minutes à regarder Junwan comme si c’était une peinture alors qu’il pouvait le t o u c h e r.
Il n’allait pas non plus se risquer à parler à Junwan, car ça signifierait le regarder et Lucas était pratiquement sûr qu’il finirait par craquer s’il osait le regarder plus longtemps. Fort heureusement, son téléphone retentit dans ce silence assourdissant et il remercia presque son ami de l’avoir appelé. Ce n’était même pas un ami en réalité, juste une connaissance, mais Lucas n’avait jamais été aussi reconnaissant d’avoir beaucoup de faux amis qu’en ce moment même. « J’ai euh… un appel, » dit-il, alors que c’était totalement évident. Et il décrocha, entendit les bruits de ce dernier en soirée, qui essayait de le convaincre de venir faire irruption à la soirée parce qu’il manquait du monde, mais Lucas déclina. Ils n’étaient même pas si proches que ça et ça s’entendait clairement que cet ami était déjà bourré.
Au moins, cela eut le mérite de divertir son attention. Suffisamment longtemps d’ailleurs pour que le taxi pointe le bout de son nez à la fin de l’appel. « Oh, le taxi est là, » fit-il remarquer. Encore une fois, c’était évident. Mais Lucas se sentait tant mal à l’aise qu’il ressentait le besoin de combler le vide par des mots vides.
S’asseyant dans le taxi, Lucas regarda le paysage défiler en silence, faisant abstraction de toutes les émotions qui s’agitaient dans son cœur. C’était presque ridicule, de s’agiter autant juste parce qu’ils allaient chez Junwan, dans un cadre privé. Mais bon sang, un cadre privé, ça voulait tout dire, ça voulait dire qu’ils seraient seuls.
Que Lucas n’aura plus besoin de se retenir.
L’américain sortit du taxi lorsqu’ils furent arrivés, laissa Junwan payer, l’esprit totalement ailleurs. Et puis, il le laissa prendre les devants comme il avait l’habitude de faire, ouvrir la porte, entrer à l’intérieur, et Lucas de le suivre.
Et la porte claqua derrière eux.
Les yeux brûlants de Lucas se posèrent sur Junwan. Sans aucune retenue.
L’attente était finie.
« Junwan. Est-ce que je peux demander un deuxième cadeau ? »
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Re: i can't help it, i miss you (( juncas )) | Lun 26 Oct - 23:55 Citer EditerSupprimer
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Jun Wan fixe son téléphone avec une intensité anormale, surtout pour quelqu’un qui ne fait rien d’autre que défiler son fil d’actualité Instagram sans le regarder. Ses yeux sont rivés sur l’appareil, mais ses pensées sont toutes concentrées sur une seule et même personne, qui se situe à côté de lui dans l’immédiat. Dans le silence qui s’est installé entre eux, Jun Wan peut entendre sa respiration et celle de Lucas, puis les bruits habituels d’une ville qui vit sa vie alors que le temps semble s’être suspendu pour lui. La sonnerie du téléphone de Lucas le fait sursauter, tellement il était parti loin dans ses pensées, et il se contente de furtivement hocher la tête pour lui répondre. Intérieurement, il remercie cette personne d’avoir appelé Lucas autant qu’il la maudit pour avoir interrompu ce moment – parce que c’est aussi agréable que désagréable ; une douce torture que Jun Wan se surprend à savourer malgré tout.
Quand le taxi arrive, les yeux de Jun Wan brillent et l’appel de Lucas se termine. Le trajet se passe avec le même silence lourd de sens qu’avant : pas un seul mot est échangé, ni sur la nuit, ni sur le cadeau qui attend Lucas chez Jun Wan, ni sur la journée de Lucas. Jun Wan s’est appliqué à garder ses yeux rivés vers la fenêtre pour être certain de ne pas croiser le regard de Lucas et il s’est mis à redouter ce qui allait se passer quand ils n’auront plus le monde extérieur pour les divertir. Il a beau être celui qui a pris les devants jusqu’à maintenant, il ne s’est jamais retrouvé en couple avec quelqu’un qu’il aime. Il n’a pas la moindre idée de ce qu’il devrait dire ou faire, ni de ce que disent ou font les gens en temps normal – et il est tellement préoccupé par tout ça qu’il n’a même pas la tête à s’amuser de voir Lucas tout autant préoccupé que lui.
Il est pourtant certain que Lucas est préoccupé, car sinon jamais il ne l’aurait laissé payer le taxi aussi facilement. Au moins, c’est du temps de gagné : parce que quoi qu’il arrive, Jun Wan aurait payé. Toujours sans un mot, l’étudiant ouvre la porte de son appartement et la lumière de l’entrée s’allume pour les accueillir, mais tout le reste de l’appartement est plongé dans le noir et dans le silence le plus complet. Une main contre le mur pour s’appuyer le temps d’enlever ses chaussures, Jun Wan manque de trébucher quand Lucas rompt le silence en premier. Heureusement, il se tient au mur pour ne pas perdre l’équilibre et se cogne la tête contre ce dernier par la même occasion. Sans rien dire, il tourne la tête vers Lucas, mais regrette instantanément de l’avoir fait parce que le regard de Lucas vide totalement son esprit de tout. Il en a complètement oublié le cadeau d’anniversaire, et le gâteau, et, en fait, il a même oublié ce que vient de lui dire Lucas. « Euh… oui… ? » acquiesce t-il sans trop savoir ce qu’il vient d’approuver. Tout ce qu’il sait, c’est que le regard de Lucas est tellement intense qu’il est bien content d’être contre le mur – sinon, il ne sait même pas s’il aurait pu rester droit.
Quand le taxi arrive, les yeux de Jun Wan brillent et l’appel de Lucas se termine. Le trajet se passe avec le même silence lourd de sens qu’avant : pas un seul mot est échangé, ni sur la nuit, ni sur le cadeau qui attend Lucas chez Jun Wan, ni sur la journée de Lucas. Jun Wan s’est appliqué à garder ses yeux rivés vers la fenêtre pour être certain de ne pas croiser le regard de Lucas et il s’est mis à redouter ce qui allait se passer quand ils n’auront plus le monde extérieur pour les divertir. Il a beau être celui qui a pris les devants jusqu’à maintenant, il ne s’est jamais retrouvé en couple avec quelqu’un qu’il aime. Il n’a pas la moindre idée de ce qu’il devrait dire ou faire, ni de ce que disent ou font les gens en temps normal – et il est tellement préoccupé par tout ça qu’il n’a même pas la tête à s’amuser de voir Lucas tout autant préoccupé que lui.
Il est pourtant certain que Lucas est préoccupé, car sinon jamais il ne l’aurait laissé payer le taxi aussi facilement. Au moins, c’est du temps de gagné : parce que quoi qu’il arrive, Jun Wan aurait payé. Toujours sans un mot, l’étudiant ouvre la porte de son appartement et la lumière de l’entrée s’allume pour les accueillir, mais tout le reste de l’appartement est plongé dans le noir et dans le silence le plus complet. Une main contre le mur pour s’appuyer le temps d’enlever ses chaussures, Jun Wan manque de trébucher quand Lucas rompt le silence en premier. Heureusement, il se tient au mur pour ne pas perdre l’équilibre et se cogne la tête contre ce dernier par la même occasion. Sans rien dire, il tourne la tête vers Lucas, mais regrette instantanément de l’avoir fait parce que le regard de Lucas vide totalement son esprit de tout. Il en a complètement oublié le cadeau d’anniversaire, et le gâteau, et, en fait, il a même oublié ce que vient de lui dire Lucas. « Euh… oui… ? » acquiesce t-il sans trop savoir ce qu’il vient d’approuver. Tout ce qu’il sait, c’est que le regard de Lucas est tellement intense qu’il est bien content d’être contre le mur – sinon, il ne sait même pas s’il aurait pu rester droit.
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Re: i can't help it, i miss you (( juncas )) | Mar 27 Oct - 0:20 Citer EditerSupprimer
i can't help it, i miss you like crazy.
En temps normal, Lucas aurait sûrement ri pour se moquer de la maladresse de Junwan. Se cogner la tête juste après qu’il ait pris la parole comme ça, tout en enlevant ses chaussures en manquant presque de trébucher, ça méritait un rire.
Si seulement Lucas ne l’avait pas trouvé mignon.
Ce fut alors un petit sourire qui se glissa sur ses lèvres alors qu’il se sentit subitement plus calme. Comme si là, il savait qu’il avait le temps, qu’il n’avait pas besoin de se presser. Car la réponse de Junwan était oui. Ils étaient seuls. Rien ne pouvait les déranger.
Alors Lucas prit le temps de retirer ses chaussures, toujours le petit sourire aux lèvres. Avenant, il se redressa, se dirigea vers Junwan, la distance entre eux se réduisant, la tension augmentant. Les yeux ancrés dans ceux de son petit-ami, il voyait très bien que ce dernier n’avait aucune idée de ce que l’américain s’apprêtait à faire. En y pensant, c’était un peu logique : Junwan n’avait jamais été avec quelqu’un qu’il aimait. Lucas, oui. Et ce n’était pas l’expérience qui manquait, à Lucas.
Suivant son instinct, taisant ses peurs, le garçon paraissait plus confiant que jamais. Peut-être parce qu’il avait trop envie pour ne serait-ce que penser à ce qu’il faisait, mais il suivait simplement son cœur. Son cœur lui dictait chacun de ses mouvements, chacune de ses actions ; le regard qu’il ne contrôlait plus, les mains non plus.
Lucas prit délicatement le visage de Junwan entre ses mains. Le contact lui brûlait les doigts car c’était la première fois qu’il tenait son visage en étant amoureux. Qu’il tenait son visage non pas pour se moquer de lui, rire ou le rassurer, mais pour réduire la distance qui les séparait.
Les yeux qui jusque là fixaient les yeux de Junwan s’autorisèrent enfin à descendre plus bas. A cet instant, les intentions de Lucas étaient très claires : il comptait bien obtenir son cadeau tout seul.
Et puis, tout se passa très vite.
Lucas ne laissa pas le temps de réaliser à Junwan qu’il se hissa déjà sur la pointe de pieds, rapprocha déjà leurs visages, unit leurs souffles.
Cœur qui fut soudainement enveloppé d’une douce chaleur, explosions de feux d’artifices dans le ventre de Lucas. C’était vrai, il avait déjà connu ça, il avait déjà embrassé des gens qu’il aimait.
Mais il n’avait jamais aimé quelqu’un avec autant de passion que Junwan.
Alors cette douce chaleur, ces feux d’artifice, ces papillons, il les ressentit cent fois plus intensément qu’avant. Tous les baisers qu’il avait pu expérimenter sonnaient fades à côté de celui qu’il partageait avec Junwan.
Et pourtant, c’était leur premier.
Juste un baiser chaste, paisible, innocent.
Un baiser néanmoins puissant, fort, profond.
Comme un chaos tranquille.
Comme s’ils se tenaient dans l’œil d’un cyclone, le vent soufflant autour d’eux, le chaos s’étalant autour d’eux mais qu’eux ne subissaient rien.
Juste la puissance de leur amour.
Lucas n’était pas certain de la durée pendant laquelle il avait embrassé Junwan. Il ne savait pas, mais tout ce qu’il en retenait, c’était que son cœur battait fort, si fort.
Il se décala, laissa leurs souffles revenir à leurs propriétaires, souffles un peu saccadés.
Petit sourire satisfait qui orna ses lèvres.
« Merci pour le cadeau, » souffla t-il dans cette maison vide.
Il lâcha le visage de Junwan, la distance entre eux se creusant de nouveau alors que tout revenait à la normale, le vent se calmant, le chaos disparaissant.
Malgré tout, Lucas continua de fixer Junwan avec cette même lueur dans le regard.
Les lèvres de Junwan étaient sucrées.
Et Lucas aimait ça, le sucre.
Si seulement Lucas ne l’avait pas trouvé mignon.
Ce fut alors un petit sourire qui se glissa sur ses lèvres alors qu’il se sentit subitement plus calme. Comme si là, il savait qu’il avait le temps, qu’il n’avait pas besoin de se presser. Car la réponse de Junwan était oui. Ils étaient seuls. Rien ne pouvait les déranger.
Alors Lucas prit le temps de retirer ses chaussures, toujours le petit sourire aux lèvres. Avenant, il se redressa, se dirigea vers Junwan, la distance entre eux se réduisant, la tension augmentant. Les yeux ancrés dans ceux de son petit-ami, il voyait très bien que ce dernier n’avait aucune idée de ce que l’américain s’apprêtait à faire. En y pensant, c’était un peu logique : Junwan n’avait jamais été avec quelqu’un qu’il aimait. Lucas, oui. Et ce n’était pas l’expérience qui manquait, à Lucas.
Suivant son instinct, taisant ses peurs, le garçon paraissait plus confiant que jamais. Peut-être parce qu’il avait trop envie pour ne serait-ce que penser à ce qu’il faisait, mais il suivait simplement son cœur. Son cœur lui dictait chacun de ses mouvements, chacune de ses actions ; le regard qu’il ne contrôlait plus, les mains non plus.
Lucas prit délicatement le visage de Junwan entre ses mains. Le contact lui brûlait les doigts car c’était la première fois qu’il tenait son visage en étant amoureux. Qu’il tenait son visage non pas pour se moquer de lui, rire ou le rassurer, mais pour réduire la distance qui les séparait.
Les yeux qui jusque là fixaient les yeux de Junwan s’autorisèrent enfin à descendre plus bas. A cet instant, les intentions de Lucas étaient très claires : il comptait bien obtenir son cadeau tout seul.
Et puis, tout se passa très vite.
Lucas ne laissa pas le temps de réaliser à Junwan qu’il se hissa déjà sur la pointe de pieds, rapprocha déjà leurs visages, unit leurs souffles.
Cœur qui fut soudainement enveloppé d’une douce chaleur, explosions de feux d’artifices dans le ventre de Lucas. C’était vrai, il avait déjà connu ça, il avait déjà embrassé des gens qu’il aimait.
Mais il n’avait jamais aimé quelqu’un avec autant de passion que Junwan.
Alors cette douce chaleur, ces feux d’artifice, ces papillons, il les ressentit cent fois plus intensément qu’avant. Tous les baisers qu’il avait pu expérimenter sonnaient fades à côté de celui qu’il partageait avec Junwan.
Et pourtant, c’était leur premier.
Juste un baiser chaste, paisible, innocent.
Un baiser néanmoins puissant, fort, profond.
Comme un chaos tranquille.
Comme s’ils se tenaient dans l’œil d’un cyclone, le vent soufflant autour d’eux, le chaos s’étalant autour d’eux mais qu’eux ne subissaient rien.
Juste la puissance de leur amour.
Lucas n’était pas certain de la durée pendant laquelle il avait embrassé Junwan. Il ne savait pas, mais tout ce qu’il en retenait, c’était que son cœur battait fort, si fort.
Il se décala, laissa leurs souffles revenir à leurs propriétaires, souffles un peu saccadés.
Petit sourire satisfait qui orna ses lèvres.
« Merci pour le cadeau, » souffla t-il dans cette maison vide.
Il lâcha le visage de Junwan, la distance entre eux se creusant de nouveau alors que tout revenait à la normale, le vent se calmant, le chaos disparaissant.
Malgré tout, Lucas continua de fixer Junwan avec cette même lueur dans le regard.
Les lèvres de Junwan étaient sucrées.
Et Lucas aimait ça, le sucre.
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Re: i can't help it, i miss you (( juncas )) | Mar 27 Oct - 11:48 Citer EditerSupprimer
i can't help it, i miss you like crazy.
La tête appuyée contre le mur, les yeux perdus dans la profondeur du regard de Lucas, Jun Wan en a oublié de respirer. Dans l’objectif de fuir le regard de son petit-ami, il baisse ses yeux vers ses lèvres qui forment un petit sourire mais ça ne fait qu’alourdir l’atmosphère davantage. Alors que l’américain enlève ses chaussures lentement, sans perdre son sourire, si lentement que ça en est presque provocant, Jun Wan reste parfaitement immobile, gelé sur place, contre le mur. Son cerveau n’a pas encore digéré tout ce qu’il vient de comprendre et il n’a pas le temps de reprendre une respiration normale que Lucas s’approche de nouveau de lui. Plus d’une fois dans sa vie, Junwan a trouvé Lucas cruellement malin et sournois, mais jamais à ce point-là. La lueur dans les yeux de Lucas prouve qu’il sait parfaitement l’effet qu’il a sur Jun Wan et qu’il n’a pas l’intention de lui laisser le temps de s’y habituer. Il s’avance avec la même démarche que celle d’un félin qui se rapproche de sa proie et Junwan s’en veut de le trouver aussi attirant malgré tout.
Pendant quelques secondes, Junwan songe à reprendre la parole. Lui demander ce qu’il veut comme cadeau, par exemple, ou lui dire de s’installer comme si c’était chez lui, comme il lui dit d’habitude. Mais aucun son ne sort de sa bouche et, d’ailleurs, au fond de lui, il sait très bien ce qui l’attend. C’est peut-être justement parce qu’il sait ce qui l’attend qu’il est aussi perturbé, car jamais il ne s’était imaginé que Lucas pouvait délibérément (c’est-à-dire, sans être sous l’effet de l’alcool) le provoquer à ce point-là. Toujours aussi immobile, les bras tendus contre son corps et contre le mur, les poings qui se ferment à l’approche de Lucas, il le laisse poser ses mains sur son visage avec douceur, et c’est à ce moment-là qu’il réalise que Lucas ne le regarde plus du tout dans les yeux.
Le silence dans l’appartement est tel qu’il entend sa propre respiration anormalement lente, les battements de son coeur anormalement rapides. Il s’entend aussi déglutir avec appréhension au toucher de Lucas. Il sait parfaitement ce qui va se passer maintenant. Lucas ne laisse pas le doute s’installer. Jun Wan sent le souffle chaud de Lucas contre ses lèvres durant les quelques secondes où il se rapproche lentement pour combler les quelques centimètres qui les séparent encore. Sans même s’en rendre compte, Jun Wan ferme ses yeux juste avant que les lèvres de Lucas touchent enfin les siennes ; et quand le contact se fait enfin, le corps entier de Jun Wan se met à la hauteur de Lucas, peut-être pour rompre définitivement le peu d’espace qui les séparait encore. Les poings qui s’étaient fermés à cause de la tension dans tout son corps se sont relâchés mais il lui faut quelques secondes supplémentaires pour oser toucher Lucas. Quand il saute enfin le pas, ses mains entourent timidement la taille de Lucas avant de le serrer un peu plus contre lui.
Jun Wan a déjà embrassé des personnes, mais jamais quelqu’un qu’il aimait. Encore moins quelqu’un qu’il aimait autant que Lucas. Chaque sensation qu’il ressent – cette chaleur qui l’étouffe, ces fourmillements dans le ventre, ce vide dans son esprit – est toute nouvelle pour lui. Il n’a aucune idée de quoi faire, de comment répondre aux mouvements de Lucas, mais il n’a pas pour autant besoin de réfléchir – c’est comme si son corps suivait naturellement celui de Lucas. Même au moment où ce dernier brise le baiser en s’éloignant légèrement, Jun Wan n’est pas surpris, pris de court, ou coupé dans quoi que ce soit – même la séparation se fait tout en délicatesse.
Contrairement à Lucas, Jun Wan ne peut pas sourire avec aisance. Son visage est encore surpris de tout ce qu’il a ressenti, et ressent encore. Son souffle est saccadé et son cerveau n’est pas capable de penser à quoi que ce soit d’autre qu’à la beauté de celui qu’il a sous les yeux – ce qui l’empêche de répondre pendant de longues secondes. Durant un instant, il regarde fixement Lucas sans rien dire, avant de réaliser qu’il ne peut pas rester silencieux et immobile, comme ça, ses bras entourant toujours la taille de Lucas.
Alors, soudainement, Jun Wan se racle la gorge (ce qui lui permet de se rendre compte que ça fait un petit moment qu’il n’a pas pris de respiration), se redresse contre le mur, tend de nouveau ses bras le long de son propre corps et rompt le contact visuel en regardant les chaussures au sol. « Oh euh… De rien ? » dit-il avec une voix qui trahit qu’il n’est toujours pas entièrement lui-même. Machinalement, il hoche la tête dans le vide, comme ce geste lui permettait d’intégrer tout ce qui venait de se passer. Jun Wan s’est imaginé pendant de longs moments comment il embrasserait Lucas un jour – à plus d’une reprise, il s’est créé des scénarios – mais la réalité n’a jamais rien avoir avec l’imagination. Et, peut-être parce qu’il a attendu ce moment pendant si longtemps, il n’arrive pas à s’en remettre. « Euh… j’ai… ton cadeau, du coup. » reprend-il en regardant de nouveau Lucas. « Je veux dire, ton autre cadeau. » Sa voix est totalement incontrôlable, tantôt dans les aiguës, tantôt dans les graves, et il se demande comment Lucas peut avoir si tranquille, à l’aise, comment il peut sourire naturellement. « Enfin, tes autres cadeaux… j’en avais préparé deux, en fait. » annonce t-il, le regard fuyant : un moment il regarde Lucas, le moment d’après il fuit son regard, avant de nouveau l’affronter.
Pendant quelques secondes, Junwan songe à reprendre la parole. Lui demander ce qu’il veut comme cadeau, par exemple, ou lui dire de s’installer comme si c’était chez lui, comme il lui dit d’habitude. Mais aucun son ne sort de sa bouche et, d’ailleurs, au fond de lui, il sait très bien ce qui l’attend. C’est peut-être justement parce qu’il sait ce qui l’attend qu’il est aussi perturbé, car jamais il ne s’était imaginé que Lucas pouvait délibérément (c’est-à-dire, sans être sous l’effet de l’alcool) le provoquer à ce point-là. Toujours aussi immobile, les bras tendus contre son corps et contre le mur, les poings qui se ferment à l’approche de Lucas, il le laisse poser ses mains sur son visage avec douceur, et c’est à ce moment-là qu’il réalise que Lucas ne le regarde plus du tout dans les yeux.
Le silence dans l’appartement est tel qu’il entend sa propre respiration anormalement lente, les battements de son coeur anormalement rapides. Il s’entend aussi déglutir avec appréhension au toucher de Lucas. Il sait parfaitement ce qui va se passer maintenant. Lucas ne laisse pas le doute s’installer. Jun Wan sent le souffle chaud de Lucas contre ses lèvres durant les quelques secondes où il se rapproche lentement pour combler les quelques centimètres qui les séparent encore. Sans même s’en rendre compte, Jun Wan ferme ses yeux juste avant que les lèvres de Lucas touchent enfin les siennes ; et quand le contact se fait enfin, le corps entier de Jun Wan se met à la hauteur de Lucas, peut-être pour rompre définitivement le peu d’espace qui les séparait encore. Les poings qui s’étaient fermés à cause de la tension dans tout son corps se sont relâchés mais il lui faut quelques secondes supplémentaires pour oser toucher Lucas. Quand il saute enfin le pas, ses mains entourent timidement la taille de Lucas avant de le serrer un peu plus contre lui.
Jun Wan a déjà embrassé des personnes, mais jamais quelqu’un qu’il aimait. Encore moins quelqu’un qu’il aimait autant que Lucas. Chaque sensation qu’il ressent – cette chaleur qui l’étouffe, ces fourmillements dans le ventre, ce vide dans son esprit – est toute nouvelle pour lui. Il n’a aucune idée de quoi faire, de comment répondre aux mouvements de Lucas, mais il n’a pas pour autant besoin de réfléchir – c’est comme si son corps suivait naturellement celui de Lucas. Même au moment où ce dernier brise le baiser en s’éloignant légèrement, Jun Wan n’est pas surpris, pris de court, ou coupé dans quoi que ce soit – même la séparation se fait tout en délicatesse.
Contrairement à Lucas, Jun Wan ne peut pas sourire avec aisance. Son visage est encore surpris de tout ce qu’il a ressenti, et ressent encore. Son souffle est saccadé et son cerveau n’est pas capable de penser à quoi que ce soit d’autre qu’à la beauté de celui qu’il a sous les yeux – ce qui l’empêche de répondre pendant de longues secondes. Durant un instant, il regarde fixement Lucas sans rien dire, avant de réaliser qu’il ne peut pas rester silencieux et immobile, comme ça, ses bras entourant toujours la taille de Lucas.
Alors, soudainement, Jun Wan se racle la gorge (ce qui lui permet de se rendre compte que ça fait un petit moment qu’il n’a pas pris de respiration), se redresse contre le mur, tend de nouveau ses bras le long de son propre corps et rompt le contact visuel en regardant les chaussures au sol. « Oh euh… De rien ? » dit-il avec une voix qui trahit qu’il n’est toujours pas entièrement lui-même. Machinalement, il hoche la tête dans le vide, comme ce geste lui permettait d’intégrer tout ce qui venait de se passer. Jun Wan s’est imaginé pendant de longs moments comment il embrasserait Lucas un jour – à plus d’une reprise, il s’est créé des scénarios – mais la réalité n’a jamais rien avoir avec l’imagination. Et, peut-être parce qu’il a attendu ce moment pendant si longtemps, il n’arrive pas à s’en remettre. « Euh… j’ai… ton cadeau, du coup. » reprend-il en regardant de nouveau Lucas. « Je veux dire, ton autre cadeau. » Sa voix est totalement incontrôlable, tantôt dans les aiguës, tantôt dans les graves, et il se demande comment Lucas peut avoir si tranquille, à l’aise, comment il peut sourire naturellement. « Enfin, tes autres cadeaux… j’en avais préparé deux, en fait. » annonce t-il, le regard fuyant : un moment il regarde Lucas, le moment d’après il fuit son regard, avant de nouveau l’affronter.
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Re: i can't help it, i miss you (( juncas )) | Mar 27 Oct - 12:24 Citer EditerSupprimer
i can't help it, i miss you like crazy.
Le baiser n’était rien comme tous ceux qu’il avait déjà expérimenté. Il avait déjà aimé, il avait déjà eu son cœur brisé, il avait déjà connu l’amour intense.
Du moins, c’était ce qu’il croyait.
Parce qu’après avoir embrassé Junwan, Lucas ne put que conclure que tout ce qu’il avait connu avant ne pouvait pas se qualifier d’amour, si ce qu’il ressentait actuellement envers Junwan devait s’appeler de l’amour. Toutes les émotions qui l’envahissaient étaient trop puissantes, presque envahissantes. Lucas n’avait jamais connu un tel amour, un amour si fort. Il n’avait jamais autant aimé, autant qu’il n’avait jamais été autant aimé. C’était trop. Son cœur battait trop vite, il ressentait trop de chaleur se répandre dans son corps, trop de papillons dans son ventre. Les mains de Junwan qui serraient sa taille, qui le ramenaient un peu plus vers lui, lui brûlaient littéralement la peau. Et puis le contact de leurs lèvres, le contact de ses lèvres, Lucas n’arrivait même pas à poser un mot pour décrire ce qu’il ressentait. En fait, en ce moment même, il ne cherchait pas du tout à savoir ce qu’il ressentait. Il savait, simplement, qu’il était aimé et qu’il aimait. Très, très fort. Et même après rétrospection, il ne réussira pas à pleinement décrire ce qu’il sentait. C’était juste un sentiment fort, puissant, inimaginable.
Lucas ne pensait pas qu’un jour il se sentirait vivant à ce point, aimerait l’idée même d’être vivant.
Par ce baiser, Junwan venait de lui insuffler la vie.
Le baiser rompu, comme des sucreries, Lucas en voulait encore. Mais il était patient, Lucas. Il l’était encore plus, quand il voyait l’air agité de son petit-ami. Son regard fixé dans le sien, ses mains qui n’avaient toujours pas quitté sa taille alors que le baiser était terminé. Junwan semblait sonné, si sonné que ça lui faisait plaisir. Effet qu’il ne pensait provoquer à quiconque mais là, il l’avait sous les yeux, c’était une évidence : Junwan était amoureux de lui.
La simple pensée fit renaître des papillons dans son estomac, sourire qui ne fit que s’agrandir, incapable de le réprimer.
Et puis, Junwan se racla la gorge, se redressa, rompit le contact physique, baissa les yeux, parla avec une voix étrange. Une nouvelle fois, Lucas aurait ri s’il ne le trouvait pas incroyablement craquant, là. Il n’avait jamais vu Junwan aussi agité, aussi paniqué. Et de penser que c’était lui qui le rendait ainsi, c’était à deux doigts de le rendre totalement fou. Enfin, en assumant qu’il ne l’était pas déjà.
Il y avait de quoi se le demander quand on voyait l’éclat d’amour dans son regard, son sourire béat, presque vicieux. Lucas n’avait jamais été ainsi. Il était du type à ne pas avoir confiance en lui, à se laisser faire plutôt qu’à prendre les rennes. Mais avec Junwan, tout était différent. Il ignorait la raison mais il n’arrivait simplement pas à lui résister. Il était si attirant que toutes les peurs de Lucas disparaissaient ; et il n’y avait plus que sa confiance étrange en lui-même, la confiance en leur amour, confiance qu’il l’aimait.
« Ah oui ? » demanda Lucas, amusé. Ce n’étaient pas vraiment les cadeaux qui happaient son attention là, à vrai dire. C’était plutôt le Junwan qu’il avait en face de lui, le Junwan timide, maladroit. Un Junwan qu’il n’avait jamais vu et un Junwan qu’il adorait.
D’un coup, c’était comme si les rôles étaient inversés : tout à l’heure, quand Lucas avait mentionné aller chez lui, c’était Lucas qui était timide comme Junwan l’était là, et Junwan qui était amusé comme Lucas l’était là. L’américain ne pouvait définitivement pas en vouloir à Junwan d’avoir souri quand Lucas était terriblement embarrassé, de s’amuser de sa timidité.
Parce que c’était exactement ce que Lucas avait envie de faire.
Il n’était peut-être pas saoul, mais il agissait exactement comme son lui saoul. Peut-être parce que justement, il était saoul de quelque chose d’autre, saoul de l’amour de Junwan, enivré par lui. Mais Lucas ne se posa pas de question sur ça, il se laissait simplement dicter par ses envies. Pour une fois, il se laissait totalement aller. « Montre-les moi. » Et Lucas prit délicatement la main de Junwan dans la sienne, maintenant que plus personne ne les voyait. Il le regarda dans les yeux, appuya son regard, attendant que son petit-ami lui montre ces fameux cadeaux, petit sourire vicieux encore présent sur ses lèvres.
Du moins, c’était ce qu’il croyait.
Parce qu’après avoir embrassé Junwan, Lucas ne put que conclure que tout ce qu’il avait connu avant ne pouvait pas se qualifier d’amour, si ce qu’il ressentait actuellement envers Junwan devait s’appeler de l’amour. Toutes les émotions qui l’envahissaient étaient trop puissantes, presque envahissantes. Lucas n’avait jamais connu un tel amour, un amour si fort. Il n’avait jamais autant aimé, autant qu’il n’avait jamais été autant aimé. C’était trop. Son cœur battait trop vite, il ressentait trop de chaleur se répandre dans son corps, trop de papillons dans son ventre. Les mains de Junwan qui serraient sa taille, qui le ramenaient un peu plus vers lui, lui brûlaient littéralement la peau. Et puis le contact de leurs lèvres, le contact de ses lèvres, Lucas n’arrivait même pas à poser un mot pour décrire ce qu’il ressentait. En fait, en ce moment même, il ne cherchait pas du tout à savoir ce qu’il ressentait. Il savait, simplement, qu’il était aimé et qu’il aimait. Très, très fort. Et même après rétrospection, il ne réussira pas à pleinement décrire ce qu’il sentait. C’était juste un sentiment fort, puissant, inimaginable.
Lucas ne pensait pas qu’un jour il se sentirait vivant à ce point, aimerait l’idée même d’être vivant.
Par ce baiser, Junwan venait de lui insuffler la vie.
Le baiser rompu, comme des sucreries, Lucas en voulait encore. Mais il était patient, Lucas. Il l’était encore plus, quand il voyait l’air agité de son petit-ami. Son regard fixé dans le sien, ses mains qui n’avaient toujours pas quitté sa taille alors que le baiser était terminé. Junwan semblait sonné, si sonné que ça lui faisait plaisir. Effet qu’il ne pensait provoquer à quiconque mais là, il l’avait sous les yeux, c’était une évidence : Junwan était amoureux de lui.
La simple pensée fit renaître des papillons dans son estomac, sourire qui ne fit que s’agrandir, incapable de le réprimer.
Et puis, Junwan se racla la gorge, se redressa, rompit le contact physique, baissa les yeux, parla avec une voix étrange. Une nouvelle fois, Lucas aurait ri s’il ne le trouvait pas incroyablement craquant, là. Il n’avait jamais vu Junwan aussi agité, aussi paniqué. Et de penser que c’était lui qui le rendait ainsi, c’était à deux doigts de le rendre totalement fou. Enfin, en assumant qu’il ne l’était pas déjà.
Il y avait de quoi se le demander quand on voyait l’éclat d’amour dans son regard, son sourire béat, presque vicieux. Lucas n’avait jamais été ainsi. Il était du type à ne pas avoir confiance en lui, à se laisser faire plutôt qu’à prendre les rennes. Mais avec Junwan, tout était différent. Il ignorait la raison mais il n’arrivait simplement pas à lui résister. Il était si attirant que toutes les peurs de Lucas disparaissaient ; et il n’y avait plus que sa confiance étrange en lui-même, la confiance en leur amour, confiance qu’il l’aimait.
« Ah oui ? » demanda Lucas, amusé. Ce n’étaient pas vraiment les cadeaux qui happaient son attention là, à vrai dire. C’était plutôt le Junwan qu’il avait en face de lui, le Junwan timide, maladroit. Un Junwan qu’il n’avait jamais vu et un Junwan qu’il adorait.
D’un coup, c’était comme si les rôles étaient inversés : tout à l’heure, quand Lucas avait mentionné aller chez lui, c’était Lucas qui était timide comme Junwan l’était là, et Junwan qui était amusé comme Lucas l’était là. L’américain ne pouvait définitivement pas en vouloir à Junwan d’avoir souri quand Lucas était terriblement embarrassé, de s’amuser de sa timidité.
Parce que c’était exactement ce que Lucas avait envie de faire.
Il n’était peut-être pas saoul, mais il agissait exactement comme son lui saoul. Peut-être parce que justement, il était saoul de quelque chose d’autre, saoul de l’amour de Junwan, enivré par lui. Mais Lucas ne se posa pas de question sur ça, il se laissait simplement dicter par ses envies. Pour une fois, il se laissait totalement aller. « Montre-les moi. » Et Lucas prit délicatement la main de Junwan dans la sienne, maintenant que plus personne ne les voyait. Il le regarda dans les yeux, appuya son regard, attendant que son petit-ami lui montre ces fameux cadeaux, petit sourire vicieux encore présent sur ses lèvres.
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