Underwood Jeremiah + Never give up on life, it might gets better !
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Underwood Jeremiah + Never give up on life, it might gets better ! | Ven 4 Déc - 14:28 Citer EditerSupprimer Jeremiah Underwood
Infinity.
if only I knew how to save your life
#Persévérant | #Influençable | #Dévoué | #Timide | #Protecteur |
#Talentueux | #Impulsif | #Gentil | #Torturé | #Créatif |
NOM : Underwood. PRÉNOM : Jeremiah. ÂGE : 22 ans. ORIGINES : Américaine. NATIONALITÉ : Américain. CLASSE SOCIALE : très pauvre. ORIENTATION SEXUELLE : hétéro. CURSUS UNIVERSITAIRE : Finit pour lui, vient d'être diplomé d'un double cursus en Musique et Civilisation Asiatique. MÉTIER : Assistant dans un magazine musical, et musicos dans les bars/cafés. Code du règlement : baymax. TU VEUX T'INVESTIR? : nope
“ Rumour has it : à vécu dans une caravane sur un terrain vague les 8 premières années de sa vie + était déjà drogué à 12 ans + il est responsable de la mort de sa petite sœur de 5 ans + a passé 4 ans en centre de redressement, c'est là qu'il s'est repris en main + aujourd'hui il est clean et milite pour aider les jeunes en difficulté + la musique lui a sauvé la vie + ces parents sont décédés dans un accident de voiture début 2015, il ne les avait plus revu depuis 8 ans + il a appris par la même occasion qu'il avait une nouvelle petite soeur de 6 ans, il en a désormais la garde
“ Rumour has it : à vécu dans une caravane sur un terrain vague les 8 premières années de sa vie + était déjà drogué à 12 ans + il est responsable de la mort de sa petite sœur de 5 ans + a passé 4 ans en centre de redressement, c'est là qu'il s'est repris en main + aujourd'hui il est clean et milite pour aider les jeunes en difficulté + la musique lui a sauvé la vie + ces parents sont décédés dans un accident de voiture début 2015, il ne les avait plus revu depuis 8 ans + il a appris par la même occasion qu'il avait une nouvelle petite soeur de 6 ans, il en a désormais la garde
“ Caractère : Timide aux premiers abords, une fois qu’on le connait il s’ouvre petit à petit. Malgré tout, à cause de son passé trouble dont il n’est pas fier, il ne parle pas beaucoup de lui, préférant poser des questions sur les autres. Il est curieux et aime beaucoup de chose, la musique en priorité, grand mélomane il écrit ces propres chansons, c’est un peu une façon de s’exprimer pour lui. Ca lui permet aussi d’extériorisé ce qu’il ressent. Bien qu’aujourd’hui il se soit repris en main, qu’il soit clean et qu’il milite pour aider les jeunes en difficultés, il reste tout de même une forte culpabilité en lui. Il ne s’est jamais pardonné la mort de sa sœur et lorsqu’on aborde le sujet avec lui il se referme aussitôt. Malgré tout il sait qu’il a une deuxième chanson dans la vie et il fait tout pour ne pas la gâcher, il est dévoué aux autres et fait tout pour que les gens autours se sentent bien, il en oublie même son propre bien être mais il s’en fiche. Il est ultra protecteur avec sa petite sœur Lou-Ann, un peu trop parfois, mais il a tellement peur qu’il lui arrive quelque chose que c’est un vrai frangin poule.
“ Once upon a time : Le 25 avril 1993, à Détroit, je faisais mon apparition sur Terre. Petit garçon mes parents me nommèrent Jeremiah. Nous vivions dans une caravane jusqu’à mes 8 ans, mes parents n’avaient pas d’argent, ils travaillaient comme des bêtes pour me faire vivre correctement, ça n’a pas été tous les jours faciles mais je sais aujourd’hui qu’ils ont donné leur maximum pour moi et je les en remercie. L’année de mes 9 ans, nous avons déménagé dans une immeuble, c’était un peu plus grand, nous y avons été forcé lorsque la Mairie à fait évacué le terrain où nous vivions, j’ai perdu de vu beaucoup de mes amis qui eux aussi ont été forcé de partir.
Quelques mois plus tard, ma mère accouchait d’une petite fille Lily-Kay, et de mon côté je commençais à me faire de nouveaux amis, pas les plus fréquentables. Le problème quand on grandi dans la misère c’est qu’on sait qu’il est dur d’en sortir, et donc très vite on lâche la vie, on tombe sur des terrains glissant, pour oublier qu’on est né dans la mauvaise famille.
C’est ce qui m’est arrivé, à 12 ans, j’étais déjà accro à l’héroïne et à 13, je faisais partie des dealers de mon quartier. L’école était le seul lieu qui me raccrochait à une vie normal, je n’étais pas le premier de la classe mais j’arrivais à m’en sortir, mes profs essayaient de me motiver, ils devaient bien voir que je tournais mal, ils ont fait de leur mieux mais dans le public qui plus est à Détroit, les moyens alloués à l’éducation sont quasi-inexistant, j’ai malgré tout continué à aller à l’école, au fond de moi je sentais que j’en avais besoin.
Mes parents travaillaient encore beaucoup, j’étais souvent livré à moi-même. Et lorsqu’on me demandait de veiller sur ma sœur, je la laissais devant la télé ou avec des feuilles et des crayons. Ca à durer comme ça pas mal de temps. Jusqu’à mes 14 ans, un jour de novembre, le 21 pour être exact.
A 5 heure ce jour-là, ma mère me réveilla pour me dire qu’elle partait à son travail, mon père venait de quitter lui aussi la maison ce qui faisait qu’une fois de plus je devais faire la nounou pour Lily-Kay. Je détestais ça, cette gamine ne tenait pas en place et j’avais autre chose à faire que de la surveiller. Je me rendormis donc jusqu’à 10H30, jusqu’à ce que la môme se mette à gueuler, forcer de me lever, j’allais voir ce qui se passait. Rien … Elle était juste réveillée et de toute évidence elle voulait que je le sois aussi. Je la sortis de son lit et l’envoyais au salon, une fois devant la télé, je retournais dans ma chambre à la recherche de ma poudre magique. Je sniffais alors une petite raie histoire de tenir quelques heures avant de retrouver mes potes.
Je ne faisais jamais la bouffe, pas mon genre et ça me faisait chier, heureusement maman préparait toujours un truc à passer au micro onde avant de partir, aucun de nos parents n’avait le temps de rentrer le midi, papa partait à 4h30 et rentrait à 16h, maman partait à 5h00 et rentrait à 19 voir 20h. Ils avaient des horaires de folie, papa bossait sur des chantiers et ma mère enchainait deux boulots, d’abord dans une usine, puis comme serveuse. Et à eux deux ils ne gagnaient pourtant qu’une misère … J’avais très vite compris que ma vie serait merdique, avant l’arrivé de Lily-Kay, nous vivions à trois dans une vieille caravane pourris sur un terrain vague, et lorsque la mairie avait fait évacuer ce camps improvisé, nous avions dû emménager dans l’une des grandes tours où s’entassait les pauvres. Quelle chance … résultat mes parents bossaient deux fois plus pour payer le loyer, la bouffe et de quoi vivre un minimum décemment. En période de vacance, leur absence se faisait ressentir, le seul fait qu’il me laisse leur deuxième mioche dans les pattes me gâchait la vie, on vivait déjà comme des chiens mais malgré ça, ils avaient choisis de faire un deuxième gosse, comme si on avait besoin d’une bouche de plus à nourrir …
Avant c’était la voisine qui gardait Lily-Kay mais avec le temps mes parents me considérait qu’à 14 ans j’étais assez grand pour le faire et ça leur faisait économiser 3 sous … Sauf que moi j’avais autre chose à foutre que de garder un œil sur une pisseuse, 2 ans auparavant, j’avais trouvé un petit boulot, Trent, l’un des grands du quartier avait accepté que je boss pour lui, au début je faisais le gay lorsqu’il trafiquait dans les cages d’escaliers et avec le temps j’étais monté en grande, j’étais carrément revendeur, ça rapportais plus ! Avec l’argent que je gagnais je m’achetais des clopes, et je payais mes doses aussi. A l’école, la maitresse s’inquiétait pour moi, j’étais souvent défoncé mais ce qu’elle ne comprenait pas c’était qu’il n’y a qu’avec une dose dans le nez ou dans le bras que j’arrivais à supporter ma vie. Quand je voyais ces séries à la télé où les gosses étaient dans des écoles de luxe, se baladaient en limousine et étaient habillés en uniforme de bourge, ça me faisait gerber, la réalité était loin d’être aussi joyeuse ! Je m’étais promis de partir de Détroit, il n’y avait rien à gagner à rester dans cette ville, c’était le ghetto et la misère. Moi je voulais partir à Los Angeles. Trent avait un plan, il connaissait des gens là-bas, et il était prêt à m’amener avec lui, fini la vie de merde, à nous la côte Ouest, le soleil, la belle vie. Les trafics rapportaient encore plus là-bas et je montrais vite en grade, je donnerais bientôt des ordres à des gamins qui bosseraient pour moi. C’était ça mon rêve ! Gagner un max de fric et me payer tous ce que je voulais. Je m’en foutais de quitter mes parents, pour ce qu’ils en avaient à faire de ma gueule de toute façon, je manquerais à personne ici. Le départ était prévu pour le mois d’après, juste avant la reprise des cours.
La pisseuse me sortie de mes rêveries, j’étais tranquillement allongé sur le lit en imaginant ma vie de rêve quand elle me sauta dessus. Je mis plusieurs minutes à reprendre mes esprits, j’embarquais la mioche sous le bras et retournais au salon, je la collais une nouvelle fois devant la télé avec un bol de céréale, j’allais ensuite chercher des feuilles et ces crayons pour qu’elle s’occupe sans me faire chier. Je reçus ensuite un appel, Trent m’avait carrément donné un portable pour me remercier de mes services, je prenais chaque jour un peu plus d’importance. Il me donnait rendez-vous pour le boulot, j’allais enfin pouvoir quitter l’enfer de cet appart’.
J’apportais une bouteille d’eau au salon, des gâteaux et des jouets pour que la gosse puisse s’occuper, elle n’avait besoin de personne pour jouer et de toute manière je ne jouais jamais avec elle. Je pris mon blouson, mon téléphone et je quittais l’appartement. Quelques minutes après, j’arrivais en bas du QG de la bande, je retrouvais mes potes et Trent. Il nous informa alors d’une livraison prochaine, il fallait qu’on s’organise pour la réception, qu’on prévoit une patrouille de surveillance pour les flics et un roulement pour disperser la came aux endroits habituels. C’était la deuxième fois que j’étais dans le coup, ce n’était pas une blague, Trent me montrait qu’il avait confiance en moi, et si je faisais bien mon boulot, je pourrais gérer mon propre secteur.
Une fois le plan mis en place, Trent nous laissa notre après-midi, et un avant goût de la livraison que nous décidâmes alors de partager et de tester immédiatement. A peine la poudre blanche entrait dans mes narines que cette sensation de flottement se fit ressentir. J’avais l’impression de voler, je pouvais faire tout ce que je voulais dans ces moments-là, rien ne m’était impossible ! Allongé dans l’herbe alentour aux grandes tours du quartier, nous étions là, étendus, une bande d’ado profitant de leur vacance à leur manière. Rien ne pouvait nous déranger. Du moins c’est ce que je croyais. Je mis plusieurs secondes à réaliser que mon téléphone vibrait dans ma poche. Le temps s’écoulait au ralenti dans mes moments de détente. Alors que je décrochais, la voix au bout du fils parlait très vite, trop vite, je ne comprenais rien, je demandais à deux reprises que la personne répète, puis je compris seulement une partie de sa phrase, accident et fillette. Je ne savais pas encore bien ce qui se passait mais je me dis alors que je devrais peut-être rentrer pour voir, je n’avais rien compris, mais en face à face, ça irait probablement mieux. Je saluais alors mes camarades et pris le chemin du retour.
J’avançais en titubant, je n’avais pas encore complètement absorbé la substance qui me rendait si « joyeux ». A quelques mètres de mon immeuble, j’apercevais une foule inhabituelle, des voitures partout, des sirènes, des gens couraient pour voir ce qui se passaient, de nouvelles voitures arrivaient, c’était la folie, je commençais à me dire qu’il c’était vraiment passé un truc. Je bousculais pas mal de monde pour enfin voir la situation, au pied de la bâtisse se trouvait une ambulance, des pompiers, des policiers, tous semblaient émus, et soudain je l’aperçu … Une civière avec un petit corps dessus recouvert intégralement d’une couverture comme dans les films quand quelqu’un meurt. Et c’est là que j’ai réellement repris mes esprits, au téléphone j’avais entendu accident, petite fille, grave, et tout ce mis alors en place dans ma tête. « LILY ! » avais-je alors crié sans vraiment m’en rendre compte, je passais la zone de police et couru en direction de l’ambulance, très vite je fus retenu par deux hommes, on me demanda qui j’étais, et ce fut ma voisine qui répondis. Elle était en pleure dans les bras d’un agent de police, très rapidement je fus amené à l’écart de la foule, ma tête tournait très vite, et les questions des policiers étaient flous, je n’entendais qu’un mot sur cinq. « Où est Lily, je veux la voir, qu’est-ce qui s’est passé ? » Je posais les mêmes questions en boucle, mais personne ne me répondais, je ne recevais que d’autre question en retour « où est-ce que j’étais cette après-midi, qu’est-ce que j’avais fait, qui gardait ma sœur … » Ce n’est qu’après avoir répété une centième fois mes questions que l’inspecteur en face de moi me répondis sèchement. « Lily est morte. »
Je ne compris pas tout de suite ce qui se passait, mes genoux me lâchèrent et je tombais à terre. Morte … Ce mot résonnait dans ma tête tel un coup de marteau. Ce n’était pas possible, je l’avais laissé avec des feuilles, des crayons et la télé, je faisais ça tout le temps et il n’y avait jamais de problème ! Le policier commença alors à s’énerver, il haussa le ton et me pris par le bras, je sentis alors les menottes encercler mes poignets, que se passait-il ? Je ne comprenais pas ce qu’on me reprochait …
Arrivé au poste de police, c’est un autre agent qui s’occupa de moi, il avait la mine à la fois d’un mec en colère et complètement dépité. Cette fois j’avais complètement repris mes esprits, l’homme commença alors. « A 15h12 cette après-midi, madame Alvarez, ta voisine a appelée police secours, elle hurlait, elle pleurait, on a mis un petit moment à comprendre ces paroles. Elle nous a dit avoir entendu un cri strident, puis plus rien, machinalement elle s’est rendu à sa fenêtre et à entendu des gens hurler dans la rue, en baissant les yeux elle a alors aperçu un corps étendu par terre. Ce corps c’était celui de Lily-Kay Underwood, ta petite sœur. Elle est donc immédiatement allé à votre appartement mais il n’y avait personne, la porte était fermé à clé. Son mari l’a alors défoncé pour entrer, et imagine son horreur en découvrant l’appartement vide. » J’écoutais attentivement ce que me racontait le policier, j’essayais de comprendre ce qui c’était passé et surtout ce qu’il attendait de moi, je le compris assez rapidement. « Peux-tu m’expliquer comment une fillette de 4 ans, se retrouve seule dans un appartement, sans surveillance, avec des objets dangereux et une fenêtre grande ouverte ? » lança t-il enfin en me crachant sa colère au visage. La fenêtre, c’était donc ça, maman ouvrait toujours la fenêtre le matin, et d’habitude je la fermais avant de partir, j’avais du oublier cette fois. « Normalement je la ferme la fenêtre, mais j’ai du oublier, j’ai pas fait exprès. » répondis-je bêtement. Je ne m’attendais pas à ce qu’il me félicite mais sa réaction me choqua fortement. « Normalement ? Comment ça normalement ? Tu laisse souvent ta sœur toute seule ? » Il semblait excédé, je ne comprenais toujours pas pourquoi. « Bah quand je sors retrouver mes copains, je peux pas l’amener, elle est trop petite et elle est chiante, mais je lui laisse toujours à boire, à manger et de quoi s’occuper jusqu’à ce que je rentre. » répondis-je de bonne foie. Je faisais le plus attention possible à ce qu’elle ne manque de rien, mais l’agent ne semblait pas très satisfait de ma réponse. Il se leva fin énervé et quitta la pièce. J’entendis simplement des jurons lorsqu’il passa la porte, et je me retrouvais alors seul, dans cette drôle de pièce au commissariat.
Je restais un long moment ainsi, je ne sais pas vraiment ce qu’ils attendaient tous de moi, ni même ce que je faisais encore là, j’avais juste envie de rentrer chez moi, et de plus en plus le manque se faisait ressentir, il fallait que je prenne quelque chose, mais personne ne semblait se soucier de moi.
Après ce que je considérais comme plusieurs heures, la porte s’ouvrit de nouveau sur mes parents, je me levais pour aller vers eux lorsque mon père plus furieux que jamais me colla la plus mémorable gifle de toute mon existence, ma mère était en pleure, elle tenait à peine debout et ne me regardait pas dans les yeux. Mon père pris alors la parole, je ne l’avais jamais vu dans cet état. « Mais bordelJeremiah, où étais-tu, qu’est-ce que t’a foutu !!! » Je ne savais pas très bien s’il attendait une réponse ou non de ma part, il n’arrivait même plus à parler, il prit sa tête dans ces mains et retourna à côté de maman. J’étais perdu, eux aussi était en colère contre moi, ce n’était pas ma faute, je n’avais jamais voulu ça.
Quelques minutes après le policier revint dans la pièce, il expliqua alors que les premières analyses de sang montraient des traces de drogues. Tous les regards convergèrent alors vers moi, je ne savais pas quoi faire, parler ou non, faire quelque chose ou rien du tout. Je n’avais même pas vu qu’ils avaient pris mon sang, mais je n’étais pas totalement moi-même. Ma mère était au plus mal, de la voir ainsi pleurer à ne plus tenir debout me faisait mal au cœur, mon père quand à lui oscillait entre rage et déception. Il n’arrêtait pas de répéter. « Mais qu’est-ce qu’on à fait pour mériter ça. » Mériter quoi ? Je ne comprenais rien et personne ne m’expliquait rien. Très vite mes parents quittèrent la pièce, à ce moment-là je ne le savais pas, mais c’était la dernière fois que je les voyais, et les derniers mots que j’entendis dans la bouche de mon père furent « Je n’ai plus d’enfants, je les perdu les deux aujourd’hui ! ». Et après ce moment des plus marquants, je me retrouvais de nouveau face à face avec l’inspecteur. Je n’entendais plus un mot. Je m’étais fermé, plus l’homme parlait, plus je m’éloignais. Mes pensés naviguaient dans tous les sens, je pensais à Lily-Kay le matin même, à ma mère me disant au revoir, une journée tout ce qu’il y avait de plus banal. Et puis ce coup de téléphone, ces ambulances … Comment tout avait-il pu basculer si vite … Je revoyais cette fenêtre ouverte, pourquoi je ne l’avais pas fermé ? Après tout si je l’avais fait, rien de tout cela ne se serait produit, je n’aurais jamais eu ce coup de téléphone, je n’aurais jamais retrouvé les ambulances en bas de chez moi, mes parents ne seraient pas aussi en colère et déçus, je ne serais pas dans ce commissariat en face de se policier, Lily-Kay serait toujours vivante …. Et c’est à ce moment-là, juste là que tout eu un sens, que je compris enfin … C’était ma faute ! Si tout le monde était énervé après moi, si tout le monde me criait dessus c’était parce que tout cela était arrivé à cause de moi, parce que je n’avais pas fermé cette putin de fenêtre et que j’étais parti … J’avais tué ma sœur … Des larmes commencèrent à couler sur mes joues, la pièce se mit à tourner autour de moi, et le noir recouvra alors ma vu … Tout avait un sens à présent et le retour à la réalité fut très dur à encaisser du haut de mes 14 ans …
Le juge avait décidé de m’éloigner de ma ville, de ma famille et de mes amis. J’avais été envoyé en cure de désintoxication puis placé en maison de redressement. Ce n’est qu’un an après mon incarcération que j’ai vraiment réalisé la situation. A force de parler avec les psys. J’avais tué ma sœur, où en tout cas je n’avais rien fait pour l’empêcher de mourir. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle était une petite fille parfaite. Gentille, calme, joueuse, souriante tout le contraire de moi. Elle méritait de vivre, c’est moi qui aurais dû mourir ce jour-là.
Pendant les quatre ans que j’ai passé en centre, j’ai appris à me reconstruire. Fini les drogues, je retournais aux études, j’avais beaucoup de retard, mais mes profs m’encouragèrent à poursuivre. Je me découvris aussi un don pour la musique. C’est probablement ce qui m’a aidé à tenir le coup. Je jouais du piano, de la guitare et du saxophone, j’écrivais des textes, je tentais d’évacuer la haine que j’éprouvais envers moi-même. Les groupes de paroles m’ont aussi beaucoup aidé, j’ai découvert que je n’étais pas le seul à avoir des problèmes et à avoir fait des conneries. J’ai donc travaillé d’arrache-pied pour m’en sortir.
A 18 ans, j’ai quitté le centre de détention pour mineur après 4 ans, je restais sous contrôle judiciaire, mais compte tenu de ma prise de conscience et de mon changement radical de comportement le juge avait estimé que je méritais de sortir, tout en me précisant qu’à la moindre faute je serais immédiatement renvoyé en prison pour plusieurs années. Mais je n’avais pas l’intention de dérapé à nouveau, j’avais déjà détruit une vie, et ma famille par la même occasion, pas question de refaire la moindre faute.
Je réussis à entrer à l’université, rien de bien extraordinaire, pas la plus réputé mais tout de même de bonne réputation et puis ils avaient une section musique alors c’était parfait pour moi, je me découvrir en plus une passion pour les cultures étrangères, principalement asiatiques, j’étais fasciné par le Japon et surtout la Corée du Sud, j’en suis même venu à prendre des cours de coréen en plus de cours de civilisation asiatique en option mineurs à l’université. Les 3 premières années furent des plus normales, pour mon plus grand plaisir, je me reconstruisais petit à petit, continuant de voir un psy, et participant toujours aux groupes de soutient. Je menais une vie rangé, fini la drogue et les histoires louches, je voulais sincèrement reprendre une vie bien, et ne plus causer de tord à quiconque. En parallèle des cours, j’avais trouvé un boulot dans un petit bar pas loin du campus, en plus de faire le service, le gérant me laissait me produire de temps en temps, je faisais des reprises de mes groupes préférés et je chantais également mes compos parfois, ce n’était pas la folie des grandes salles de concert mais les gens aimaient ma musique et venait m’écouter lors de mes passages et ça me suffisait.
Les choses se corsèrent lors de ma dernière année, quand au beau milieu de l’année je reçus un appel d’un avocat, il se présenta comme l’avocat de mes parents. J’eus un sacré choc à la simple évocation de mes parents, ça faisait bientôt 8 ans que je ne les avais pas revu, et j’avais peur d’entendre ce que leur avocat avait à me dire, allait-on encore me reprocher quelques choses ? Je compris rapidement que ça n’avait rien à voir avec moi. L’homme au bout du fils s’excusa de la brutalité avec laquelle il s’apprêtait à m’annoncer la mort de mes parents. Il me fallu plusieurs minutes pour réaliser. L’homme me parla d’un accident de la route, d’un choc avec un camion et de l’incapacité pour les urgentistes de sauver l’un ou l’autre de mes géniteurs. Malgré ces années passés loin d’eux et bien que je n’avais plus le moindre espoir de me racheter à leur yeux, savoir qu’ils n’étaient plus de ce monde me faisait vraiment mal, je n’aurais jamais la chance de les revoir, ne serait-ce que pour m’excuser auprès d’eux. Je pris l’avion pour Détroit et j’appris alors la nouvelle la plus bouleversante de ma vie. J’avais une petite sœur, Lou-Ann, je n’en revenais pas, elle avait 6 ans, et ce qui me marqua le plus c’était la ressemblance avec Lily, le même visage angélique, les mêmes cheveux noirs tombant, c’était son sosie. Ce fut dur pour moi de retenir mes larmes mais il le fallait. Et ce n’était pas fini, l’avocat me remis une lettre, m’expliquant qu’elle était signé de la main de mon père. J’ouvris l’enveloppe en tremblant et découvrit les mots de celui qui m’avait renié des années plus tôt. Dans cette lettre il m’expliquait qu’il avait fini par me pardonner, qu’il avait réalisé qu’à l’époque j’étais qu’un gamin abandonné à son sort, il s’excusait même de ne pas avoir remarqué ma dépendance aux drogues et mon mal être. J’avais les larmes aux yeux en lisant ces mots, mais ce n’était pas tout il me parlait de Lou-Ann, m’expliquant qu’elle demandait après moi, qu’ils lui avaient parlé de son grand frère et qu’elle voulait le voir. Il était prêt à reprendre contact avec moi, et cette lettre était daté de seulement quelque mois, l’avocat m’expliqua qu’il avait pris cette décision l’année précédente et qu’il lui avait demander de faire des recherches sur moi pour savoir ou j’étais et ce que je faisais. Il s’intéressait donc à moi, je n’en revenais pas … S’il n’y avait pas eu cet accident j’aurais surement eu l’occasion de le revoir, de lui parler ainsi qu’à ma mère … Mais ça n’arrivera jamais. Après la lecture de la lettre, l’avocat me proposa de rencontrer Lou-Ann, cette petite sœur dont j’avais juste vu la photo. Et à peine fut-elle devant moi qu’il me sauta dans les bras. Je ne savais pas bien comment réagir, submergé par tant de sentiments. Je finis par pleurer dans ces bras, et je la serrais fort. J’appris ensuite que puisque j’étais sa seule famille, sa garde me revenait automatiquement. Autant vous dire que la panique m’a vite envahit, mais l’avocat m’assura que j’aurais droit à des rendez-vous avec les assistantes sociales très régulièrement pour s’assurer que tout irait bien, j’étais assez surpris qu’on me laisse la garde d’une enfant après ce qui c’était passé des années plus tôt, mais puisque j’avais fait mes preuves, que j’étais clean et repentis, j’avais droit à une seconde chance d’après l’homme. Et cette chance je ne comptais pas la rater !
Malgré quelques semaines d’absences, je réussis malgré tout à finir mon année universitaire, et en juin 2015, j’ai officiellement obtenu mon diplôme. A 22 ans, je m’apprêtais à démarrer ma vie d’adulte, accompagné d’une petite tête brune. En tant que jeune musicien, trouver un travail n’était pas chose aisé, mais mon double diplôme musique/civilisation asiatique m’offrit une opportunité en or. Partir travailler en Asie, et plus précisément en Corée du Sud. Un rêve pour moi ! Après des recherches en ligne, des envois de CV en masse je finis par décrocher un petit boulot dans un petit magazine spécialisé dans la musique, un boulot d’assistant, mon connaissance en matière musicale étant mon atout majeur, j’avais réussi les test haut la main. Je me doutais bien que je n’allais pas écrire d’article sur la musique de sitôt, mais c’était un premier pas pour moi et puis ça me permettait de démarrer dans la vie active.
En Septembre 2015 j’ai donc posé mes valises en Asie, après toutes les épreuves que j’avais vécu, j’avais besoin de ce nouveau départ loin des Etats-Unis, de mon ancienne vie, je veux aller de l’avant pour moi mais surtout pour Lou-Ann, elle a la vie devant elle et je veux lui offrir la plus belle vie possible, je ne referais pas les erreurs du passé ! Je découvre tout juste la vie dans ce nouveau pays, mais je sais qu’on y sera bien, j’ai même déjà repérer des endroits ou ils font des scènes ouvertes, non c’est sur, cette nouvelle vie qui s’offre à moi sera rempli de bonne chose !
Quelques mois plus tard, ma mère accouchait d’une petite fille Lily-Kay, et de mon côté je commençais à me faire de nouveaux amis, pas les plus fréquentables. Le problème quand on grandi dans la misère c’est qu’on sait qu’il est dur d’en sortir, et donc très vite on lâche la vie, on tombe sur des terrains glissant, pour oublier qu’on est né dans la mauvaise famille.
C’est ce qui m’est arrivé, à 12 ans, j’étais déjà accro à l’héroïne et à 13, je faisais partie des dealers de mon quartier. L’école était le seul lieu qui me raccrochait à une vie normal, je n’étais pas le premier de la classe mais j’arrivais à m’en sortir, mes profs essayaient de me motiver, ils devaient bien voir que je tournais mal, ils ont fait de leur mieux mais dans le public qui plus est à Détroit, les moyens alloués à l’éducation sont quasi-inexistant, j’ai malgré tout continué à aller à l’école, au fond de moi je sentais que j’en avais besoin.
Mes parents travaillaient encore beaucoup, j’étais souvent livré à moi-même. Et lorsqu’on me demandait de veiller sur ma sœur, je la laissais devant la télé ou avec des feuilles et des crayons. Ca à durer comme ça pas mal de temps. Jusqu’à mes 14 ans, un jour de novembre, le 21 pour être exact.
A 5 heure ce jour-là, ma mère me réveilla pour me dire qu’elle partait à son travail, mon père venait de quitter lui aussi la maison ce qui faisait qu’une fois de plus je devais faire la nounou pour Lily-Kay. Je détestais ça, cette gamine ne tenait pas en place et j’avais autre chose à faire que de la surveiller. Je me rendormis donc jusqu’à 10H30, jusqu’à ce que la môme se mette à gueuler, forcer de me lever, j’allais voir ce qui se passait. Rien … Elle était juste réveillée et de toute évidence elle voulait que je le sois aussi. Je la sortis de son lit et l’envoyais au salon, une fois devant la télé, je retournais dans ma chambre à la recherche de ma poudre magique. Je sniffais alors une petite raie histoire de tenir quelques heures avant de retrouver mes potes.
Je ne faisais jamais la bouffe, pas mon genre et ça me faisait chier, heureusement maman préparait toujours un truc à passer au micro onde avant de partir, aucun de nos parents n’avait le temps de rentrer le midi, papa partait à 4h30 et rentrait à 16h, maman partait à 5h00 et rentrait à 19 voir 20h. Ils avaient des horaires de folie, papa bossait sur des chantiers et ma mère enchainait deux boulots, d’abord dans une usine, puis comme serveuse. Et à eux deux ils ne gagnaient pourtant qu’une misère … J’avais très vite compris que ma vie serait merdique, avant l’arrivé de Lily-Kay, nous vivions à trois dans une vieille caravane pourris sur un terrain vague, et lorsque la mairie avait fait évacuer ce camps improvisé, nous avions dû emménager dans l’une des grandes tours où s’entassait les pauvres. Quelle chance … résultat mes parents bossaient deux fois plus pour payer le loyer, la bouffe et de quoi vivre un minimum décemment. En période de vacance, leur absence se faisait ressentir, le seul fait qu’il me laisse leur deuxième mioche dans les pattes me gâchait la vie, on vivait déjà comme des chiens mais malgré ça, ils avaient choisis de faire un deuxième gosse, comme si on avait besoin d’une bouche de plus à nourrir …
Avant c’était la voisine qui gardait Lily-Kay mais avec le temps mes parents me considérait qu’à 14 ans j’étais assez grand pour le faire et ça leur faisait économiser 3 sous … Sauf que moi j’avais autre chose à foutre que de garder un œil sur une pisseuse, 2 ans auparavant, j’avais trouvé un petit boulot, Trent, l’un des grands du quartier avait accepté que je boss pour lui, au début je faisais le gay lorsqu’il trafiquait dans les cages d’escaliers et avec le temps j’étais monté en grande, j’étais carrément revendeur, ça rapportais plus ! Avec l’argent que je gagnais je m’achetais des clopes, et je payais mes doses aussi. A l’école, la maitresse s’inquiétait pour moi, j’étais souvent défoncé mais ce qu’elle ne comprenait pas c’était qu’il n’y a qu’avec une dose dans le nez ou dans le bras que j’arrivais à supporter ma vie. Quand je voyais ces séries à la télé où les gosses étaient dans des écoles de luxe, se baladaient en limousine et étaient habillés en uniforme de bourge, ça me faisait gerber, la réalité était loin d’être aussi joyeuse ! Je m’étais promis de partir de Détroit, il n’y avait rien à gagner à rester dans cette ville, c’était le ghetto et la misère. Moi je voulais partir à Los Angeles. Trent avait un plan, il connaissait des gens là-bas, et il était prêt à m’amener avec lui, fini la vie de merde, à nous la côte Ouest, le soleil, la belle vie. Les trafics rapportaient encore plus là-bas et je montrais vite en grade, je donnerais bientôt des ordres à des gamins qui bosseraient pour moi. C’était ça mon rêve ! Gagner un max de fric et me payer tous ce que je voulais. Je m’en foutais de quitter mes parents, pour ce qu’ils en avaient à faire de ma gueule de toute façon, je manquerais à personne ici. Le départ était prévu pour le mois d’après, juste avant la reprise des cours.
La pisseuse me sortie de mes rêveries, j’étais tranquillement allongé sur le lit en imaginant ma vie de rêve quand elle me sauta dessus. Je mis plusieurs minutes à reprendre mes esprits, j’embarquais la mioche sous le bras et retournais au salon, je la collais une nouvelle fois devant la télé avec un bol de céréale, j’allais ensuite chercher des feuilles et ces crayons pour qu’elle s’occupe sans me faire chier. Je reçus ensuite un appel, Trent m’avait carrément donné un portable pour me remercier de mes services, je prenais chaque jour un peu plus d’importance. Il me donnait rendez-vous pour le boulot, j’allais enfin pouvoir quitter l’enfer de cet appart’.
J’apportais une bouteille d’eau au salon, des gâteaux et des jouets pour que la gosse puisse s’occuper, elle n’avait besoin de personne pour jouer et de toute manière je ne jouais jamais avec elle. Je pris mon blouson, mon téléphone et je quittais l’appartement. Quelques minutes après, j’arrivais en bas du QG de la bande, je retrouvais mes potes et Trent. Il nous informa alors d’une livraison prochaine, il fallait qu’on s’organise pour la réception, qu’on prévoit une patrouille de surveillance pour les flics et un roulement pour disperser la came aux endroits habituels. C’était la deuxième fois que j’étais dans le coup, ce n’était pas une blague, Trent me montrait qu’il avait confiance en moi, et si je faisais bien mon boulot, je pourrais gérer mon propre secteur.
Une fois le plan mis en place, Trent nous laissa notre après-midi, et un avant goût de la livraison que nous décidâmes alors de partager et de tester immédiatement. A peine la poudre blanche entrait dans mes narines que cette sensation de flottement se fit ressentir. J’avais l’impression de voler, je pouvais faire tout ce que je voulais dans ces moments-là, rien ne m’était impossible ! Allongé dans l’herbe alentour aux grandes tours du quartier, nous étions là, étendus, une bande d’ado profitant de leur vacance à leur manière. Rien ne pouvait nous déranger. Du moins c’est ce que je croyais. Je mis plusieurs secondes à réaliser que mon téléphone vibrait dans ma poche. Le temps s’écoulait au ralenti dans mes moments de détente. Alors que je décrochais, la voix au bout du fils parlait très vite, trop vite, je ne comprenais rien, je demandais à deux reprises que la personne répète, puis je compris seulement une partie de sa phrase, accident et fillette. Je ne savais pas encore bien ce qui se passait mais je me dis alors que je devrais peut-être rentrer pour voir, je n’avais rien compris, mais en face à face, ça irait probablement mieux. Je saluais alors mes camarades et pris le chemin du retour.
J’avançais en titubant, je n’avais pas encore complètement absorbé la substance qui me rendait si « joyeux ». A quelques mètres de mon immeuble, j’apercevais une foule inhabituelle, des voitures partout, des sirènes, des gens couraient pour voir ce qui se passaient, de nouvelles voitures arrivaient, c’était la folie, je commençais à me dire qu’il c’était vraiment passé un truc. Je bousculais pas mal de monde pour enfin voir la situation, au pied de la bâtisse se trouvait une ambulance, des pompiers, des policiers, tous semblaient émus, et soudain je l’aperçu … Une civière avec un petit corps dessus recouvert intégralement d’une couverture comme dans les films quand quelqu’un meurt. Et c’est là que j’ai réellement repris mes esprits, au téléphone j’avais entendu accident, petite fille, grave, et tout ce mis alors en place dans ma tête. « LILY ! » avais-je alors crié sans vraiment m’en rendre compte, je passais la zone de police et couru en direction de l’ambulance, très vite je fus retenu par deux hommes, on me demanda qui j’étais, et ce fut ma voisine qui répondis. Elle était en pleure dans les bras d’un agent de police, très rapidement je fus amené à l’écart de la foule, ma tête tournait très vite, et les questions des policiers étaient flous, je n’entendais qu’un mot sur cinq. « Où est Lily, je veux la voir, qu’est-ce qui s’est passé ? » Je posais les mêmes questions en boucle, mais personne ne me répondais, je ne recevais que d’autre question en retour « où est-ce que j’étais cette après-midi, qu’est-ce que j’avais fait, qui gardait ma sœur … » Ce n’est qu’après avoir répété une centième fois mes questions que l’inspecteur en face de moi me répondis sèchement. « Lily est morte. »
Je ne compris pas tout de suite ce qui se passait, mes genoux me lâchèrent et je tombais à terre. Morte … Ce mot résonnait dans ma tête tel un coup de marteau. Ce n’était pas possible, je l’avais laissé avec des feuilles, des crayons et la télé, je faisais ça tout le temps et il n’y avait jamais de problème ! Le policier commença alors à s’énerver, il haussa le ton et me pris par le bras, je sentis alors les menottes encercler mes poignets, que se passait-il ? Je ne comprenais pas ce qu’on me reprochait …
Arrivé au poste de police, c’est un autre agent qui s’occupa de moi, il avait la mine à la fois d’un mec en colère et complètement dépité. Cette fois j’avais complètement repris mes esprits, l’homme commença alors. « A 15h12 cette après-midi, madame Alvarez, ta voisine a appelée police secours, elle hurlait, elle pleurait, on a mis un petit moment à comprendre ces paroles. Elle nous a dit avoir entendu un cri strident, puis plus rien, machinalement elle s’est rendu à sa fenêtre et à entendu des gens hurler dans la rue, en baissant les yeux elle a alors aperçu un corps étendu par terre. Ce corps c’était celui de Lily-Kay Underwood, ta petite sœur. Elle est donc immédiatement allé à votre appartement mais il n’y avait personne, la porte était fermé à clé. Son mari l’a alors défoncé pour entrer, et imagine son horreur en découvrant l’appartement vide. » J’écoutais attentivement ce que me racontait le policier, j’essayais de comprendre ce qui c’était passé et surtout ce qu’il attendait de moi, je le compris assez rapidement. « Peux-tu m’expliquer comment une fillette de 4 ans, se retrouve seule dans un appartement, sans surveillance, avec des objets dangereux et une fenêtre grande ouverte ? » lança t-il enfin en me crachant sa colère au visage. La fenêtre, c’était donc ça, maman ouvrait toujours la fenêtre le matin, et d’habitude je la fermais avant de partir, j’avais du oublier cette fois. « Normalement je la ferme la fenêtre, mais j’ai du oublier, j’ai pas fait exprès. » répondis-je bêtement. Je ne m’attendais pas à ce qu’il me félicite mais sa réaction me choqua fortement. « Normalement ? Comment ça normalement ? Tu laisse souvent ta sœur toute seule ? » Il semblait excédé, je ne comprenais toujours pas pourquoi. « Bah quand je sors retrouver mes copains, je peux pas l’amener, elle est trop petite et elle est chiante, mais je lui laisse toujours à boire, à manger et de quoi s’occuper jusqu’à ce que je rentre. » répondis-je de bonne foie. Je faisais le plus attention possible à ce qu’elle ne manque de rien, mais l’agent ne semblait pas très satisfait de ma réponse. Il se leva fin énervé et quitta la pièce. J’entendis simplement des jurons lorsqu’il passa la porte, et je me retrouvais alors seul, dans cette drôle de pièce au commissariat.
Je restais un long moment ainsi, je ne sais pas vraiment ce qu’ils attendaient tous de moi, ni même ce que je faisais encore là, j’avais juste envie de rentrer chez moi, et de plus en plus le manque se faisait ressentir, il fallait que je prenne quelque chose, mais personne ne semblait se soucier de moi.
Après ce que je considérais comme plusieurs heures, la porte s’ouvrit de nouveau sur mes parents, je me levais pour aller vers eux lorsque mon père plus furieux que jamais me colla la plus mémorable gifle de toute mon existence, ma mère était en pleure, elle tenait à peine debout et ne me regardait pas dans les yeux. Mon père pris alors la parole, je ne l’avais jamais vu dans cet état. « Mais bordelJeremiah, où étais-tu, qu’est-ce que t’a foutu !!! » Je ne savais pas très bien s’il attendait une réponse ou non de ma part, il n’arrivait même plus à parler, il prit sa tête dans ces mains et retourna à côté de maman. J’étais perdu, eux aussi était en colère contre moi, ce n’était pas ma faute, je n’avais jamais voulu ça.
Quelques minutes après le policier revint dans la pièce, il expliqua alors que les premières analyses de sang montraient des traces de drogues. Tous les regards convergèrent alors vers moi, je ne savais pas quoi faire, parler ou non, faire quelque chose ou rien du tout. Je n’avais même pas vu qu’ils avaient pris mon sang, mais je n’étais pas totalement moi-même. Ma mère était au plus mal, de la voir ainsi pleurer à ne plus tenir debout me faisait mal au cœur, mon père quand à lui oscillait entre rage et déception. Il n’arrêtait pas de répéter. « Mais qu’est-ce qu’on à fait pour mériter ça. » Mériter quoi ? Je ne comprenais rien et personne ne m’expliquait rien. Très vite mes parents quittèrent la pièce, à ce moment-là je ne le savais pas, mais c’était la dernière fois que je les voyais, et les derniers mots que j’entendis dans la bouche de mon père furent « Je n’ai plus d’enfants, je les perdu les deux aujourd’hui ! ». Et après ce moment des plus marquants, je me retrouvais de nouveau face à face avec l’inspecteur. Je n’entendais plus un mot. Je m’étais fermé, plus l’homme parlait, plus je m’éloignais. Mes pensés naviguaient dans tous les sens, je pensais à Lily-Kay le matin même, à ma mère me disant au revoir, une journée tout ce qu’il y avait de plus banal. Et puis ce coup de téléphone, ces ambulances … Comment tout avait-il pu basculer si vite … Je revoyais cette fenêtre ouverte, pourquoi je ne l’avais pas fermé ? Après tout si je l’avais fait, rien de tout cela ne se serait produit, je n’aurais jamais eu ce coup de téléphone, je n’aurais jamais retrouvé les ambulances en bas de chez moi, mes parents ne seraient pas aussi en colère et déçus, je ne serais pas dans ce commissariat en face de se policier, Lily-Kay serait toujours vivante …. Et c’est à ce moment-là, juste là que tout eu un sens, que je compris enfin … C’était ma faute ! Si tout le monde était énervé après moi, si tout le monde me criait dessus c’était parce que tout cela était arrivé à cause de moi, parce que je n’avais pas fermé cette putin de fenêtre et que j’étais parti … J’avais tué ma sœur … Des larmes commencèrent à couler sur mes joues, la pièce se mit à tourner autour de moi, et le noir recouvra alors ma vu … Tout avait un sens à présent et le retour à la réalité fut très dur à encaisser du haut de mes 14 ans …
Le juge avait décidé de m’éloigner de ma ville, de ma famille et de mes amis. J’avais été envoyé en cure de désintoxication puis placé en maison de redressement. Ce n’est qu’un an après mon incarcération que j’ai vraiment réalisé la situation. A force de parler avec les psys. J’avais tué ma sœur, où en tout cas je n’avais rien fait pour l’empêcher de mourir. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle était une petite fille parfaite. Gentille, calme, joueuse, souriante tout le contraire de moi. Elle méritait de vivre, c’est moi qui aurais dû mourir ce jour-là.
Pendant les quatre ans que j’ai passé en centre, j’ai appris à me reconstruire. Fini les drogues, je retournais aux études, j’avais beaucoup de retard, mais mes profs m’encouragèrent à poursuivre. Je me découvris aussi un don pour la musique. C’est probablement ce qui m’a aidé à tenir le coup. Je jouais du piano, de la guitare et du saxophone, j’écrivais des textes, je tentais d’évacuer la haine que j’éprouvais envers moi-même. Les groupes de paroles m’ont aussi beaucoup aidé, j’ai découvert que je n’étais pas le seul à avoir des problèmes et à avoir fait des conneries. J’ai donc travaillé d’arrache-pied pour m’en sortir.
A 18 ans, j’ai quitté le centre de détention pour mineur après 4 ans, je restais sous contrôle judiciaire, mais compte tenu de ma prise de conscience et de mon changement radical de comportement le juge avait estimé que je méritais de sortir, tout en me précisant qu’à la moindre faute je serais immédiatement renvoyé en prison pour plusieurs années. Mais je n’avais pas l’intention de dérapé à nouveau, j’avais déjà détruit une vie, et ma famille par la même occasion, pas question de refaire la moindre faute.
Je réussis à entrer à l’université, rien de bien extraordinaire, pas la plus réputé mais tout de même de bonne réputation et puis ils avaient une section musique alors c’était parfait pour moi, je me découvrir en plus une passion pour les cultures étrangères, principalement asiatiques, j’étais fasciné par le Japon et surtout la Corée du Sud, j’en suis même venu à prendre des cours de coréen en plus de cours de civilisation asiatique en option mineurs à l’université. Les 3 premières années furent des plus normales, pour mon plus grand plaisir, je me reconstruisais petit à petit, continuant de voir un psy, et participant toujours aux groupes de soutient. Je menais une vie rangé, fini la drogue et les histoires louches, je voulais sincèrement reprendre une vie bien, et ne plus causer de tord à quiconque. En parallèle des cours, j’avais trouvé un boulot dans un petit bar pas loin du campus, en plus de faire le service, le gérant me laissait me produire de temps en temps, je faisais des reprises de mes groupes préférés et je chantais également mes compos parfois, ce n’était pas la folie des grandes salles de concert mais les gens aimaient ma musique et venait m’écouter lors de mes passages et ça me suffisait.
Les choses se corsèrent lors de ma dernière année, quand au beau milieu de l’année je reçus un appel d’un avocat, il se présenta comme l’avocat de mes parents. J’eus un sacré choc à la simple évocation de mes parents, ça faisait bientôt 8 ans que je ne les avais pas revu, et j’avais peur d’entendre ce que leur avocat avait à me dire, allait-on encore me reprocher quelques choses ? Je compris rapidement que ça n’avait rien à voir avec moi. L’homme au bout du fils s’excusa de la brutalité avec laquelle il s’apprêtait à m’annoncer la mort de mes parents. Il me fallu plusieurs minutes pour réaliser. L’homme me parla d’un accident de la route, d’un choc avec un camion et de l’incapacité pour les urgentistes de sauver l’un ou l’autre de mes géniteurs. Malgré ces années passés loin d’eux et bien que je n’avais plus le moindre espoir de me racheter à leur yeux, savoir qu’ils n’étaient plus de ce monde me faisait vraiment mal, je n’aurais jamais la chance de les revoir, ne serait-ce que pour m’excuser auprès d’eux. Je pris l’avion pour Détroit et j’appris alors la nouvelle la plus bouleversante de ma vie. J’avais une petite sœur, Lou-Ann, je n’en revenais pas, elle avait 6 ans, et ce qui me marqua le plus c’était la ressemblance avec Lily, le même visage angélique, les mêmes cheveux noirs tombant, c’était son sosie. Ce fut dur pour moi de retenir mes larmes mais il le fallait. Et ce n’était pas fini, l’avocat me remis une lettre, m’expliquant qu’elle était signé de la main de mon père. J’ouvris l’enveloppe en tremblant et découvrit les mots de celui qui m’avait renié des années plus tôt. Dans cette lettre il m’expliquait qu’il avait fini par me pardonner, qu’il avait réalisé qu’à l’époque j’étais qu’un gamin abandonné à son sort, il s’excusait même de ne pas avoir remarqué ma dépendance aux drogues et mon mal être. J’avais les larmes aux yeux en lisant ces mots, mais ce n’était pas tout il me parlait de Lou-Ann, m’expliquant qu’elle demandait après moi, qu’ils lui avaient parlé de son grand frère et qu’elle voulait le voir. Il était prêt à reprendre contact avec moi, et cette lettre était daté de seulement quelque mois, l’avocat m’expliqua qu’il avait pris cette décision l’année précédente et qu’il lui avait demander de faire des recherches sur moi pour savoir ou j’étais et ce que je faisais. Il s’intéressait donc à moi, je n’en revenais pas … S’il n’y avait pas eu cet accident j’aurais surement eu l’occasion de le revoir, de lui parler ainsi qu’à ma mère … Mais ça n’arrivera jamais. Après la lecture de la lettre, l’avocat me proposa de rencontrer Lou-Ann, cette petite sœur dont j’avais juste vu la photo. Et à peine fut-elle devant moi qu’il me sauta dans les bras. Je ne savais pas bien comment réagir, submergé par tant de sentiments. Je finis par pleurer dans ces bras, et je la serrais fort. J’appris ensuite que puisque j’étais sa seule famille, sa garde me revenait automatiquement. Autant vous dire que la panique m’a vite envahit, mais l’avocat m’assura que j’aurais droit à des rendez-vous avec les assistantes sociales très régulièrement pour s’assurer que tout irait bien, j’étais assez surpris qu’on me laisse la garde d’une enfant après ce qui c’était passé des années plus tôt, mais puisque j’avais fait mes preuves, que j’étais clean et repentis, j’avais droit à une seconde chance d’après l’homme. Et cette chance je ne comptais pas la rater !
Malgré quelques semaines d’absences, je réussis malgré tout à finir mon année universitaire, et en juin 2015, j’ai officiellement obtenu mon diplôme. A 22 ans, je m’apprêtais à démarrer ma vie d’adulte, accompagné d’une petite tête brune. En tant que jeune musicien, trouver un travail n’était pas chose aisé, mais mon double diplôme musique/civilisation asiatique m’offrit une opportunité en or. Partir travailler en Asie, et plus précisément en Corée du Sud. Un rêve pour moi ! Après des recherches en ligne, des envois de CV en masse je finis par décrocher un petit boulot dans un petit magazine spécialisé dans la musique, un boulot d’assistant, mon connaissance en matière musicale étant mon atout majeur, j’avais réussi les test haut la main. Je me doutais bien que je n’allais pas écrire d’article sur la musique de sitôt, mais c’était un premier pas pour moi et puis ça me permettait de démarrer dans la vie active.
En Septembre 2015 j’ai donc posé mes valises en Asie, après toutes les épreuves que j’avais vécu, j’avais besoin de ce nouveau départ loin des Etats-Unis, de mon ancienne vie, je veux aller de l’avant pour moi mais surtout pour Lou-Ann, elle a la vie devant elle et je veux lui offrir la plus belle vie possible, je ne referais pas les erreurs du passé ! Je découvre tout juste la vie dans ce nouveau pays, mais je sais qu’on y sera bien, j’ai même déjà repérer des endroits ou ils font des scènes ouvertes, non c’est sur, cette nouvelle vie qui s’offre à moi sera rempli de bonne chose !
case une citation de ton choix juste ici
Qui moi ? Mais enfin je suis SUPER DONUT !! Désolé je m'égare. Je m'appelle Aline, 25 ans, franc-comtoise installé sur un caillou en méditerranée depuis 2 ans mais qui sait ou je serais dans un an (ChuJung je ne veux pas t'entendre à ce sujet XD ♥) Donc oui je suis arrivé ici parce qu'un chinois a abusé de ma faiblesse et voilà, je connais pas des masses de chose sur la Corée (pas taper) mais parait que c'est bien par ici alors je viens poser mes fesses *faite place !* Ah oui et sinon j'aime les donut, les pokémons, les licornes, les pandas, Arashi (fin surtout un ...), le Glühwein, les dragibus et tout pleins d'autres trucs mais ça risque de devenir trop long XD
Ah oui et je m'excuse d'avance auprès de l'admin qui se coltinera les 4000 mots de mon histoire, j'étais inspiré XD
“ Help from my friend : un coup de main pour le bottin plz, remplis le code ci-dessous et essaye de ne pas gaffer keupin.
code pour célébrité prise :
▲▼Cave Clinton ( Underwood Jeremiah, Citizen) ✎ Underwood Jeremiah.
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Re: Underwood Jeremiah + Never give up on life, it might gets better ! | Ven 4 Déc - 14:32 Citer EditerSupprimer
MON BÉBÉ !!! welcome here **
t bo, jtm, je veux notre lien que je t'ai dit ♥
J'vais te couvrir de love tu vas voiiiiiiiir **
& again, jtm, c'toi le plus beau ** ♥♥♥♥
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Re: Underwood Jeremiah + Never give up on life, it might gets better ! | Ven 4 Déc - 14:37 Citer EditerSupprimer
Mon ChungJungDong chou (je vais avoir du mal avec ce pseudo là XD) ♥♥ Moi aussi je te love tu le sais !! Toi aussi t'es beau même si t'es pas viril t'a vu mais OSEF je t'aime no matter what !
♥♥ love love keur keur ♥♥
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Re: Underwood Jeremiah + Never give up on life, it might gets better ! | Ven 4 Déc - 14:54 Citer EditerSupprimer
Bienvenue sur le forum
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Re: Underwood Jeremiah + Never give up on life, it might gets better ! | Ven 4 Déc - 14:57 Citer EditerSupprimer
bienvenue parmi nous
OMG CETTE FICHE DE OUF
*va se faire un café et va lire*
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*va se faire un café et va lire*
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Re: Underwood Jeremiah + Never give up on life, it might gets better ! | Ven 4 Déc - 15:06 Citer EditerSupprimer
Merci :)
Bon café ^^ comme c'est un perso que j'ai joué il y a un moment j'avais forcément beaucoup à dire ^^
Bon café ^^ comme c'est un perso que j'ai joué il y a un moment j'avais forcément beaucoup à dire ^^
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Re: Underwood Jeremiah + Never give up on life, it might gets better ! | Ven 4 Déc - 15:07 Citer EditerSupprimer
alors je vais déja faire un peu ma chieuse
j'ai adoré ta manière d'ecrire l'histoire par contre ta partie sur son caractère est comme un mini résumé de son histoire, donc si tu savais étoffer un peu en te focalisant plus sur son caractere pour qu'on puisse se faire une idée un peu plus précise sur ton personnage ca serait bien:cute: ca sera aussi plus facile pour les liens et si tu pouvais remplir correctement le code pour le bottin, ca m'arrangeait bien aussi (a la place de ton pseudo, c'est celui de ton perso qui doit y etre )
j'ai adoré ta manière d'ecrire l'histoire par contre ta partie sur son caractère est comme un mini résumé de son histoire, donc si tu savais étoffer un peu en te focalisant plus sur son caractere pour qu'on puisse se faire une idée un peu plus précise sur ton personnage ca serait bien:cute: ca sera aussi plus facile pour les liens et si tu pouvais remplir correctement le code pour le bottin, ca m'arrangeait bien aussi (a la place de ton pseudo, c'est celui de ton perso qui doit y etre )
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Re: Underwood Jeremiah + Never give up on life, it might gets better ! | Ven 4 Déc - 15:16 Citer EditerSupprimer
C'est édité ^^
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Re: Underwood Jeremiah + Never give up on life, it might gets better ! | Ven 4 Déc - 15:34 Citer EditerSupprimer
TU ES UN ENFANT DU MONDE
oublié ce décors qui brille vide de sens !
Coucou! si tu lis ce message de love c'est que ta fiche m'a fait tourner dans le vide :04:
Bienvenue surTa première mission, si tu l'acceptes, c'est de POSTER TON ACTIVITÉ RP pour qu'on puisse bien s'assurer que tu bootyshake avec nous suffisamment régulièrement pour pas qu'on se sente trop paro sans toi... Ensuite t'auras le droit d'aller te chercher quelques potos ICI mais attends pas que les gens viennent te proposer de faire boum boum boum, si tu viens à eux c'est encore mieux . Vaut mieux que tu passes PAR LÀ aussi, c'est pour ton bien ! Et tu peux aussi nous montrer ta vie sur ton GNS avec les photos que t'as prises sur ton TÉLÉPHONE trop stylé. Et si t'es trop timide pour demander le numéro du canon qui était juste en face de toi en cours tu peux le faire anonymement sur ASK ! Maintenant que t'es en règle tu peux aller FLOODER comme le fifou que tu es !SHAKE THE WORLD , et plus précisément chez lescitiziens !
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Re: Underwood Jeremiah + Never give up on life, it might gets better ! | Ven 4 Déc - 15:52 Citer EditerSupprimer
JAI PAS EUT LE TEMPS DE COMPRENDRE QUE TU ES DEJA LA CEST FOU CA
bienvenue parmi nous et have fun !!
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