Les larmes de Liena étaient un déchirement pour le jeune homme parce qu’il ne supportait pas de voir son visage de porcelaine remplis d’eau salée, mais également un soulagement. Cela voulait dire qu’elle aimait ce qu’il avait fait pour elle, tout ce qu’il avait préparé pour elle. Irie en était heureux. C’était son but de la soirée, lui faire oublier qu’elle n’était pas avec ses parents pour son anniversaire, mais également qu’il avait préparé ce repas, ces cadeaux pour elle et seulement pour elle. Il lui avait expliqué la signification du renard qu’elle porterait autour de son poignet et les larmes étaient là pour ça. Il lui rappela cependant qu’il ne devait pas remplacer les bisous et câlins qu’il lui donnerait. Il était simplement là s’il lui manquait. Par exemple lors d’un cours et qu’elle ne pouvait pas venir le voir. « Parfait alors, parce que je veux que tu en demandes tout le temps. » Il ne dirait jamais non aux marques d’affections de sa petite souris.

Liena avoua alors ses sentiments, laissant Irie sur le cul et complètement démuni. Ça avait été son idée de lui dire en premier ce qu’il ressentait. Et il lui dit qu’il avait prévu de le faire avant elle. Sa réaction mignonne le fit sourire et il l’embrassa tendrement. « Ne t’excuses jamais de me dire que tu m’aimes. J’en suis très heureux. Tu peux le redire quand tu veux. » Même maintenant si tu veux. pensa-t-il avec un énorme sourire sur les lèvres. Le japonais finit par lui dire qu’il l’aimait aussi et sa réaction le fit encore plus sourire. Elle était adorable et il l’embrassa encore une fois. « Je suis pas sûr que ce soit possible ma belle. » Liena l’embrassa encore et il laissa une main sous ses fesses et l’autre passa derrière sa nuque, la gardant près de lui. « C’est le principal alors Liena. Je voulais que tu sois heureuse de ta soirée et que tu te rappelles de ce premier anniversaire en ma compagnie… Premier mais pas dernier. » Promesse qu’il lui faisait avec grand plaisir et envie surtout.

La chinoise finit par regarder la table et les mets qui y étaient. Irie sourit gêné. « Oui j’ai tout fait… Je me suis aidé d’internet et de livres. Je promets pas que ce soit très bon par contre. » Il ne savait pas vraiment faire la cuisine et donc n’avait aucune idée de ce que valait ses compétences culinaires. Peut-être que Liena aimerait ? Peut-être pas ? Il ne savais pas.

Liena ne savait comment remercier son homme. Comment elle pouvait lui dire merci pour tout ce qu'il avait préparé pour elle. C'était énorme et jamais elle ne l'oublierait. Jamais. Son premier anniversaire avec Irie restera a jamais marqué dans son esprit. A jamais. "C'est vrai? Je peux en demander tout le temps? Même si c'est à trois heures du matin?" demanda-t-elle innocemment

Liena avoua ses sentiments à Irie et ce dernier lui répondit qu'il voulait le faire en premier. Alors évidemment, elle se sentit bête et désolée de le faire avant lui. Elle n'avait pas voulu gâcher sa surprise.  Réellement pas. Ce n'était pas dans son idée mais elle avait juste senti le besoin de lui dire. De lui avouer le tout. A sa réponse, elle sourit tendrement avant d'être prise de nouveau d'émotion en l'entendant lui, lui dire. C'était magique. Tout simplement. Et elle sourit doucement. "Si c'est possible...je te le dis...Vraiment..."
Le sourire de Liena ne semblait pas vouloir disparaître, restant sur son visage comme jamais. "Jamais je ne l'oublierais Irie, jamais. Je ne peux pas l'oublier même...Il est parfait" dit-elle doucement. "Le premier pas le dernier..." Oh que oui, elle aimait cette phrase. Plus que tout. Plus que jamais.

"Tu as tout fait? Absolument tout?" dit-elle avec surprise mais une joie non dissimulée. Elle descendit doucement de ses bras pour regarder la table. Elle fit asseoir Irie et s'assit sur lui, ne le quittant jamais très longtemps. "Goûtons alors, je suis sûre que c'est parfait" Elle prit ses baguettes et attrapa le premier plat devant elle. Un sourire se dessina sur ses lèvres. <>"C'est délicieux Irie! Vraiment!" Elle lui prit un morceau pour lui donner.

Encore une fois, Liena était tout à fait adorable et Irie se retenait de prendre son visage en coupe et de l’embrasser tendrement. « Oui c’est vrai. Même à trois heures du matin. Je te donnerai une clé de ma chambre. Tu pourras venir quand tu voudras, même si je suis pas là. » Après tout, elle était sa petite amie et elle avait le droit de venir réclamer de l’amour et de l’affection à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Jamais, il ne dirait rien, parce qu’il aimait cette petite souris.

D’ailleurs, il avait prévu de lui dire. Seulement, elle fut plus rapide et son cœur fondit encore plus à l’idée que ses sentiments étaient partagés et réciproques. Il était heureux que ce soit le cas. Que sa petite souris l’aime, l’emplissait d’une joie qu’il ne pourrait pas décrire. C’était vraiment quelque chose de très fort. Quelque chose qu’il n’avait jusqu’alors jamais ressenti avec quiconque. « C’est pas possible. Liena, je peux pas décrire ce que je ressens pour toi… C’est tellement fort… Et nouveau. » Irie n’avait même pas les mots pour le faire et alors qu’il parlait, il se rendait compte que ce n’était pas vraiment fluide quand il disait quelque chose. Il sourit à Liena, l’embrassant doucement alors qu’elle répétait les mots qu’il venait de prononcer. « Je suis content alors si tu aimes Liena. »

Il lui présenta ensuite la table et hocha la tête à sa question. « C’est peut-être pas très bon. » répéta-t-il avant de reprendre. « Mais oui c’est moi qui ait tout fait. » Il la laissa descendre de ses bras avant de l’observer goûter à ce qu’il avait fait. Irie sourit encore plus et ouvrit la bouche pour goûter à son repas. « Oh. » Il fut surpris par ses talents culinaires. « C’est pas mauvais. Je m’en suis pas mal sorti. » Il regarda la table avant de la regarder elle. « Je savais pas quoi faire, parce que je sais pas ce que tu aimes. J’ai fait quelques plats japonais. J’espère que ça te plaira. »

Savoir qu'elle avait la clé de la chambre de son petit ami la rendait plus qu'heureuse. Elle pouvait venir le voir quand elle voulait ainsi. Et même se rouler en boule dans son lit si il n'était pas présent. Cette idée la ravissait comme jamais. "Je pourrais me coucher dans ton lit alors..." Et avoir son odeur tout autour d'elle. Rien que d'y penser, ça la rassurait.
Parce qu'elle l'aimait tellement. Ce n'était pas rationnel tant elle était amoureuse de cet homme. Alors elle n'hésita pas à lui dire. Car elle en ressentait le besoin pressant. Et il y répondit positivement. Lui aussi l'aimait. N'était-ce pas l'une des plus belles choses possibles qu'on lui offrait? Liena ne pouvait rêver mieux. "Oui...je sais..." La raison était simple, elle vivait pareil. Exactement pareil. Bien qu'elle n'avait jamais aimé avant. Elle savait juste que son amour pour lui était fort et puissant.

Elle descendit de sur lui pour goûter avec une curiosité non dissimulée. Savoir qu'il avait fait tout ça rien que pour elle n'avait pas de bruit. Et c'était délicieux. Elle n'était pas compliqué côté nourriture. Mais c'était tout bonnement délicieux. La raison était simple, Irie l'avait fait pour elle. "Je vais goûter à tout!" dit-elle avec un enthousiasme enfantin alors qu'elle mangeait, doucement, de tout. Son sourire ne quittait pas ses lèvres tandis qu'elle ne lâchait pas ses baguettes. Elle finit de manger, ne pouvant prendre plus pour le moment. Elle se cala un peu plus dans les bras de Irie, soupirant de bonheur. "Tu sens bon" Ce n'était pas son parfum habituel, un nouveau? "Les plats japonais sont tes préférés?" demanda-t-elle curieuse d'en connaître un peu plus sur le japonais. Elle aimait découvrir de nouvelles choses sur lui. Et elle espérait en découvrir tous les jours pendant très longtemps.

Il lui donnerait les clés de sa chambre sans souci. Pourquoi ? Parce qu’il lui faisait entièrement confiance, mais également, parce que Liena était sa petite amie. C’était donc normal pour lui de lui donner ses clés. Il voulait qu’elle se sente à l’aise et puisse venir le voir quand elle le souhaitait. Il sourit en l’entendant. « Bien sûr. Tu pourras même laisser des affaires à toi dans les miennes, si jamais tu veux dormir avec moi. » Ce n’était pas autorisé par le règlement de la fraternité mais il s’en moquait. Si sa petite souris voulait dormir avec lui, elle dormirait dans son lit, dans ses bras et pas ailleurs.

Irie embrassa à nouveau sa petite amie et lui sourit tendrement. Il était heureux de voir leurs sentiments réciproques et encore plus si fort. Il était déjà sorti avec des femmes mais les relations n’avaient été que charnelles pour la plupart. Avec Liena, c’était une toute autre relation qui commençait, quelque chose que le jeune homme voulait pour la vie, ou du moins le plus qu’il le pouvait. Il se doutait que c’était utopique de penser qu’elle serait avec lui toute sa vie, mais il avait envie d’y croire. Un dernier baiser avant de la déposer au sol pour qu’elle puisse goûter les mets qu’il avait préparé. « Te rends pas malade quand même. » Bien que ça ne le dérangerait pas de s’occuper d’elle toute la nuit, même s’il avait d’autres idées en tête pour s’occuper d’elle toute la nuit.

Il la laissa sur ses genoux pour manger et dégusta son diner ainsi. Il ne put s’empêcher de constater qu’il était heureux, réellement avec la jeune femme. Il ferma doucement ses bras autour de son corps et sourit en l’entendant. « Je sens bon ? Je sens quoi ? » demanda-t-il curieux de la réponse de la demoiselle. Il avait appris que chaque corps avait sa propre odeur. Mais que sentait Liena ? Il sourit à la jeune femme. « Hmm, je n’ai pas réellement de préférence. Je mange de tout je crois. Mais mon plat préféré reste les sushis et en deuxième les ramens. » Il ne pouvait pas vivre sans ces deux-là. « Et toi petite souris ? »

Son sourire s'agrandit de savoir qu'elle aurait les clés de sa chambre, qu'elle pourrait venir dans sa chambre quand elle le voudrait. Oh que oui, elle aimait cette idée plus que tout. La pyo sourit un peu plus "Je veux tes vêtements pour dormir." Elle adorait les mettre car ils avaient son odeur et ça la rassurait. Liena si elle le pouvait, elle dormirait tous les jours dans ses bras. Mais ce n'était malheureusement pas possible.

Elle resta dans ses bras, l'embrassant doucement, heureuse de voir ses sentiments si réciproque. Oui, elle avait eu peur de le voir fuir et dire qu'elle allait trop vite. Ou que ce n'était pas réciproque. Mais au contraire, son amour était là. Avec elle. Et il lui avait préparé le plus beau des anniversaires. Autant dire qu'elle était comblée.
Elle rit doucement "Je ne vais pas me rendre malade! Je vais manger avec joie !" Elle fit la moue en se sentant finalement par terre et non dans ses bras avant de s'asseoir sur lui. Oui, elle était envahissante mais il ne semblait pas en être déranger alors elle continua de manger. "Hum...c'est différent de d'habitude...c'est plus boisé je dirais aujourd'hui" Elle le regarda avec son sourire adorable. "Mais y a toujours ton odeur en toi en dessous !" Elle pourrait reconnaître aisément Irie à son odeur. Elle l'adorait. Elle ne pourrait la décrire. Mais c'était la sienne et elle en était amoureuse. Totalement même. "Oh...ça fait bien japonais" rit elle doucement avant de réfléchir. Et alors qu'elle dit sa réponse taquine en toute innocence. "Mon plat préféré? Irie?" Elle rit doucement avant de lui embrasser la joue. "Je dirais...des mandus !" En réalité, elle aimait tellement de chose que c'était compliqué à choisir. Réellement. Mais la nourriture de maman ne pouvait être détrôné par personne. "Un jour, on ira en Chine et je te ferais tout goûter! Absolument tout!" dit-elle des étoiles dans les yeux à l'idée de lui faire découvrir sa vie, son ancienne vie, une partie d'elle. Oh que oui, elle aimerait pouvoir l'y emmener pour lui présenter ses parents. "Et tu goûteras la cuisine à maman, tu verras, elle est délicieuse !"

La réponse de Liena le fit sourire. Il s’était attendu à celle là parce qu’il commençait à connaitre la jeune femme. Il lui donnait les clés de sa chambre parce qu’elle était sa petite amie et qu’il savait qu’elle allait vouloir venir dans sa chambre à la moindre occasion. Et le fait qu’elle veuille ses vêtements pour dormir, il trouvait ça tellement adorable. « Je te donnerai des vêtements à moi alors, pour dormir. Tu pourras choisir ceux que tu veux. » Irie allait lui laisser le choix parce qu’il ne savait pas encore exactement ce qu’elle voulait. Il penchait pour un tshirt qui lui ferait une robe, ou alors un sweat qui la cacherait totalement à la vue de ses colocataires. Ça, ça serait un léger problème parce qu’il ne désirait pas qu’on la regarde. Elle était à lui cette petite souris, et rien qu’à lui. La jalousie commençant lentement à prendre place en lui, tandis que leur relation changeait petit à petit. Il était heureux le japonais, plus que tout, et il n’avait pas ressenti ça depuis des années et la chinoise en était la cause. Il n’aurait aimé être nulle part ailleurs, pour rien au monde.

« Oui mais doucement… Y a le dessert aussi. » Irie ne souhaitait pas qu’elle se goinfre de tout ce qu’il avait fait et n’ait plus de place pour le dessert mais se force à la manger. Elle ne ferait que se donner mal au ventre et ce n’était pas son but. Il rit légèrement quand elle s’installa sur ses genoux pour manger. Il ne disait rien parce qu’elle était adorable et même s’il n’avait pas l’habitude de ce genre de chose, parce qu’il n’avait jamais été réellement en couple, ça lui plaisait énormément. Cependant, il était perplexe quant à l’odeur qu’il dégageait. Pourtant, il avait pris une douche, avait mis du parfum et avait fait en sorte de ne pas cuisiner avec les vêtements qu’il allait porter par la suite. Néanmoins, Liena trouvait que son odeur était différente et il fronça les sourcils en demandant des précisions. Précisions qui ne tardèrent pas à arriver. « Et tu aimes ? » demanda-t-il inquiet qu’elle ne puisse ne pas apprécier cette nouvelle odeur, même s’il n’avait aucune idée de ce qui avait changé. Pour lui c’était la même chose. Enfin, il n’avait rien fait de différent par rapport aux autres fois, où ils s’étaient vus.

Irie lui parla ensuite de ses plats favoris et hocha la tête au commentaire de Liena. Oui c’étaient des plats totalement japonais qu’il aimait parce qu’il ne pouvait pas réellement renier ses origines. Il grogna quand elle répondit à son tour à la question. Elle ne se rendait pas compte que ce genre de remarque aussi innocente était-elle dans sa bouche, ne l’était pas à ses oreilles. « Rigole pas avec ça Liena… Je vais te dévorer. » Elle continua et cette fois-ci répondit correctement. « Je t’en préparerai alors la prochaine fois. » Liena commença à s’exciter alors en parlant d’aller en Chine tous les deux et il sourit embrassant le bout de son nez. « Tu veux déjà me présenter à tes parents ? » Irie n’y voyait pas d’inconvénient mais c’était quand même un peu tôt non pour parler de ce genre de chose. « Mais j’irai avec plaisir et je goûterai la cuisine de ta maman petite souris. »

Quand il lui affirma qu'elle aurait ses vêtements à lui, elle sourit, encore plus heureuse qu'au petit matin de Noël avec ses cadeaux. Elle aimait tellement lui voler des vestes ou des hauts. Elle se sentait à l'aise et en sécurité à l'intérieur. De un parce que c'était à lui et de deux, c'était son odeur. Son odeur si délicieuse qui la rassurait dès qu'elle était en sa présence. "Je les mettrais au dessus de mes pyjamas à moi !" Et quand elle parlait de ses pyjamas, Irie avait appris que c'était des petites tenues avec très peu de tissus. Malheureusement ou heureusement pour lui, Liena n'en avait aucune idée.

"J'ai toujours de la place pour le dessert" . Et ça, même si elle mangeait comme un petit oiseau à picorer ses assiettes mais en mangeant absolument tout. Pour tout ce qui était sucré, elle avait un deuxième estomac, capable d'engouffrer un gâteau entier, un mystère pour sa famille entière. La question des odeurs vient sur le tapis de nouveau et Liena rit en voyant la bouille parfaitement adorable de son petite amie. "Je l'adore. J'aime toutes tes odeurs Irie...même quand tu sors de sport..." Liena avait eu le bonheur ou le malheur de croiser Irie sortir de salle de sport. La vue en valait le détour et bien qu'elle n'avait pas réellement compris d'elle-même, son corps avait réagi de façon plutôt violente et grisante.

Ils continuèrent leur jeu de question. La chinoise adorait apprendre des nouvelles choses sur le japonais, c'était devenu son moment préféré, son jeu préféré, découvrir ce que son homme aimait. Et c'était tout bonnement adorable de tout savoir. Elle couina quand il l'entendit grogner, le regardant avec ses grands yeux innocents. Elle avait appris à force que ce grognement amenait à des choses pas très catholiques. "Tu vas me dévorer Irie?" répéta-t-elle, peu certaine de comprendre. Ou du moins, elle y arrivait de plus en plus. Mais pas assez. "C'est vrai? Tu m'en préparas??" Son sourire n'exprima que de la joie pure et dure. Oui elle voulait. Elle ferma les yeux à son petit bisou. "Oui? Il ne faut pas? On doit les présenter quand?" Liena n'avait aucune idée de la façon officielle que ça pouvait amener de présenter ses parents. Pour elle, elle voulait juste montrer à Irie son monde, sa nouvelle vie. Et son futur. Et à ses parents, elle voulait leur montrer combien le japonais était un homme parfait dans ses imperfections. Et qu'elle n'avait jamais été aussi heureuse qu'à ses côtés. "Je cuisinerais aussi des choses...pour que tu goûtes à ma nourriture" Car elle voulait l'entendre la complimenter et se régaler sur sa nourriture à lui. "Je te ferais découvrir plein de truc..." Elle sourit, toute excitée à cette idée avant de venir l'embrasser. Diantre qu'elle l'aimait ce japonais. Tellement.

Ses pyjamas à elle ? Irie déglutit lentement en repensant à ce qu’elle portait. C’était vraiment court et très transparent. Mais ce n’était que pour lui. Aucun autre homme ne les verrait et encore moins si elle portait ses tshirts. Il hocha donc doucement la tête et tapota doucement le bout de son nez. « On fera comme ça alors, petite souris. » Rien que d’imaginer Liena dans une de ses tenues voyantes avec un de ses hauts suffisait à lui donner des idées pas très catholiques. Mais il ne devait pas penser à ça pour le moment. Il lui fallait se concentrer sur le repas et sur la jeune femme qui mangeait sur ses genoux. Certes, ça n’aidait pas du tout le japonais à penser à autre chose mais heureusement, la chinoise ne semblait pas s’en rendre compte et ça lui convenait. Un sourire amoureux s’afficha sur ses lèvres alors qu’il regarda la jeune femme et l’écouta parler. « Parfait, parce que je t’ai fait deux gâteaux. Je savais pas lequel était ton préféré. Alors, j’en ai fait deux. Un fondant au chocolat et une charlotte aux fraises. » Il espérait qu’elle aimerait sinon, il n’était pas dans la merde. Tant pis, au pire, ils sortiraient pour prendre le dessert.

La suite de la conversation le fit rire. Elle était mignonne et il ne put s’empêcher de sourire encore plus en l’entendant parler du sport. « Pourtant, je pue quand je sors du sport Liena… J’ai transpiré. » Ce n’était clairement pas une odeur agréable et même Irie se rendait compte que ce n’était pas le cas. Pourtant, il ne le sentait pas vraiment, sauf s’il se concentrait réellement dessus et reniflait ses aisselles et il pouvait dire que ça sentait très mauvais. « Comment tu peux aimer cette odeur ? » Il voulait réellement comprendre comment elle pouvait aimer l’odeur et encore plus l’aimer. Parce que la transpiration ce n’était pas ce qu’il y avait de plus glamour. Même après un coït, ce n’était pas réellement l’odeur qu’il appréciait le plus au monde, parce qu’il y avait leurs transpirations mélangées à l’odeur de sexe. Ce n’était pas une senteur qu’il recommanderait. Mais si Liena aimait, il n’allait pas la contredire.

Comme il ne disait presque trop rien quand elle faisait des allusions sexuelles sans même le faire exprès ou s’en rendre compte. Elle était bien trop pure et innocente pour tout ça. Cependant, ça faisait toujours de l’effet à Irie et il grogna pour lui montrer que c’était le cas. Il leva les yeux au ciel en l’entendant. « Oui te dévorer toute crue si tu continues de faire des allusions sexuelles sans t’en rendre compte. Ça c’est vraiment un grand mystère pour moi. Comment tu peux faire ce genre de sous-entendus sans même le savoir et écrire des histoires érotiques… Ton cerveau me fascine ma belle. » Il ne comprenait réellement pas comme ça fonctionnait dedans mais il était heureux qu’elle soit sienne. Comme il serait heureux de lui préparer à manger. « Oui bien sûr je t’en préparerai. » Si c’était son plat favori, il lui ferait avec plaisir. Irie n’était pas difficile, tant que ça faisait plaisir à Liena, il le faisait. « Tu trouves pas que c’est un peu rapide ? Je veux dire, ça me dérange pas de les rencontrer, mais c’est rapide non ? Et y a pas vraiment de date… Quand tu te sentes prêtes, je dirai. » Ça l’effrayait un peu qu’elle veuille le présenter si vite à ses parents. Et s’ils ne l’aimaient pas ? Et s’il n’était pas le bon pour la jeune femme ? Il ne savait pas et ça lui faisait un peu peur. Un sourire cependant reprit place sur ses lèvres. « Je veux goûter ta cuisine. Mais tu sais cuisiner ? » Il n’y avait pas de jugement dans sa phrase, juste une réelle curiosité. « On pourra cuisiner à deux aussi si tu veux. »

Elle sourit, heureuse de pouvoir faire ainsi. De pouvoir dormir avec lui, c'était encore mieux. "Et j'ai acheté de nouveaux pyjamas! Je pourrais te les montrer? Je veux savoir si ils sont beaux et plaisent!" Son sourire adorable se dessina sur ses lèvres, pas forcément consciente de l'effet qu'ils pouvaient avoir sur le pauvre japonais qui subirait simplement.
Elle sourit en entendant qu'il y avait deux gâteaux et encore plus en entendant à quoi ils étaient. "Je les adore! Je les veux ! Je veux des deux!" dit-elle toute excitée en bougeant sur lui. Elle adorait tellement les gâteaux que ça en était désespérant.

Elle se gratta doucement la nuque quand il lui disait qu'il puait en sortant du sport. Elle détourna la tête, ne voulant pas dire le fond de ses pensées. Ne passerait-elle pas pour une perverse en disant tout ça? Ne la jugerait-il pas alors que ses hormones devenaient folles rien qu'en le voyant ainsi. "C'est ainsi;..c'est tout" dit-elle de sa petite voix avant de se cacher dans son cou quand il reposa de nouveau la question. "C'est juste que...." commença-t-elle doucement. "La dernière fois que je t'ai vu en sortant du sport...j'ai..;comment dire..." Elle était tellement gênée qu'elle souleva le haut du jeune homme pour y entrer à l'intérieur, posant ses mains froides sur son torse alors que son souffle se mélangeait au tout. "Quand je t'ai vu sortir de sport..j'ai eu envie que tu...me touches...j'ai écrit une histoire sur ça...Oppa..." La jeune femme était totalement gênée de lui avouer tout ça. Comment pouvait-elle lui dire ça? Ce n'était pas bien. Et pas correct. Petite perverse, se dit elle dans sa tête.

Puis en plus, elle continuait à lui sortir des allusions sexuelles. "Je n'en fais pas...mais pourquoi tu veux me dévorer?" Elle papillonna des yeux, ne voyant pas pourquoi il disait ça.
Elle sourit, heureuse de savoir qu'il allait lui en préparer avant d'être perplexe devant sa réaction. "Rapide? Pourquoi ça serait rapide...On ne peut pas?" dit elle perdue. C'était mal. Elle rougit. La cuisine? Elle n'était pas la plus douée pour ça. Pas du tout même. Elle mettait plus le feu qu'autre chose. Mais elle voulait tester pour le japonais, elle voulait lui préparer son repas. "Non...mais je veux apprendre...pour toi !" Elle avait juste envie de lui faire plaisir. "Oui ! Je veux qu'on cuisine à deux !" Rien qu'à l'idée, ça la fit sourire. Elle voulait partager tout avec lui. Absolument tout. "On pourra faire beaucoup de chose !" La chinoise embrassa sa joue avant de reprendre son repas. Toujours cette affection avec lui. Elle reçut un sms de sa mère avant de rougir et de retourner le téléphone pour lui cacher le sms en espérant qu'il n'avait pas vu le mot protection de sa mère.