Irie ne souhaitait pas quitter le lit, et encore moins les bras de sa petite amie. Il était bien là au chaud contre elle. Il aurait pu y rester pendant de nombreuses heures, mais il savait qu’à un moment où un autre, il devrait se lever, et notamment pour prendre leur douche. Ils étaient tout collant de transpiration et ce n’était pas vraiment agréable. Cependant, Irie savait qu’il n’arriverait pas à se lever maintenant en plus de ne pas avoir l’envie. Ils iraient plus tard quand ils en auraient tous les deux envie.
La suite le fit sourire et il expliqua que oui, il avait aimé qu’elle lui dise clairement. C’était une sensation nouvelle et il avait eu envie de l’aimer et lui faire plaisir plus que d’ordinaire. Parce que comme il lui avait mentionné, il avait l’impression de n’être le seul à le vouloir. Il se doutait que c’était aussi le cas de Liena, mais si elle ne lui disait pas ou ne lui montrait pas, il n’avait aucun moyen de le savoir et ça le frustrait. Il l’écouta répliquer et il sourit encore plus tendrement alors qu’il se mit à suçoter son cou pour y laisser une légère marque. « Je le sais que tu veux aussi Liena. Ça se voit. » Il ne mentionna pas le fait que ses joues devenaient rouges quand elle voulait et qu’une fois qu’il la mettait nue, il le voyait aux réactions de son corps. « Mais quand tu me le dis, ça rend les choses plus réelles. Comment expliquer ça… » Il réfléchit à la meilleure façon de lui faire comprendre où il voulait en venir. « Quand tu étais petite si jamais tu voulais une friandise mais que tu étais trop petite pour l’attraper, tu demandais à tes parents. On est d’accord jusque-là ? Tu ne les regardais pas jusqu’à ce qu’il devine ce que tu voulais ? » Il se redressa pour la couver d’un regard tendre et amoureux. « Parce que jusqu’à maintenant, j’ai du deviné… Si tu me le dis pas clairement, je dois interpréter tout ce que tu veux en fait… Et je sais jamais si c’est la bonne interprétation. »

Liena avait du mal à comprendre pourquoi ça lui avait tant plu. C'était une notion qu'il ne pouvait comprendre, voir et sûrement un jour connaître. Irie était toujours franc sur ses envies. Il en fallait au moins un dans le couple. Mais aujourd'hui, Liena l'avait dit pour la première fois. Comme le fait de vouloir lui faire une gâterie. "C'est vrai...ça se voit tant que ça?" Elle n'avait jamais compris comment Irie avait toujours fait pour comprendre qu'elle avait envie. Réellement. Il y arrivait à chaque fois. La blondinette l'avait mis sur le fait qu'il la connaissait parfaitement bien. Réellement. Il la connaissait tellement qu'elle ne savait jamais faisait. Elle avait l'impression de ne pas le connaître contrairement à lui. Liena l'écouta s'expliquer sur le pourquoi du comment c'était différent. A la notion de ses parents, elle rit, rougit même. "Si...j'attendais qu'ils comprennent...je n'osais pas demander". De peur de les déranger ou de ne pas pouvoir avoir son bonbon par exemple. C'était dans le caractère de la chinoise même si maintenant elle osait dire beaucoup plus facilement ce qu'elle voulait. Bien que souvent, on comprenait qu'elle avait envie plus qu'autre chose. "Tu interprètes toujours de la bonne façon..comme si tu lisais dans mes pensées..." Elle en était toujours surprise. Elle embrassa doucement sa mâchoire. "J'essaierai...Oppa...j'essaierai de dire un peu plus..". Elle le ferait vraiment. Liena tenterait de lui dire quand elle aurait envie, quand elle voulait de lui. Il faudra juste qu'elle prenne en compte de l'endroit. Et ça, ce n'était pas certain. La demoiselle rougit un peu plus avant de cacher son visage, sachant ce qu'elle allait demander. "Et...Oppa.." Elle déglutit difficilement, n'osant pas demander. Mais elle devait le faire, pour pouvoir s'améliorer dans le futur. "Tu..as aimé...pour de vrai...la...sucette?". Elle couina, incapable de dire le vrai mot. Alors elle préféra utiliser une image, celle qu'ils utilisaient souvent pour en parler. La petite chinoise espérait que oui, réellement, ça lui ai plu. Car c'était la seule chose qu'elle voulait, lui avoir donné autant de plaisir qu'Irie lui en donnait toujours. C'était toujours lui. Et pas elle.

Un petit rire s’échappa de ses lèvres quand elle posa la question, demandant confirmation sur le fait que ça se voyait quand elle avait envie de faire des choses recommandées pour les adultes. « Oui ça se voit petite souris. Tu as un air innocent sur le visage, mais tes yeux le demandent et tu es aussi toute rouge. » Irie la trouvait magnifique quand elle était ainsi. Sa petite amie n’était jamais moche à ses yeux mais quand elle était tellement innocente qu’il devait deviner ses pensées, elle était vraiment belle. De toute façon, dès que du rouge peignait les joues de Liena, le japonais fondait pour elle, que ce soit parce qu’elle était gênée que parce qu’elle avait envie. Il était amoureux de ce petit bout de femme et en tombait amoureux encore plus à chaque instant si c’était possible.
Cependant, il avait un seul souci avec elle. Liena ne lui disait jamais si elle voulait et jusqu’à maintenant, ça avait toujours été à Irie d’interpréter ses mouvements, ses mots et chacun de ses regards. Ça ne le dérangeait pas plus que ça, juste dans le sens où il avait l’impression de la forcer, de lui imposer quand lui le voulait. Il voudrait qu’elle lui demande d’elle-même, ou si elle n’arrivait pas à le dire à voix haute, qu’elle lui fasse comprendre autrement. C’était compliqué, il le savait et s’en rendait compte, mais il savait que sa souris pouvait le faire. Il donna même l’exemple des sucreries quand elle était petite et ne fut pas réellement étonné de la réponse. « Pourquoi ça m’étonne pas ? Tu voulais pas les déranger c’est ça ? Mais tu sais que tu peux demander avec moi… Tu me dérangeras jamais bébé. Je veux pas que tu penses que ce serait le cas… Demande moi tout ce que tu veux, quand tu le veux. » Irie n’était pas du genre à refuser des choses, seulement s’ils avaient des cours et qu’elle voulait absolument passer du temps avec lui. Ça ce n’était pas possible. Leurs études étaient bien trop importantes pour qu’il accepte qu’elle sèche et lui aussi. Leurs avenirs étaient en jeu.
Le japonais sourit aux mots de sa petite amie et embrassa doucement son front tandis qu’elle déposa ses lèvres sur sa mâchoire. « Parce que j’ai appris à te connaitre Liena… Mais un peu de surprise de temps en temps ça m’irait aussi. Puis je te demande pas de le crier sous les toits… Mais peut-être un signe que je sache. » Si elle pouvait utiliser le signe dont il lui avait parlé lors de leur premier rendez-vous ça l’arrangerait et il aurait moins cette impression de lui imposer son rythme à lui et ses désirs.
Irie fut surpris par son geste et fronça les sourcils en la voyant se cacher. « Oui bébé ? Dis moi tout. » Il l’encouragea par la parole, mais également en caressant doucement son dos pour qu’elle se sente plus à l’aise. Quand elle lui posa la question, un sourire tendre ourla ses lèvres et il attrapa son menton entre ses doigts pour la regarder avec amour l’empêchant de se cacher à nouveau. « Oui j’ai aimé Liena. Ce n’était pas parfait et tu pourras t’améliorer avec le temps… Mais j’ai vraiment aimé parce que c’était toi qui le faisais. Parce que c’était la femme dont je suis amoureux qui me l’a fait. » Il l’embrassa doucement continuant toujours de sourire. « Ne doute jamais que je n’aime pas quand c’est avec toi. Je ne le ferai pas si je n’aimais pas… D’accord ? »

Liena oubliait souvent qu'elle était transparente, un vrai livre ouvert. Toutes ses émotions se lisaient sur son visage. Et elle ne pouvait encore moins mentir à Irie, tout son corps lui disait ou lui soufflait la réponse. Tout était fait pour que le japonais puisse comprendre cette si innocente japonaise qui ne voyait jamais rien, n'entendait jamais rien. "Mes yeux..? Ils ressemblent à quoi?" Elle ne voyait pas en quoi son regard pouvait dire quelque chose quand elle-même ne savait pas forcément ce qu'elle désirait. Du moins, elle savait qu'elle désirait Irie. Souvent même. Par sa faute. C'était nouveau et elle ne savait pas contrôler.
Liena n'avait jamais été une enfant problématique, peut-être la raison pour laquelle ses parents lui offraient toujours tout. Car elle ne demandait jamais bien qu'elle en avait envie. La chinoise suivait souvent le mood pour savoir quoi faire et quand faire. Alors elle pouvait comprendre quand Irie lui demandait de s'exprimer. Mais c'était compliqué et difficile pour elle. C'était toujours plus simple. Mais pour lui, elle voulait faire des efforts. Elle voulait devenir meilleure et surtout, devenir femme. "Je ne veux pas te déranger tout de même..Des fois j'ai envie d'être avec toi mais tu es avec tes amis..Alors je te laisse avec." Liena avait vu tellement d'histoire ou le gars quittait sa petite amie parce qu'elle empiétait trop sur sa vie. Tous pleins d'histoires qui l'avaient terrifié sur le fait de perdre son japonais. "Je ne sais pas...j'ai toujours peur de déranger...te déranger.."

Puis elle était curieuse sur un sujet, savoir si elle avait bien fait, si elle avait réussi à lui donner du plaisir. Comme les autres femmes. Comme lui, lui donnait toujours du plaisir. Alors elle se cacha, lui avouant finalement la vérité sur sa question. Irie souleva son menton, la forçant à la regarder. Le rouge sur ses joues brillait, la rendant encore plus adorable alors qu'elle l'écoutait. "Oui...mais la...c'était nouveau...tu peux ne pas aimer...tu peux détester..." Le regard fuyant, ne sachant pas si elle allait oser le dire ou non. "Tu...as déjà eu...des expériences Oppa..alors..je sais pas..?" Elle le regarda finalement, cherchant du réconfort dans son regard si doux et tendre quand il était posé sur elle. "Je veux faire ça bien Oppa...je veux te faire plaisir, te plaire...c'est nouveau pour moi". Avant, elle ne mettait pas du temps pour choisir sa tenue, elle ne mettait pas du temps pour se maquiller et se coiffer. Elle ne passait pas tout ce temps. Mais maintenant, pour lui, elle voulait. Et elle aimait ça. Réellement. "Oppa...j'ai peur à chaque fois...quand de belles femmes se pointent devant toi alors que je suis la...qu'elles font comprendre que je ne vais pas avec toi, je ne suis pas faite pour toi...c'est flippant...Oppa je veux pas te perdre.." Sa petite triste et apeurée étira ses doux traits avant qu'elle ne lâcha une nouvelle fois; "Je t'aime Irie.."

« Tes yeux me disent que tu as envie petite souris. Tu ne peux pas me cacher quand c’est le cas. Pas plus que tu ne peux me mentir. » Sans forcément parler de simplement coucher ensemble, Irie arrivait à comprendre ce que sa petite amie ne lui disait pas. Comme le faisait-il ? Lui-même ne le savait pas réellement. C’était simplement leur façon de communiquer. Elle était aussi lisible qu’un livre et le japonais n’avait jusqu’à maintenant pas une seule fois dit ou fait quelque chose qu’il n’avait pas vu sur la jeune femme. Seulement, il mentirait s’il ne mentionnait pas le fait qu’il voudrait qu’elle le fasse d’elle-même. Cependant, Irie savait que Liena était bien trop timide et inexpérimentée pour le faire. Ça ne le dérangeait absolument pas de la guider et de lui apprendre les choses mais parfois, le jeune homme avait l’impression d’être le seul qui voulait réellement le faire et qu’il poussait sa petite amie à accepter. La chinoise n’avait jamais vraiment dit haut et fort qu’elle voulait. Ça embêtait donc Irie parce qu’il ne souhaitait pas la forcer et encore moins lui donner l’impression qu’il n’était qu’un pervers qui ne pensait qu’avec cette partie de son anatomie.
« Tu ne me dérangeras pas Liena. Vraiment. Comment ma petite amie pourrait me déranger ? Si tu veux me voir, viens me voir. Sauf quand tu es censée être en cours… Si tu veux un bisou, demande-le. Pareil pour un câlin. Et si tu veux que je m’occupe de toi, dis-le aussi. Je le ferai. » Même s’il était avec des amis, sa souris passait avant tout le monde. S’ils ne pouvaient pas le comprendre, bah ce n’étaient pas réellement des amis. La jeune femme était tout pour lui et il n’avait jusqu’à maintenant jamais ressenti ça pour quelqu’un. Donc, il la ferait toujours passer avant tout le monde tant pis, si ça ne convenait pas. Les seuls qui pourraient râler étaient ses amis, parce qu’il n’avait pas une bonne relation avec ses parents. Néanmoins, il savait qu’aucun ne le ferait.

Irie rassura à nouveau Liena sur ce qu’elle venait de lui faire. Ce n’était pas parfait, mais il avait apprécié parce que c’était elle qui l’avait fait. Il caressa tendrement le visage de sa belle, un sourire sincère sur les lèvres. « Est-ce que je t’ai déjà menti Liena ? Si je te dis que j’ai aimé, c’est que c’est le cas. Sinon, je ne l’aurai pas dit. » Il soupira discrètement en entendant sa question. Il n’allait pas lui mentir, mais la réponse qu’il lui donnerait ne plairait pas à sa petite amie. « Oui j’en ai déjà eu. Mais jamais avec une fille que j’aimais… C’était toutes mes petites amies, mais je ne les aimais pas. Tu es la seule. » La seule pour qui il avait des sentiments. La seule qui faisait battre son cœur. La seule qui avait réussi à se faire un chemin dans son cœur. « Tu apprendras avec le temps Liena. Ne te presse pas. » Irie n’avait pas envie qu’elle grandisse trop vite et sache faire ce genre de choses plus facilement. Il savait que lorsque ce serait le cas, elle pourrait faire ce qu’elle voulait de lui. Déjà que c’était le cas, même si la chinoise n’en avait pas encore conscience.
La suite de la conversation le fit froncer les sourcils alors qu’il l’écoutait. Il soupira plus bruyamment et attrapa délicatement son menton pour qu’elle le regarde. « Je t’aime aussi Choo Liena. » Il embrassa doucement son nez avant de faire la même chose sur ses lèvres. « Tu ne me perdras pas. Je n’aime et ne veux que toi. Ces femmes ne sont belles qu’en apparence. Lorsque tu grattes tu ne soulèves que de la merde. Alors que toi, tu es aussi belle intérieurement que tu l’es à l’extérieur. » Irie serra Liena contre lui. « Il n’y a que toi que j’ai aimé et que j’aime. »

Le regard, miroir de l'âme, porte ouverte pour Irie. Elle ne cachait rien, dévoilant absolument tout à sa moitié. "Je ne t'ai jamais menti pourtant...je ne sais pas mentir...". Petite fille innocente, rougissante aux moindres extraits de mensonge sortant de ses lèvres.
Des mots réconfortants, douce mélodie aux oreilles de la chinoise. De quoi la rassurer si fragile, si fébrile petite enfant aux peurs inavouables. "Mais tu es avec tes amis...Comment je pourrais te déranger? Et si ils me trouvent trop collante? Embêtante? Pénible?" Réelle questionnement de la part de la gamine , incapable de déranger. "Et si du coup ça t'embête de pas pouvoir être avec tes amis ainsi...?"  Petite peur certaine, incrusté dans le ventre de la gamine. "J veux tout le temps...être avec toi...Tout le temps..." Même pendant les cours, même pendant sa nuit, elle se savait capable de rester éveiller juste pour profiter de lui. Petite amoureuse, rien que pour cet homme, pour ce japonais.

Un acte poussé, beaucoup plus adulte qu'elle avait fait la gamine. Un sujet encore inconnu, juste retranscrit sur papiers, de belles lignes poétiques pour mimer cet acte sexuel. Elle avait tenté la gamine, elle avait essayé, elle avait fait. Petite pointe de fierté mélangé à cette peur de mal faire, de ne pas lui plaire, de le voir partir. Nouvelles phrases réconfortantes pour la gamine, nouvelles phrases justes et dénuées de mensonge. "Tu pourrais vouloir me faire plaisir en me disant ça...tu sais que c'est ma première fois..." Tout comme quand lui, il lui avait pris sa virginité, plus d'une fois il avait demandé si ça allait, se préoccupant simplement d'elle. Revirement de situation, échange partagé pour ce petit couple. Nouveauté pour chacun à l'entente de ses paroles, rougeurs survenues aux joues de la chinoise. Aimer. "Vraiment...tu n'aimes que...moi?" Petite incompréhension de la gamine, n'avait-il donc pas aimé d'autres femmes? N'était-il pas sorti avec d'autres femmes? Comment ne pouvait-il pas avoir aimer d'autres personnes que la chinoise? Discours incompréhensible pour l'enfant qu'elle était.
Soupir bruyant, elle avait peur de l'énerver avec toutes ses questions, ses peurs. Regard ancré dans le sien, petit sourire heureux en entendant sa déclaration d'amour. Elle l'aimait plus, beaucoup plus que lui. C'était certain. Elle ne savait point si il disait la vérité, si elle était aussi belle que ça à l'intérieur. Mais elle voulait y croire, elle voulait le croire. Entourant ses bras autour de sa nuque, le nez frottant au sien, elle relâcha la pression la belle. Petit sourire, légers baisers de la gamine sur les lèvres de son amant. "Je ne me comprends toujours pas comment je peux t'avoir en petit ami...comment tu as pu me choisir Oppa...mais s'il te plait ne m'abandonne jamais..." Requête égoïste sous l'amour. " Tu crois...qu'on nous a entendu?" Rougeurs de nouveau présentes sur ses joues, l'idée de se faire entendre par les autres la gênait légèrement. "Je veux pas...qu'on entende tes grognements.." Petit coeur ne voulant pas partager son précieux petit ami sous cet angle.  Elle joua avec ses cheveux doucement, boudant avant de repenser à quelque chose. "Les gâteaux ! On les mange peut-être non...? J'ai un peu faim..." avoua-t-elle, un peu gênée. La raison était naturelle suite à leur acte beaucoup plus éreintant qu'habituellement.

Un sourire tendre s’afficha sur ses lèvres. « Je sais et j’aime que tu ne me mentes pas. » De toute façon, Irie avait tellement observé la jeune femme qu’il aurait su directement quand est-ce qu’elle lui mentait. Liena n’était clairement bonne pour mentir mais il s’en moquait totalement. Il aimait sa souris comme elle était actuellement.
Il secoua la tête quand elle reprit la parole. Il avait tenté de la rassurer, de lui faire comprendre qu’elle ne le dérangeait pas et c’était le cas. La chinoise ne perturbait jamais la vie du japonais, sauf lorsqu’elle voulait des choses plus adultes. Mais là ce n’était pas le cas. Elle parlait simplement de ses amis, quand il n’était pas avec elle. Ils savaient tous qu’il avait une petite amie collante et Irie leur avait bien fait comprendre que le premier qui faisait une réflexion dessus se prendrait son poing dans la gueule. Alors, Liena pouvait totalement venir le voir quand elle le voulait. « Liena, je veux aussi, tout le temps être avec toi. Mais y a des moments où ce n’est pas possible… Par contre, quand je suis avec mes amis, tu peux venir. Ça m’embête pas pour les voir et je serai aussi avec toi. » Parce qu’il n’y avait pas que la petite souris qui voulait passer le plus de temps possible avec lui. Il était pareil, mais était plus mature sur le sujet, sachant très bien que ce n’était malheureusement pas possible. Ils avaient tous les deux leurs cours, leur vie et ce même si maintenant ils faisaient partie intégrante de la vie de l’autre.

Un petit rire s’échappa des lèvres de Irie alors que la jeune fille lui disait qu’il pouvait lui dire les choses pour lui faire plaisir. Il tapota doucement sur son nez et rectifia encore une fois ce qu’elle pensait. « Crois moi. Si je n’avais pas aimé, je te l’aurais dit. Mais j’ai aimé Liena. Ce n’était pas parfait, mais tu t’amélioreras. » Parce qu’il comptait bien réitéré l’expérience avec la jeune femme. Enfin encore une fois si elle, elle le désirait. Il n’irait jamais à l’encontre de ce qu’elle, elle voulait. Parce que lui savait. Il avait appris avec d’autres femmes, des femmes qu’il n’avait pas aimé, des femmes qui n’avaient pas forcément été là que pour du sexe, mais pour qui il n’avait pas eu de sentiments, du moins pas les mêmes que ceux qui le lient à Liena. « Oui petite souris. Je n’aime que toi et je ne veux faire ce genre de chose qu’avec toi. » Une nouvelle fois, Irie se répétait pour la rassurer. En avait-il marre ? Pas vraiment. Il comprenait qu’elle puisse avoir ce genre de questionnement et de peur. Lui, était là pour l’aider à comprendre que c’était elle, la seule et l’unique à ses yeux.
Irie sourit en sentant les lèvres de sa petite amie sur les siennes et rit légèrement à ses mots. Elle était mignonne à ne pas vouloir le voir partir, à s’inquiéter seulement après de savoir si on les avait entendus ou même qu’elle ne désirait pas qu’une autre personne qu’elle entende ses grognements. Il s’approcha de son oreille et y grogna pour l’embêter. « Tu parles de ce genre de grognements ? » Il la taquinait, aimant ses joues couvertes du rouge significatif de la gêne qu’il pouvait lui inspirer parfois. Il embrassa son cou et murmura à son oreille, comme un secret qu’il souhaitait partager qu’avec elle. « Je ne compte pas t’abandonner Liena. Tu es à moi bébé. Et si on nous a entendu ça fait quoi ? »

Il la couva d’un regard empli d’amour avant de se relever, la jeune femme toujours sur dans ses bras. « On va manger le gâteau mais toi tu te reposes sur le lit. Je m’occupe de tout. » Il la déposa délicatement sur son lit et se dirigea vers les gâteaux pour en couper quelques parts et les amener sur le lit. Il s’installa près d’elle et leva un de ses bras pour qu’elle vienne se blottir dans ses bras. « Tu te sens bien ? » demanda-t-il inquiet quand même que ce ne soit pas le cas.

Petit sourire heureux, tendre et timide de savoir une nouvelle chose qu'il aimait d'elle, une nouvelle facette qu'elle apprenait à apprécier grâce à lui. Elle qu'on l'a toujours décrit comme une gamine bien trop douce, parfaite et ennuyante en fonction des moments. Elle était heureuse de tomber sur cet homme qui la supportait peu importe ce qu'elle faisait. L'homme parfait en somme.
Le sujet des amis sur le tapis, elle s'en voulait d'être bien trop collante. Petit enfant cherchant à être simplement rassurer par cet homme. "Je ne t'embêterai vraiment pas si je viens alors que tu es avec tes amis?" Question remplie d'espoir dans sa voix, savoir qu'elle pourrait venir le voir même si il était avec eux était énorme pour elle, un poids en moins sur ses frêles épaules.

Nouveau sujet pour être rassuré, sa tentative pour lui faire du bien, lui faire plaisir. Elle se savait complètement inexpérimentée et avait peur de mal faire. Mais sa réponse la rassura pleinement et elle finit par se cacher dans ses bras, gênée en repensant à ce qu'elle avait osé faire. Petite fille audacieuse. Elle l'enlaça, resserrant doucement sa prise sur lui. "Qu'avec moi.." Qu'avec elle...mais jusque combien de temps ? Irie s'en lancerait à un moment ou un autre non? C'était certain.
Elle aimait entendre son rire, ce son si doux qui enjolivait son ouïe à chaque seconde. Elle gémit en entendant son grognement avant de venir le frapper, complètement rouge. Il jouait encore avec elle. Toujours avec elle. Il n'était pas cool."Oppa !" Elle frissonna sous son baiser et ses paroles murmuraient, digne d'un secret. "Vraiment? Tu ne vas pas le faire? Quoiqu'il arrive? Et si on nous entend...je ne sais pas...on va parler de ça...je veux pas..." Elle était gênée rien que d'imaginer les regards sur elle. Elle ne voulait pas. Et elle ne voulait pas qu'on connaisse ou entende Irie sous cet aspect. Interdiction, c'était le sien, à elle toute seule.

La faim la rappela à l'ordre. Alors elle demanda à Irie si ils pouvaient manger les gâteaux. En bon prince charmant, il lui fit signe de rester assise ici avant qu'il ne parte préparer les choses. Elle se colla à lui quand il lui fit signe, souriant tendrement. "Oui je vais bien et toi?" Ses yeux étaient rivés sur les parts de gâteaux avant qu'elle ne vienne piocher un morceau en couinant de plaisir. "C'est délicieux Oppa!" Petit enfant heureuse, attrapant un morceau pour nourrir son petit ami avec un grand sourire aux lèvres.

« Liena, je te l’ai dit, tu peux venir quand je suis avec mes amis. Ça ne me dérange pas. » Après tout, lui aussi voulait sa petite amie près de lui tout le temps. Le souci était qu’ils ne pouvaient pas l’être h24. Elle avait ses cours, lui aussi et en plus de ça des gardes à l’hôpital. Alors, il leur fallait jongler entre les deux mais c’était possible de passer le plus clair de leur temps ensemble. Cependant, qu’elle demande si elle allait déranger, le gênait un peu. Il n’aimait pas quand elle avait ce genre de pensées. La chinoise ne perturbait jamais Irie et ce même lorsqu’il était en train de réviser et qu’elle demandait de l’attention. Dans ce genre de situation, il la laissait monter sur ses genoux pour lui faire un câlin. Il lui demandait d’être patiente et qu’il finissait bientôt ce qu’il était en train de faire. Donc que la jeune femme vienne contre lui ou pas, ça ne l’embêtait pas du tout.

Irie essayait donc de la rassurer du mieux qu’il pouvait et ce n’était pas forcément chose aisée. Liena n’y connaissait rien en amour et elle avait tellement d’insécurité que le japonais tentait petit à petit d’estomper. Il y arrivait avec le temps, mais ce n’était pas simple. Heureusement, le jeune homme avait la patience nécessaire pour le faire et le ferait encore et encore, autant qu’elle en aurait besoin. Et cette fois-ci, après le fait de lui avoir dit que ça ne le dérangeait pas qu’elle vienne le voir quand il était avec des amis, c’était au tour de la surprise qu’elle venait de lui réserver. Ce n’était pas parfait mais elle avait essayé et il avait aimé, bien trop d’ailleurs. « Oui qu’avec toi. » répéta-t-il comme pour lui faire rentrer dans sa petite tête que ce n’était qu’elle avec qui il voulait avoir ce genre d’interaction.
Le jeune homme se mit à la taquiner à nouveau, grognant à son oreille et se délecta de sa réaction. Il embrassa son cou, lui assurant une nouvelle fois qu’il ne la laisserait pas et ses mots le firent rire à nouveau. « Non je ne le ferai pas petite souris. Quoiqu’il arrive je resterai avec toi. Et si on nous entend… Bah écoute, qu’ils en parlent. Ce ne sera que de la jalousie parce que je sais donner du plaisir à ma petite amie. » Irie se rapprocha une seconde fois de l’oreille de sa chinoise et grogna avant de reprendre. « Pas vrai Liena ? » Il la taquinait encore, pour l’embêter et voir les rougeurs sur ses joues mais également, la gêne qui emplissait ses yeux à chaque fois.

Seulement, il ne put plus le faire quand le ventre de sa belle se manifesta. Irie entreprit de tout préparer et laissa Liena venir sur lui, lui demandant si elle allait bien, comme il le faisait à chaque fois. Le bienêtre de la jeune femme passait avant tout. « Je vais bien aussi. » dit-il simplement alors qu’un sourire s’afficha sur ses lèvres. Il ouvrir la bouche pour manger ce qu’elle lui présenta et hocha. « Effectivement, mais pas meilleur que toi. » Finalement, il avait trouvé encore une façon de la taquiner. « Tu seras mon dessert après ça ? » Irie sortit sa langue de sa bouche, léchant les lèvres de sa petite amie dans un regard empli de désir.

Être rassurée, c'était le maître mot chez Liena. Petite enfant innocente et désorientée dans une relation amoureuse, Irie lui apprenait simplement la vie, lui apprenait simplement quoi faire, comment tout marchait. Les non-dits, les entendus, tout lui faisait peur. Petit mine confite, trait tiré d'inquiétude, on pouvait comprendre facilement qu'elle ne voulait pas le perdre. Le voir disparaître, aimer une autre...Son coeur se bloqua rien qu'à l'idée de le voir fuir loin d'elle. Coeur amouraché, elle ne voulait pas embêter le jeune homme alors qu'il était avec ses amis. Sourire timide, rempli d'amour et de remerciement, le regard adouci. Elle l'aimait plus que tout. "D'accord...Mais si tu as besoin d'être qu'avec eux, tu me le dis". Ne voulait-il pas par moment profiter d'un moment léger qu'entre amis?

Audacieuse, téméraire, des adjectifs qui ne ressemblaient pas du tout à Liena. Et pourtant, la chinoise avait décidé de tenter quelque chose de nouveau, de faire ce qu'un homme. Il la rassura une nouvelle fois et elle sourit en le sentant appuyer sur le fait que c'était avec elle. Pensée envolée, rassurée par son petit ami, elle passerait à autre chose rapidement.
Les rougeurs apparurent rapidement sur son petit minois quand Irie décida de l'embêter un peu plus, de la taquiner et jouer avec elle. Son grognement la fit couiner, gênée de sa réaction, elle se cacha derrière ses cheveux. "Mais Oppa...je...je ne veux pas qu'elles t'entendent..." Nouvelle notion de possessivité et de jalousie de la part de la chinoise, petit coeur tendre ne voulant que pour elle ce côté intime de la chose.

Le gâteau enfin devant elle, elle put avoir le plaisir de goûter le dessert de son petit ami. Elle le nourrit. Mais c'était sans compter sur sa nouvelle technique. Le rouge réapparut à sa première réplique et s'intensifia sur le deuxième. Le pauvre morceau de gâteau qu'elle avait pris tomba sur ses cuisses. "Oppa!" Voix plaintive, surprise de sa nouvelle phrase et de cette connotation plus que sexuelle. Regard relevé, rougeur intensifié en voyant son désir. Elle se mordit légèrement les lèvres avant de baisser la tête, essayant de nettoyer le gâteau sur elle. "Tu joues encore avec moi..." Elle se tortilla légèrement, comme pour chercher à se cacher elle-même. "Ne me regarde pas comme ça...j'ai l'impression que tu vas me dévorer.."