You & Me & My Bed & Freaky Stuff [Jag Eun & In Tae — Kikis power]
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Re: You & Me & My Bed & Freaky Stuff [Jag Eun & In Tae — Kikis power] | Sam 24 Avr - 10:30 Citer EditerSupprimer
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Jag Eun + In Tae
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Il n'a plus le même mouvement de recul que tout à l'heure — peut-être parce que je l'ai pris au dépourvu — mais en tout cas ses yeux brillent du même éclat, prêts à me fusiller sur place. J'aime sa façon de réagir, ses yeux revolver ça ne met que du piment et j'adore ça, voyez-vous, quand les choses sont bien relevées… Plus le temps passe, plus je le trouve à mon goût et mes yeux finissent par voir des choses très intéressantes alors qu'il ne m'avait pas fait le moindre effet au premier regard. Je ne suis pas du genre à me retourner sur des personnes de petite taille. Question de pratique. Si s'embrasser doit se résulter en un torticolis pour moi et à l'utilisation d'une échelle pour l'autre, ça ne vaut pas vraiment le coup. C'est pour ça que je choisissais toujours mes partenaires à une taille plus ou moins similaire de la mienne. Ca permet les regards incendiaires, droit dans les yeux, des baisers sans avoir à demander la permission de l'autre. Mais ma grande taille d'1m80 faisait que ce n'était pas si évident que ça, surtout quand je piochais chez les filles. Trouver des tailles mannequins en Corée, surtout à Daejeon, c'était pas ce qui courait les rues. Heureusement que je m'intéressais à tout et que les mecs me plaisaient autant que les nanas.
Aujourd'hui, j'étais partant pour faire une petite entorse à mes propres règles. Il était petit mais définitivement à croquer et est-ce que je vous ai déjà dit à quel point j'avais envie d'embrasser ses lèvres ? Elles étaient en train de m'attirer tels des aimants et je me demandais tout à coup comment il réagirait si je l'embrassais là sans lui demander son avis. C'était risqué, un coup à perdre mon colocataire après 15 minutes passées ensemble mais moi les défis à la con, je vivais pour ça. Ce qui me faisait sentir vivant, c'était l'adrénaline que me procuraient mes conneries et j'avais envie que lui soit la suivante.
« J'connais pas du tout. » Faut dire que j'étais plus doué en anatomie qu'en géographie. Je fais trainer les choses pour passer le plus de temps avec lui dans cette salle de bain, attendant de voir si mon petit striptease allait le faire réagir d'une quelconque façon. Après ce que je lui avais proposé tout à l'heure, c'était obligé qu'il ait des pensées cochonnes en me voyant torse nu devant lui. J'allais laisser le temps faire son œuvre et l'idée faire son chemin. Me déshabiller devant lui, c'était loin d'être un geste innocent de ma part. Mais le voir faire la même chose en retour, voilà une situation à laquelle je n'avais pas pensé. Je ne me prive pas de le regarder. Malgré sa petite taille, il est bien bâti, il a des petits bras musclés et un corps plutôt bien proportionné. Je penche à nouveau la tête, laissant couler mon regard appréciateur sur ses formes et sur ce dernier morceau de tissu qu'il se refuse d'enlever par pudeur. Sa tête à lui se penche aussi mais pour m'indiquer la sortie, mon sourire s'étend alors sur mes lèvres. « Tu me donnes pas du tout envie de sortir de cette pièce, tu sais…. » Et pour allier le geste à la parole, d'un bond mes fesses se retrouvent posées sur le bord du lavabo. « Viens me déloger de là…. » lui dis-je dans un ton plein de défi.
Oui, approche-toi qu'on puisse jouer un peu tous les deux de plus près…
Aujourd'hui, j'étais partant pour faire une petite entorse à mes propres règles. Il était petit mais définitivement à croquer et est-ce que je vous ai déjà dit à quel point j'avais envie d'embrasser ses lèvres ? Elles étaient en train de m'attirer tels des aimants et je me demandais tout à coup comment il réagirait si je l'embrassais là sans lui demander son avis. C'était risqué, un coup à perdre mon colocataire après 15 minutes passées ensemble mais moi les défis à la con, je vivais pour ça. Ce qui me faisait sentir vivant, c'était l'adrénaline que me procuraient mes conneries et j'avais envie que lui soit la suivante.
« J'connais pas du tout. » Faut dire que j'étais plus doué en anatomie qu'en géographie. Je fais trainer les choses pour passer le plus de temps avec lui dans cette salle de bain, attendant de voir si mon petit striptease allait le faire réagir d'une quelconque façon. Après ce que je lui avais proposé tout à l'heure, c'était obligé qu'il ait des pensées cochonnes en me voyant torse nu devant lui. J'allais laisser le temps faire son œuvre et l'idée faire son chemin. Me déshabiller devant lui, c'était loin d'être un geste innocent de ma part. Mais le voir faire la même chose en retour, voilà une situation à laquelle je n'avais pas pensé. Je ne me prive pas de le regarder. Malgré sa petite taille, il est bien bâti, il a des petits bras musclés et un corps plutôt bien proportionné. Je penche à nouveau la tête, laissant couler mon regard appréciateur sur ses formes et sur ce dernier morceau de tissu qu'il se refuse d'enlever par pudeur. Sa tête à lui se penche aussi mais pour m'indiquer la sortie, mon sourire s'étend alors sur mes lèvres. « Tu me donnes pas du tout envie de sortir de cette pièce, tu sais…. » Et pour allier le geste à la parole, d'un bond mes fesses se retrouvent posées sur le bord du lavabo. « Viens me déloger de là…. » lui dis-je dans un ton plein de défi.
Oui, approche-toi qu'on puisse jouer un peu tous les deux de plus près…
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Re: You & Me & My Bed & Freaky Stuff [Jag Eun & In Tae — Kikis power] | Sam 24 Avr - 10:40 Citer EditerSupprimer
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@Doo In TaePourquoi j'ai chaud alors que j'enlève des vêtements. C'est quoi cette sueur froide qui me donne des frissons quand mes yeux remontent sur son torse et croise son regard. Non mais qu'est ce qui m'arrive devant ce mec ? Est-ce que c'est parce qu'il m'a clairement fait comprendre que je l'intéressais ? Ça m'est encore jamais arrivé, du coup je sais vraiment pas quoi faire. Enfin je comprends que me déshabiller devant lui c'est la pire idée que j'ai eu depuis mon arrivée. C'était pour essayer de lui prouver que j'avais pas peur de lui, que j'étais à l'aise malgré ces avances. Bon cela n'a pas du tout marché.
Ok j'ai tout donné pour essayer de garder contenance mais clairement là je peux plus. J'ai pris sur moi pour pas reculer face à lui, pour pas lui laisser penser que j'étais perturbé, alors que depuis le début soyons clair il me retourne le cerveau. J'ai beau essayer de pas penser à la nuit qu'on a passé ensemble, dès que je crois son visage, je me rappeler la chaleur de son corps. Le voir torse nu ne m'aide vraiment pas à oublier et là j'arrive à bout. J'ai essayé, hein, vraiment essayer de lui tenir tête, comme si c'était possible. En réalité je me sens stupide à poils devant lui et je suis bien incapable de soutenir son regard lorsqu'il se pose sur le lavabo en me mettant au défi de l'approcher. A cet instant il me fait penser à un prédateur et moi une gazelle sans défense alors hors de question de faire un pas vers lui. C'est plutôt l'inverse que je fais, réalisant que par ce recul je lui indiques rendre les armes. Tant pis, il me prendra pour un dégonflé.
Tu rêves ! Je….j'ai pas le temps pour tes bêtises. Je dois aller en cours !
Je décides donc de sortir, pas grave je prendrais une douche aux vestiaires de l'équipe de football que je dois rejoindre cet après-midi. J'attrape dans mon armoire des vêtements propres que j'enfiles avant d'arranger mes cheveux. Moi qui voulait être parfait pour ce premier jour, je me contenterais d'être présentable. Décidément cette année s'annonce compliqué, d'abord parce que j'ai deux mi-temps, plus mes études et une place dans l'équipe de football, sans parler de mes sœurs que je ne dois pas oublier. En somme j'ai pas de temps à perdre avec mon colocataire croqueur d'homme. Je prépare aussi rapidement mes affaires de sport que je jettes dans un sac.
Ok j'ai tout donné pour essayer de garder contenance mais clairement là je peux plus. J'ai pris sur moi pour pas reculer face à lui, pour pas lui laisser penser que j'étais perturbé, alors que depuis le début soyons clair il me retourne le cerveau. J'ai beau essayer de pas penser à la nuit qu'on a passé ensemble, dès que je crois son visage, je me rappeler la chaleur de son corps. Le voir torse nu ne m'aide vraiment pas à oublier et là j'arrive à bout. J'ai essayé, hein, vraiment essayer de lui tenir tête, comme si c'était possible. En réalité je me sens stupide à poils devant lui et je suis bien incapable de soutenir son regard lorsqu'il se pose sur le lavabo en me mettant au défi de l'approcher. A cet instant il me fait penser à un prédateur et moi une gazelle sans défense alors hors de question de faire un pas vers lui. C'est plutôt l'inverse que je fais, réalisant que par ce recul je lui indiques rendre les armes. Tant pis, il me prendra pour un dégonflé.
Tu rêves ! Je….j'ai pas le temps pour tes bêtises. Je dois aller en cours !
Je décides donc de sortir, pas grave je prendrais une douche aux vestiaires de l'équipe de football que je dois rejoindre cet après-midi. J'attrape dans mon armoire des vêtements propres que j'enfiles avant d'arranger mes cheveux. Moi qui voulait être parfait pour ce premier jour, je me contenterais d'être présentable. Décidément cette année s'annonce compliqué, d'abord parce que j'ai deux mi-temps, plus mes études et une place dans l'équipe de football, sans parler de mes sœurs que je ne dois pas oublier. En somme j'ai pas de temps à perdre avec mon colocataire croqueur d'homme. Je prépare aussi rapidement mes affaires de sport que je jettes dans un sac.
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Re: You & Me & My Bed & Freaky Stuff [Jag Eun & In Tae — Kikis power] | Sam 24 Avr - 10:50 Citer EditerSupprimer
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Jag Eun + In Tae
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J'attends, assis sur le rebord du lavabo, qu'il réagisse enfin. Contrairement aux fois d'avant, il n'a pas cette petite étincelle qui s'était allumée dans ses prunelles, comme s'il avait déconnecté. Est-ce que j'avais déjà cassé mon nouveau jouet ? Je penche la tête à gauche puis à droite, tel un chiot attendant qu'on vienne jouer avec lui et c'était exactement ce que j'étais, un petit chiot qui avait un gros besoin d'attention. Mais mon petit colocataire semblait être aux abonnés absents, j'étais même prêt à descendre de mon trône improvisé pour venir vérifier qu'il respirait encore.
Mais je n'eus pas besoin de bouger, d'ailleurs concrètement je n'avais même pas eu le temps de réagir : mon ptit morpion venait de prendre la poudre d'escampette tout à coup, me laissant seul comme un con sur mon lavabo. Même s'il n'était plus présent dans la pièce, je n'arrivais pas à cacher ma tête toute déçue, lèvre inférieure plongée vers l'avant dans une moue toute triste.
« Mais j'voulais jouer moi… » murmurais-je avant de laisser mes pieds retomber sur le sol. C'était nul s'il partait déjà, il m'avait réveillé et maintenant j'allais devoir rester tout seul comme un con. J'enfilais le tee-shirt de mon pyjama, quittant la salle de bain pour me retrouver devant mon coloc en train de s'habiller. Beaucoup moins fun. Je me laissais tomber sur les draps de mon lit, le regardant se préparer et arranger sa tignasse devant le miroir. Avec ses petites manières, c'était obligé qu'il suivait des études de stylisme ou alors un truc dans le make-up.
J'attrapais mon oreiller, plongeant ma tête dedans, grommelant un « t'oublieras pas d'éteindre la lumière en partant hein… » Il fallait que je termine ma nuit qu'il avait écourté, de toute façon je ne loupais rien, le plus important, c'était le premier entraînement avec l'équipe de football cet après-midi.
J'étais pas vraiment le genre de gars à tenir mes engagements ou le style à être à l'heure à un rendez-vous. J'aimais me faire désirer, qu'on se languisse de moi mais avec le ballon de foot, hors de question que je sois en retard. C'était la seule chose qui arrivait à me faire bouger et c'est d'ailleurs ça qui avait réussi à me faire sortir du lit alors que j'étais en plein dans un rêve sympathique….
Je commençais à me taper la discut' avec mes futurs coéquipiers. Ca rigolait déjà pas mal dans le vestiaire.
Du moins jusqu'à ce qu'on entende le coach gueuler dans le couloir que les deux derniers abrutis à arriver sur le terrain seraient de corvée de ramassage de plots et de ballons à la fin de la séance. Tout le monde commença à sortir à la hâte du vestiaire, j'attrapais ma bouteille d'eau, prêt à passer la seconde parce que j'étais le dernier à sortir de là. Il allait falloir que je fasse déjà parler de ma vitesse pour réussir à doubler au moins les deux devant moi.
Mais lorsque j'atteignis la porte, prêt à sortir de là, elle s'activa tout à coup dans l'autre sens. J'eus un sacré mouvement de recul, merci mes réflexes, pour ne pas me la prendre dans la tronche. Par contre la crevette qui était rentrée en trombe, je n'avais pas pu l'éviter. Ou plutôt elle n'avait pas pu m'éviter. Et c'est comme ça que mes yeux se baissèrent sur celui qui avait décidé de foutre le bordel durant ma nuit et désormais durant ma première journée.
« Jag Eun….? » Incroyable. Il faisait du foot ? Lui ?
Mais je n'eus pas besoin de bouger, d'ailleurs concrètement je n'avais même pas eu le temps de réagir : mon ptit morpion venait de prendre la poudre d'escampette tout à coup, me laissant seul comme un con sur mon lavabo. Même s'il n'était plus présent dans la pièce, je n'arrivais pas à cacher ma tête toute déçue, lèvre inférieure plongée vers l'avant dans une moue toute triste.
« Mais j'voulais jouer moi… » murmurais-je avant de laisser mes pieds retomber sur le sol. C'était nul s'il partait déjà, il m'avait réveillé et maintenant j'allais devoir rester tout seul comme un con. J'enfilais le tee-shirt de mon pyjama, quittant la salle de bain pour me retrouver devant mon coloc en train de s'habiller. Beaucoup moins fun. Je me laissais tomber sur les draps de mon lit, le regardant se préparer et arranger sa tignasse devant le miroir. Avec ses petites manières, c'était obligé qu'il suivait des études de stylisme ou alors un truc dans le make-up.
J'attrapais mon oreiller, plongeant ma tête dedans, grommelant un « t'oublieras pas d'éteindre la lumière en partant hein… » Il fallait que je termine ma nuit qu'il avait écourté, de toute façon je ne loupais rien, le plus important, c'était le premier entraînement avec l'équipe de football cet après-midi.
J'étais pas vraiment le genre de gars à tenir mes engagements ou le style à être à l'heure à un rendez-vous. J'aimais me faire désirer, qu'on se languisse de moi mais avec le ballon de foot, hors de question que je sois en retard. C'était la seule chose qui arrivait à me faire bouger et c'est d'ailleurs ça qui avait réussi à me faire sortir du lit alors que j'étais en plein dans un rêve sympathique….
Je commençais à me taper la discut' avec mes futurs coéquipiers. Ca rigolait déjà pas mal dans le vestiaire.
Du moins jusqu'à ce qu'on entende le coach gueuler dans le couloir que les deux derniers abrutis à arriver sur le terrain seraient de corvée de ramassage de plots et de ballons à la fin de la séance. Tout le monde commença à sortir à la hâte du vestiaire, j'attrapais ma bouteille d'eau, prêt à passer la seconde parce que j'étais le dernier à sortir de là. Il allait falloir que je fasse déjà parler de ma vitesse pour réussir à doubler au moins les deux devant moi.
Mais lorsque j'atteignis la porte, prêt à sortir de là, elle s'activa tout à coup dans l'autre sens. J'eus un sacré mouvement de recul, merci mes réflexes, pour ne pas me la prendre dans la tronche. Par contre la crevette qui était rentrée en trombe, je n'avais pas pu l'éviter. Ou plutôt elle n'avait pas pu m'éviter. Et c'est comme ça que mes yeux se baissèrent sur celui qui avait décidé de foutre le bordel durant ma nuit et désormais durant ma première journée.
« Jag Eun….? » Incroyable. Il faisait du foot ? Lui ?
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Re: You & Me & My Bed & Freaky Stuff [Jag Eun & In Tae — Kikis power] | Sam 24 Avr - 11:00 Citer EditerSupprimer
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@Doo In TaeJe l'entends râlé comme un gosse à qui on a refusé quelque chose. En général je m'en fiche des autres, sauf que là le jouet s'était moi. Bordel mais je suis cinglé de pas détaller, demander à changer de chambre et me casser d'ici aussi vite que je suis arrivé. Non si je commence comme ça, ça va se savoir dans tout le campus et je serais la risée de tout le monde. Faut juste que je lui fasse comprendre que je ne suis pas son jouet et visiblement le message est passé parce qu'il retourne se coucher, m'oubliant un peu. Je lance un regard vers lui quand il met sa tête dans l'oreille en me demandant comment je vais bien pouvoir faire pour l'éviter lorsqu'on est dans la même chambre. Enfin pour l'instant c'est vraiment le dernier de mes problèmes, je vais finir par être en retard en cours. Je lance mon sac sur l'épaule et je quitte la pièce, sans oublier d'éteindre la lumière. Je suis trop gentil ? Peut-être, en même temps j'espère que si je le respecte, il me respectera. Comme on dit œil pour œil dent pour dent.
Quoi qu'il en soit je pars en cours et franchement ça ne m'avait pas manqué. J'ai bien vu les regards remplis de jugement de certains. Je sais que je suis petit pour un garçon et pourtant ça ne m'empêche pas d'être doué en sport. C'est évident que je fais deux têtes de moins que tous les garçons, même certaines filles font une tête de plus que moi. Décidément j'ai la poise et encore je ne suis pas au bout de mes surprises. Entre midi et deux j'ai dû aller me présenter pour mon petit boulot d'argent d'entretien et ils n'ont rien trouvé de mieux que de me demander d'aider en cuisine pour le service. Comment j'aurais pu refuser, ce travail va en partie financier mes études alors tant pis. Forcément je n'ai pas le temps de manger correctement, j'avale un truc vite fait avant de courir vers le complexe sportif. Putain manquerait plus que je sois en retard pour mon premier entrainement. Décidément cette première journée n'est pas de tout repos et la rencontre de mon colocataire est loin dans mon esprit, enfin jusqu'à ce que je lui tombe dessus en entrant dans le vestiaire.
Est-ce que tu fais là ?! Me dit pas que….
J'ai bondi sur mes pieds comme s'il était une patate chaude qui m'avait brulé les doigts. Je le vois en tenue et je comprends rapidement qu'en plus d'être mon colocataire, il va être mon partenaire. J'ai les yeux tellement ronds que j'ai l'impression qu'ils vont sortir de mes orbites. C'est pas possible, il doit faire partir d'une autre équipe, les vestiaires sont utilisés par plusieurs sports. C'est comme ça que je me rassure en se jetant vers un banc pour sortir mes affaires et me changer. Malheureusement je comprends qu'il fait du foot pour mon plus grand désespoir. Je lui lance un regard troublé avant d'entendre le coach, déjà sur le terrain, nous appeler, annonçant qu'on est de corvée de rangement.
Merde !
En arrivant sur le stade on se fait forcement taquiner par les autres alors que l'entraineur nous donne deux tours de stades à faire de plus. Visiblement il n'aime pas les joueurs en retard et comme on est nouveau il doit se dire qu'il faut nous mettre au pli rapidement. Vu qu'on se retrouve à faire nos tours de terrains supplémentaires ensemble, je me tourne vers lui en soupirant ma question entre deux respirations.
Pourquoi tu fais du foot ? T'aurais pas pu faire...j'sais pas moi n'importe quoi d'autres ?
Ok je suis un peu désespéré, mais ce n'est pas vraiment contre lui, c'est juste que là franchement j'ai passé une sale journée et je comptais vraiment sur l'entrainement pour me défouler et pas pour me faire remarquer et bizuter.
Quoi qu'il en soit je pars en cours et franchement ça ne m'avait pas manqué. J'ai bien vu les regards remplis de jugement de certains. Je sais que je suis petit pour un garçon et pourtant ça ne m'empêche pas d'être doué en sport. C'est évident que je fais deux têtes de moins que tous les garçons, même certaines filles font une tête de plus que moi. Décidément j'ai la poise et encore je ne suis pas au bout de mes surprises. Entre midi et deux j'ai dû aller me présenter pour mon petit boulot d'argent d'entretien et ils n'ont rien trouvé de mieux que de me demander d'aider en cuisine pour le service. Comment j'aurais pu refuser, ce travail va en partie financier mes études alors tant pis. Forcément je n'ai pas le temps de manger correctement, j'avale un truc vite fait avant de courir vers le complexe sportif. Putain manquerait plus que je sois en retard pour mon premier entrainement. Décidément cette première journée n'est pas de tout repos et la rencontre de mon colocataire est loin dans mon esprit, enfin jusqu'à ce que je lui tombe dessus en entrant dans le vestiaire.
Est-ce que tu fais là ?! Me dit pas que….
J'ai bondi sur mes pieds comme s'il était une patate chaude qui m'avait brulé les doigts. Je le vois en tenue et je comprends rapidement qu'en plus d'être mon colocataire, il va être mon partenaire. J'ai les yeux tellement ronds que j'ai l'impression qu'ils vont sortir de mes orbites. C'est pas possible, il doit faire partir d'une autre équipe, les vestiaires sont utilisés par plusieurs sports. C'est comme ça que je me rassure en se jetant vers un banc pour sortir mes affaires et me changer. Malheureusement je comprends qu'il fait du foot pour mon plus grand désespoir. Je lui lance un regard troublé avant d'entendre le coach, déjà sur le terrain, nous appeler, annonçant qu'on est de corvée de rangement.
Merde !
En arrivant sur le stade on se fait forcement taquiner par les autres alors que l'entraineur nous donne deux tours de stades à faire de plus. Visiblement il n'aime pas les joueurs en retard et comme on est nouveau il doit se dire qu'il faut nous mettre au pli rapidement. Vu qu'on se retrouve à faire nos tours de terrains supplémentaires ensemble, je me tourne vers lui en soupirant ma question entre deux respirations.
Pourquoi tu fais du foot ? T'aurais pas pu faire...j'sais pas moi n'importe quoi d'autres ?
Ok je suis un peu désespéré, mais ce n'est pas vraiment contre lui, c'est juste que là franchement j'ai passé une sale journée et je comptais vraiment sur l'entrainement pour me défouler et pas pour me faire remarquer et bizuter.
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Re: You & Me & My Bed & Freaky Stuff [Jag Eun & In Tae — Kikis power] | Sam 24 Avr - 11:10 Citer EditerSupprimer
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Alors là, j'en reviens pas. Pincez-moi je rêve. S'il y avait bien une personne que je n'aurais jamais imaginé croiser dans le vestiaire de l'équipe de foot, c'était bien lui. Mon petit colocataire.
« Non, toi me dis pas que… » Ca devait être une erreur, il avait dû se gourer de chemin. Il devait forcément y avoir quelqu'un qui avait voulu se foutre de lui et qui lui avait indiqué le gymnase au lieu du bâtiment des fanas du stylisme. Ca ne pouvait pas en être autrement. A cause de tout ça, sa deuxième irruption dans ma vie aujourd'hui, je savais qu'il ne servait plus à rien que je me démène pour tenter d'échapper à la première punition du coach. Les autres devaient déjà être arrivés sur le terrain. Je me mis à soupirer, posant mon cul sur le banc en face de celui où Jag Eun avait décidé de se changer.
Je me tapais le réconfort avant l'effort, deuxième fois que je le voyais se changer devant moi aujourd'hui et le spectacle me plaisait toujours autant.
« J'en reviens pas qu'on fasse partie de la même équipe… » Et il n'y avait pas à s'y méprendre désormais, on portait tous les deux le même maillot. « T'étudies vraiment en STAPS ? Et tu fais vraiment du foot ? » Ouais, j'allais avoir du mal à le croire tant que je l'aurais pas vu avec un ballon entre les pieds. Comment il avait réussi à passer les sélections ? Même moi j'en avais chié pour réussir, on ne nous avait vraiment pas ménagé ce jour là et j'avais du mal à croire que Jag Eun ait réussi à passer les tests haut la main du haut de son mètre vingt.
Je le vois sortir en courant des vestiaires, j'attrape vite fait à nouveau ma bouteille d'eau en le poursuivant : « Hey mais tu pars sans moi ! T'as pas vu que je t'attendais ? Hey…. Hyaaaaa ! La crevette ! » J'avais beau lui crier après, il ne se retournait pas mais le ptit quolibet que je lui avais trouvé n'avait pas échappé aux oreilles du coach et de nos coéquipiers, voilà qu'on nous obligeait déjà tous les deux à faire deux tours de stade pour notre retard. « La crevette et la grande perche, j'veux vous voir courir au galop. Et qu'ça saute ! »
On perdait pas de temps à se mettre en route, j'avais pas envie d'être l'une des têtes de turc de l'entraineur alors que mon but c'était de pouvoir intégrer au plus vite l'équipe première des Tigres de la Yonsei et de devenir un titulaire indiscutable.
Aux côtés de la ptite crevette qui avait une bonne foulée malgré ses petites jambes, je me marrais en l'entendant sortir ses conneries.
« C'est toi qui es pas à ta place, j'aurais jamais parié un centime sur le fait que tu fasses partie d'une équipe de foot. Bon, bien sûr j'aurais pas parié non plus sur l'équipe de basket tu vois… » Je le regardais de haut en bas, me moquant encore une fois de sa petite taille.
« Et pourquoi tu râles ? T'es pas content d'avoir ton super colocataire à tes côtés dans l'équipe de foot ? On va pouvoir passer toutes nos journées et nos nuits ensemble… Moi il me tarde, pas toi ? » Je me mis à courir un peu plus vite histoire de prendre quelques mètres d'avance, puis je me retournais tout à coup, courant en marche arrière juste pour le plaisir de lui lancer un petit sourire équivoque en me mordillant les lèvres. Je reprenais ma place à côté de lui pour le tour qu'il nous restait à faire.
« J'ai hâte de voir ce que tu vaux la crevette. » Dommage qu'il n'ait pas dit oui à mes avances ce matin, j'aurais déjà pu avoir un aperçu de ses prouesses sous la couette. Pour l'instant j'allais devoir me contenter de ce qu'il valait sur un terrain de foot. Autant au lit, je pouvais lui faire cadeau de mon corps, autant sur le terrain, des cadeaux je n'allais lui en faire aucun.
« Non, toi me dis pas que… » Ca devait être une erreur, il avait dû se gourer de chemin. Il devait forcément y avoir quelqu'un qui avait voulu se foutre de lui et qui lui avait indiqué le gymnase au lieu du bâtiment des fanas du stylisme. Ca ne pouvait pas en être autrement. A cause de tout ça, sa deuxième irruption dans ma vie aujourd'hui, je savais qu'il ne servait plus à rien que je me démène pour tenter d'échapper à la première punition du coach. Les autres devaient déjà être arrivés sur le terrain. Je me mis à soupirer, posant mon cul sur le banc en face de celui où Jag Eun avait décidé de se changer.
Je me tapais le réconfort avant l'effort, deuxième fois que je le voyais se changer devant moi aujourd'hui et le spectacle me plaisait toujours autant.
« J'en reviens pas qu'on fasse partie de la même équipe… » Et il n'y avait pas à s'y méprendre désormais, on portait tous les deux le même maillot. « T'étudies vraiment en STAPS ? Et tu fais vraiment du foot ? » Ouais, j'allais avoir du mal à le croire tant que je l'aurais pas vu avec un ballon entre les pieds. Comment il avait réussi à passer les sélections ? Même moi j'en avais chié pour réussir, on ne nous avait vraiment pas ménagé ce jour là et j'avais du mal à croire que Jag Eun ait réussi à passer les tests haut la main du haut de son mètre vingt.
Je le vois sortir en courant des vestiaires, j'attrape vite fait à nouveau ma bouteille d'eau en le poursuivant : « Hey mais tu pars sans moi ! T'as pas vu que je t'attendais ? Hey…. Hyaaaaa ! La crevette ! » J'avais beau lui crier après, il ne se retournait pas mais le ptit quolibet que je lui avais trouvé n'avait pas échappé aux oreilles du coach et de nos coéquipiers, voilà qu'on nous obligeait déjà tous les deux à faire deux tours de stade pour notre retard. « La crevette et la grande perche, j'veux vous voir courir au galop. Et qu'ça saute ! »
On perdait pas de temps à se mettre en route, j'avais pas envie d'être l'une des têtes de turc de l'entraineur alors que mon but c'était de pouvoir intégrer au plus vite l'équipe première des Tigres de la Yonsei et de devenir un titulaire indiscutable.
Aux côtés de la ptite crevette qui avait une bonne foulée malgré ses petites jambes, je me marrais en l'entendant sortir ses conneries.
« C'est toi qui es pas à ta place, j'aurais jamais parié un centime sur le fait que tu fasses partie d'une équipe de foot. Bon, bien sûr j'aurais pas parié non plus sur l'équipe de basket tu vois… » Je le regardais de haut en bas, me moquant encore une fois de sa petite taille.
« Et pourquoi tu râles ? T'es pas content d'avoir ton super colocataire à tes côtés dans l'équipe de foot ? On va pouvoir passer toutes nos journées et nos nuits ensemble… Moi il me tarde, pas toi ? » Je me mis à courir un peu plus vite histoire de prendre quelques mètres d'avance, puis je me retournais tout à coup, courant en marche arrière juste pour le plaisir de lui lancer un petit sourire équivoque en me mordillant les lèvres. Je reprenais ma place à côté de lui pour le tour qu'il nous restait à faire.
« J'ai hâte de voir ce que tu vaux la crevette. » Dommage qu'il n'ait pas dit oui à mes avances ce matin, j'aurais déjà pu avoir un aperçu de ses prouesses sous la couette. Pour l'instant j'allais devoir me contenter de ce qu'il valait sur un terrain de foot. Autant au lit, je pouvais lui faire cadeau de mon corps, autant sur le terrain, des cadeaux je n'allais lui en faire aucun.
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In Tae + Jag Eun
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@Doo In TaeJ'essaye de l'ignorer mais il n'est pas le genre de personnes discrètes qu'on n'entend pas. Je le vois s'asseoir, est-ce qu'il m'attend ou est-ce qu'il me mate ? Le souvenir de notre proximité nocturne, sa chaleur, son visage, tout me revient et je pique un fard en lassant mes chaussures. Je secours, moi non plus je n'en reviens pas, comment je peux être aussi malchanceux ? Non mais c'est vrai, est-ce que j'ai fait pour me coltiner un pervers en colocataire et en coéquipier. C'est le karma ? J'ai pas mérité d'en chier putain. Je réponds même pas à ses questions, à quoi bon, c'est évident vu le maillot que j'enfile et les crampons qu'il a. J'ai même pas envie de penser à l'année qui m'attend et je le fuis. Je l'entend bien m'appeler mais je sors en courant, je suis déjà assez en retard, enfin on…A la réplique de l'entraineur, tu blêmis, non, mais non, ça va recommencer ici aussi ?! J'ai les poings qui se serre et fusille In Tae du regard en le poussant.
Putain t'en rate pas une toi ! Tu fais chier…
Toute l'équipe nous regard en riant. Si lui a fait la connaissance des autres joueurs c'est pas mon cas et je sens déjà que ce surnom va rester. Je le maudis intérieurement en commençant à trottiner pour nos deux tours gratuits. Et en prime je me tape ses réflexions stupide. J'ai furieusement envie de lui faire un crochet patte mais je me retiens. J'ai pas intérêt à l'emmerder si je veux pas qu'il me torture toute l'année. Etrangement je sens que je vais prendre cher, parce qu'il a pas la langue dans sa poche le con.
C'est bon t'as fini de me charrier sur ma taille ! Pourquoi t'es pas dans l'équipe de basket toi ?! T'aurais été plus à ta place, non ?
Ok je suis pathétique avec ma réponse mais sincèrement j'ai pas mieux. En réalité j'ai juste envie de disparaitre. Finalement reprendre mes études c'était pas une bonne idée, en même temps c'était pas mon idée. Si j'avais eu le choix, je saurais rester dans ma campagne, bien plus à l'aise dans les champs mais il faut croire qu'un mineur n'a pas le droit de rester seul avec ses deux sœurs. Pourtant on s'en sortait pas si mal, en tout cas mieux qu'ici pour l'instant. A nouveau il me met mal à l'aise en me faisant des avances ouvertement. Heureusement qu'il y a personne avec vous, parce que je n'aurais pas su ou me mettre. Je lui lance un regard déboussolé, sans arriver à savoir quoi répliquer.
Je….j'en peux plus de toi….
Il m'épuise et ça à l'air de m'amuser. Il fait le beau en prenant un peu d'avance pour me faire face et m'offrir un sourire qui me perturbe. Je secoues la tête en levant les yeux au ciel, évitant de le regarder. Je comprends pourquoi il me met mal à l'aise, ce que je ne saisis pas c'est pourquoi je ne le hais pas encore. Je dois être surement trop gentil pour détester quelqu'un ? Ouais c'est ça, je suis une pauvre quiche qui sait pas se défendre. C'est d'ailleurs une évidence quand il l'appelle la crevette alors qu'on rejoint les autres.
Pas le temps de me présenter et de toute façon ça servirait à rien vu qu'ils m'ont tous appeler par ce sobriquet ridicule. J'ai lancé un regard noir à In Tae sans un mot. Heureusement l'échauffement continue et je me concentres. Visiblement l'entraineur a besoin de voir un peu nos compétences et il nous dispatche en groupe de deux pour un petit match improvisé et vous les qualités de chacun. Sans surprise je me retrouve avec ma grande perche de colocataire.
Le pseudo match commence et sans surprise, mes partenaires ne font pas assez confiance pour me passer la balle. Je suis pas un super défenseur mais j'arrive quand même à la rattraper. C'est le moment ou jamais de montrer pourquoi je suis là. Parce que oui, j'ai passé les sélections parce qu'avec un ballon aux pieds personne m'arrête. Bon c'est évident que je suis pas celui qui va marquer un but au 30 mètres, par contre je balades les défenseurs, rapide et vif, j'ai aucune mal à esquiver et à me positionner pour servir un attaquant et il se trouve que l'attaquant c'est mon colocataire. Je l'ai vu du coin de l'œil, c'est un de mes atout, ma lecture de jeu et mon anticipation. Je centre vers lui en espérant qu'il comprenne. On en est pas à montrer des stratégies, celle-ci est une base, centre puis tir, avec un peu de chance ça va marcher.
Putain t'en rate pas une toi ! Tu fais chier…
Toute l'équipe nous regard en riant. Si lui a fait la connaissance des autres joueurs c'est pas mon cas et je sens déjà que ce surnom va rester. Je le maudis intérieurement en commençant à trottiner pour nos deux tours gratuits. Et en prime je me tape ses réflexions stupide. J'ai furieusement envie de lui faire un crochet patte mais je me retiens. J'ai pas intérêt à l'emmerder si je veux pas qu'il me torture toute l'année. Etrangement je sens que je vais prendre cher, parce qu'il a pas la langue dans sa poche le con.
C'est bon t'as fini de me charrier sur ma taille ! Pourquoi t'es pas dans l'équipe de basket toi ?! T'aurais été plus à ta place, non ?
Ok je suis pathétique avec ma réponse mais sincèrement j'ai pas mieux. En réalité j'ai juste envie de disparaitre. Finalement reprendre mes études c'était pas une bonne idée, en même temps c'était pas mon idée. Si j'avais eu le choix, je saurais rester dans ma campagne, bien plus à l'aise dans les champs mais il faut croire qu'un mineur n'a pas le droit de rester seul avec ses deux sœurs. Pourtant on s'en sortait pas si mal, en tout cas mieux qu'ici pour l'instant. A nouveau il me met mal à l'aise en me faisant des avances ouvertement. Heureusement qu'il y a personne avec vous, parce que je n'aurais pas su ou me mettre. Je lui lance un regard déboussolé, sans arriver à savoir quoi répliquer.
Je….j'en peux plus de toi….
Il m'épuise et ça à l'air de m'amuser. Il fait le beau en prenant un peu d'avance pour me faire face et m'offrir un sourire qui me perturbe. Je secoues la tête en levant les yeux au ciel, évitant de le regarder. Je comprends pourquoi il me met mal à l'aise, ce que je ne saisis pas c'est pourquoi je ne le hais pas encore. Je dois être surement trop gentil pour détester quelqu'un ? Ouais c'est ça, je suis une pauvre quiche qui sait pas se défendre. C'est d'ailleurs une évidence quand il l'appelle la crevette alors qu'on rejoint les autres.
Pas le temps de me présenter et de toute façon ça servirait à rien vu qu'ils m'ont tous appeler par ce sobriquet ridicule. J'ai lancé un regard noir à In Tae sans un mot. Heureusement l'échauffement continue et je me concentres. Visiblement l'entraineur a besoin de voir un peu nos compétences et il nous dispatche en groupe de deux pour un petit match improvisé et vous les qualités de chacun. Sans surprise je me retrouve avec ma grande perche de colocataire.
Le pseudo match commence et sans surprise, mes partenaires ne font pas assez confiance pour me passer la balle. Je suis pas un super défenseur mais j'arrive quand même à la rattraper. C'est le moment ou jamais de montrer pourquoi je suis là. Parce que oui, j'ai passé les sélections parce qu'avec un ballon aux pieds personne m'arrête. Bon c'est évident que je suis pas celui qui va marquer un but au 30 mètres, par contre je balades les défenseurs, rapide et vif, j'ai aucune mal à esquiver et à me positionner pour servir un attaquant et il se trouve que l'attaquant c'est mon colocataire. Je l'ai vu du coin de l'œil, c'est un de mes atout, ma lecture de jeu et mon anticipation. Je centre vers lui en espérant qu'il comprenne. On en est pas à montrer des stratégies, celle-ci est une base, centre puis tir, avec un peu de chance ça va marcher.
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Re: You & Me & My Bed & Freaky Stuff [Jag Eun & In Tae — Kikis power] | Sam 24 Avr - 11:30 Citer EditerSupprimer
You & Me & My Bed & Freaky Stuff
Jag Eun + In Tae
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Oh j'avais réussi à l'énerver ! Je laissais un rire s'échapper de mes lèvres en même temps que mes coéquipiers. Maintenant que l'entraîneur avait lui aussi adopté ce petit surnom pour Jag Eun, c'était sûr que tout le monde allait l'appeler ainsi. Et c'était de ma faute. J'étais plutôt fier de moi.
Nous voilà partis pour nos deux tours de terrain et j'allais devoir courir à côté de cette crevette bien remontée contre moi. Ca me faisait trop rire.
« C'est pas très gentil de te moquer de ma grande taille… » lui dis-je d'un ton moralisateur. « Est-ce que je me moque de ta petite taille, moi ? » Je fis tout à coup un écart sur le côté au cas où il ait une envie subite de me frapper à nouveau. En rigolant, je place mes index sur chacune de mes joues pour le chambrer encore un peu plus. J'adorais faire le mariole, même si c'était un aspect de moi que je ne montrais pas souvent. Mais ce petit morpion me donnait envie de le taquiner et d'être joueur. Et ça faisait longtemps que je ne m'étais pas amusé comme ça avec quelqu'un. L'avoir comme coloc et comme coéquipier, je sentais que ça allait rendre bien fun mes journées.
Je sentais aussi que j'étais déjà en train de le pousser à bout et de jouer avec ses limites.
« Quoi ? T'en as déjà marre de moi ? Mais tu sais que ce n'est que la première journée ? » Le calvaire allait être long pour lui parce que je ne comptais pas lui lâcher la grappe de sitôt.
D'ailleurs le sort s'acharnait contre lui, même à l'entraînement, il allait devoir me supporter vu que le coach venait de nous mettre dans la même équipe pour un premier match afin d'évaluer les capacités physiques et techniques de chacun.
Ca avait plutôt mal commencé pour notre équipe qui subissait les attaques. A l'autre bout du terrain, je me sentais un peu seul et je n'avais pas encore touché le moindre ballon après dix bonnes minutes de jeu.
« Ooooh ! » Je pense avoir été le premier surpris de la récupération de balle dans les pieds de l'adversaire par notre petite crevette nationale. Et encore plus par sa belle remontée de tout le terrain en dribblant et en gagnant tous ses duels. C'est qu'il allait réussir peut-être l'exploit s'il arrivait à se débarrasser de l'ailier adverse….! Voyant qu'il avait réussi je levais la main pour faire un appel, quelques secondes plus tard il centrait et le ballon volait dans ma direction. Amorti de la poitrine et contrôle du pied, à mon tour de me débarrasser du dernier défenseur avant d'envoyer une patate vers le but que le gardien ne réussit pas à stopper. BUUUUUUUT ! Et sur mon tout premier ballon !
Je me dirigeais à grandes enjambées vers l'auteur de la passe décisive avant de lui sauter dessus, l'entourant de mes grands bras et de mes grandes pattes tel un koala. Forcément avec une bonne tête de plus par rapport à lui, j'avais aussi les kilos en plus qui allaient avec et il s'écroula sous mon poids. Allongé sur lui, je lui ébouriffais les cheveux alors que nos coéquipiers nous rejoignaient et nous sautaient dessus. Jag Eun allait étouffer là-dessous sous tout ce poids alors j'essayais de faire rempart pour qu'il ne soit pas trop écrasé. Ce serait con de perdre un ailier de sa qualité.
Fin du match. Score final : 3-0, j'avais mis 2 buts et toutes les passes décisives venaient de Jag Eun. Le coach avait plutôt l'air content de notre potentiel et je devais bien avouer que la petite crevette m'avait bluffé. Il avait bluffé tout le monde en fait. L'entraîneur avait décidé de faire un debrief avant de nous laisser rejoindre le vestiaire (sauf Jag Eun et moi, vu qu'on allait être de corvée pour tout ranger à cause du retard qu'on avait eu) et on était tous assis sur la pelouse pendant que le coach dessinait sur un grand tableau blanc qu'il avait ramené.
Assis en tailleur, les mains posées en arrière, je penchais légèrement la tête pour pouvoir regarder le profil de Jag Eun. J'espérais bien qu'il sente mon regard sur lui, je n'attendais même que ça. Mais il fait comme si de rien n'était et semble absorbé par le discours du coach. Il devait être le genre à être au premier rang en cours et à toujours écouter le prof, le petit élève parfait un peu lèche-cul. J'allais adorer venir bousculer son quotidien et y mettre ma touche de fantaisie. Il continue de regarder le coach en train de dessiner des schémas tactiques avec des flèches qui allaient dans tous les sens. C'était tellement brouillon que ça ne ressemblait plus à rien et moi j'avais fini par vite décrocher. J'avais un sujet d'étude beaucoup plus intéressant sur lequel travailler.
Voyant que Jag Eun ne m'accordait toujours pas la moindre attention, je me décidais à me rapprocher de lui, assez pour que, lorsque je me penche vers lui, mes murmures puissent atteindre ses oreilles que je devinais être chastes. « Tu sais, je me disais que si jamais t'arrives pas à atteindre le lit au dessus du mien ce soir, tu peux venir rejoindre le mien à nouveau. » Pour l'occas', je pensais même ne pas sortir ce soir. Une première depuis que j'étais arrivé ici. Je ne le quittais pas des yeux, attendant ce moment où il allait tourner enfin la tête vers moi. C'était obligé qu'il se retourne et qu'il me dise de me taire et d'écouter le prof ou alors une autre de ses remarques pour me dire que je l'énerve. J'étais impatient, je me mordillais même la lèvre, guettant le moindre de ses mouvements. Lorsqu'il se tourna enfin vers moi, je ne lui laissais même pas le temps de sortir le moindre mot. J'étais un attaquant, c'était moi qui attaquais le premier.
« Tu me plais. » Je l'avais regardé sans sourciller. In Tae 1, Jag Eun 0.
Attaque réussie.
Nous voilà partis pour nos deux tours de terrain et j'allais devoir courir à côté de cette crevette bien remontée contre moi. Ca me faisait trop rire.
« C'est pas très gentil de te moquer de ma grande taille… » lui dis-je d'un ton moralisateur. « Est-ce que je me moque de ta petite taille, moi ? » Je fis tout à coup un écart sur le côté au cas où il ait une envie subite de me frapper à nouveau. En rigolant, je place mes index sur chacune de mes joues pour le chambrer encore un peu plus. J'adorais faire le mariole, même si c'était un aspect de moi que je ne montrais pas souvent. Mais ce petit morpion me donnait envie de le taquiner et d'être joueur. Et ça faisait longtemps que je ne m'étais pas amusé comme ça avec quelqu'un. L'avoir comme coloc et comme coéquipier, je sentais que ça allait rendre bien fun mes journées.
Je sentais aussi que j'étais déjà en train de le pousser à bout et de jouer avec ses limites.
« Quoi ? T'en as déjà marre de moi ? Mais tu sais que ce n'est que la première journée ? » Le calvaire allait être long pour lui parce que je ne comptais pas lui lâcher la grappe de sitôt.
D'ailleurs le sort s'acharnait contre lui, même à l'entraînement, il allait devoir me supporter vu que le coach venait de nous mettre dans la même équipe pour un premier match afin d'évaluer les capacités physiques et techniques de chacun.
Ca avait plutôt mal commencé pour notre équipe qui subissait les attaques. A l'autre bout du terrain, je me sentais un peu seul et je n'avais pas encore touché le moindre ballon après dix bonnes minutes de jeu.
« Ooooh ! » Je pense avoir été le premier surpris de la récupération de balle dans les pieds de l'adversaire par notre petite crevette nationale. Et encore plus par sa belle remontée de tout le terrain en dribblant et en gagnant tous ses duels. C'est qu'il allait réussir peut-être l'exploit s'il arrivait à se débarrasser de l'ailier adverse….! Voyant qu'il avait réussi je levais la main pour faire un appel, quelques secondes plus tard il centrait et le ballon volait dans ma direction. Amorti de la poitrine et contrôle du pied, à mon tour de me débarrasser du dernier défenseur avant d'envoyer une patate vers le but que le gardien ne réussit pas à stopper. BUUUUUUUT ! Et sur mon tout premier ballon !
Je me dirigeais à grandes enjambées vers l'auteur de la passe décisive avant de lui sauter dessus, l'entourant de mes grands bras et de mes grandes pattes tel un koala. Forcément avec une bonne tête de plus par rapport à lui, j'avais aussi les kilos en plus qui allaient avec et il s'écroula sous mon poids. Allongé sur lui, je lui ébouriffais les cheveux alors que nos coéquipiers nous rejoignaient et nous sautaient dessus. Jag Eun allait étouffer là-dessous sous tout ce poids alors j'essayais de faire rempart pour qu'il ne soit pas trop écrasé. Ce serait con de perdre un ailier de sa qualité.
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Fin du match. Score final : 3-0, j'avais mis 2 buts et toutes les passes décisives venaient de Jag Eun. Le coach avait plutôt l'air content de notre potentiel et je devais bien avouer que la petite crevette m'avait bluffé. Il avait bluffé tout le monde en fait. L'entraîneur avait décidé de faire un debrief avant de nous laisser rejoindre le vestiaire (sauf Jag Eun et moi, vu qu'on allait être de corvée pour tout ranger à cause du retard qu'on avait eu) et on était tous assis sur la pelouse pendant que le coach dessinait sur un grand tableau blanc qu'il avait ramené.
Assis en tailleur, les mains posées en arrière, je penchais légèrement la tête pour pouvoir regarder le profil de Jag Eun. J'espérais bien qu'il sente mon regard sur lui, je n'attendais même que ça. Mais il fait comme si de rien n'était et semble absorbé par le discours du coach. Il devait être le genre à être au premier rang en cours et à toujours écouter le prof, le petit élève parfait un peu lèche-cul. J'allais adorer venir bousculer son quotidien et y mettre ma touche de fantaisie. Il continue de regarder le coach en train de dessiner des schémas tactiques avec des flèches qui allaient dans tous les sens. C'était tellement brouillon que ça ne ressemblait plus à rien et moi j'avais fini par vite décrocher. J'avais un sujet d'étude beaucoup plus intéressant sur lequel travailler.
Voyant que Jag Eun ne m'accordait toujours pas la moindre attention, je me décidais à me rapprocher de lui, assez pour que, lorsque je me penche vers lui, mes murmures puissent atteindre ses oreilles que je devinais être chastes. « Tu sais, je me disais que si jamais t'arrives pas à atteindre le lit au dessus du mien ce soir, tu peux venir rejoindre le mien à nouveau. » Pour l'occas', je pensais même ne pas sortir ce soir. Une première depuis que j'étais arrivé ici. Je ne le quittais pas des yeux, attendant ce moment où il allait tourner enfin la tête vers moi. C'était obligé qu'il se retourne et qu'il me dise de me taire et d'écouter le prof ou alors une autre de ses remarques pour me dire que je l'énerve. J'étais impatient, je me mordillais même la lèvre, guettant le moindre de ses mouvements. Lorsqu'il se tourna enfin vers moi, je ne lui laissais même pas le temps de sortir le moindre mot. J'étais un attaquant, c'était moi qui attaquais le premier.
« Tu me plais. » Je l'avais regardé sans sourciller. In Tae 1, Jag Eun 0.
Attaque réussie.
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Re: You & Me & My Bed & Freaky Stuff [Jag Eun & In Tae — Kikis power] | Sam 24 Avr - 11:40 Citer EditerSupprimer
You & Me & My Bed & Freaky Stuff
In Tae + Jag Eun
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@Doo In TaeT'es sérieux ?! Je…Roh laisse tomber !
Sa mimique ne me fait pas rire, par contre je remarque qu'il est assez mignon. Putain mais je délire, il m'arrête pas de m'emmerder et moi je le trouve mignon, j'en peux plus de moi. Je me renferme un peu plus, bien décider à essayer de royalement l'ignorer. C'est ce que je fais de mieux, essayer de jouer les indifférents en espérant que les gens m'oublient. Sauf, qu'on va pas se mentir, ça marche jamais. Peut être que je devrais lui mettre mon poing dans la gueule pour qu'il arrête. Est-ce que c'est ça qu'il cherche à me faire sortir de mes gonds et s'en prendre une ?
A sa réflexion je soupires bien conscient que le clavaire ne fait que commencer. Je lui jette un regard en coin en me demandant comment je vais pouvoir m'en sortir. J'ai pas envie de me faire charrier à tout bout de champs. J'ai pas envie que le clavaire recommence et être encore le souffre-douleur de service. Pour une fois putain j'ai envie d'être tranquille. J'en ai marre de lutter constamment. L'école n'a jamais été un lieu d'épanouissement. Malheureusement à la maison non plus c'était pas ça, car que la vie m'a arraché mon père et emporté ma mère, parce que je me suis retrouvé seul avec mes sœurs. J'ai eu trop tôt des responsabilités d'adultes sur les épaules et ça m'a empêcher de grandir normalement. Aujourd'hui plus qu'hier je suis fatigué de devoir me battre et parfois j'ai envie de tout abandonner. Dans ces moments-là je pense à mes sœurs, alors je serre les dents et j'avance, comme maintenant. Tant pis s'il se moque de moi, s'il s'amuse à me rabaisser et m'humilier. S'il veut jouer, il jouera tout seul, je dois passer au-dessus. Peut-être qu'à force de l'ignorer il va m'oublier et de désintéresser de moi. C'est ce que j'espère en essayant de minimiser mes interactions avec lui pour le reste de l'entrainement. Enfin c'est sans compter qu'on se retrouve dans le même groupe pour ce match improvisé.
Une fois en jeu, j'ai qu'une envie emboucher un coin à tout le monde. Surtout à lui, c'est d'ailleurs lui le mieux place pour recevoir ma passe. J'espère qu'il va pas merder et que j'ai pas fait tout ça pour rien. Je l'observes et un sourire s'affiche sur mon visage en le voyant sans mal esquiver et marquer.
Yeah !
Je sautes en criant, heureux que notre équipe est ouvert le score. Je m'attendait à ce qu'il fasse une célébration bien arrogante et pas qu'il court vers moi. Je lui fais non de la tête en me reculant mais je le prend de plein fouet. Il se contente pas de venir m'enlacer, non il me saute littéralement dessus et mes jambes cèdent sous son poids et la surprise. Je me retourne sous lui, les joues rougis, le cœur en émoi, alors qu'il m'ébouriffe les cheveux. Pendant une fraction de seconde, je lui souris et je ris même. Bon c'est aussi pour cacher ma gêne mais au fond je suis vraiment heureux. Peut-être qu'après ça il arrêtera de m'embêter. C'est la suite qui me fait grimacer, quand on reçoit nos autres coéquipiers. Sous le choc, je lâche un cri qui me fait perdre mon souffle. Je me fais écraser sans ménagement mais mon colocataire m'aide un peu. Je le sens forcer pour supporter le poids à ma place. Je tourne ma tête vers lui perturbé. Nos visages sont trop proche, nos corps trop collés à mon gout et je peux sentir son souffle sur mes joues. Je ne sais pas combien de temps on est resté comme ça, j'ai l'impression que ça a duré une éternité. Heureusement l'entraineur nous engueule et nous somme de reprendre le match.
A la fin du match, c'est évident que le regard des joueurs à changer sur moi. Malheureusement là ou certains sont étonnés, d'autres sont simplement jaloux. Je crois qu'un des ailier m'aime pas. C'est peut-être pour ça qu'au débrief je me suis assis à côté de mon colocataire. Parce qu'il faisait moins peur que certains, lui n'avait pas cette lueur mauvaise dans les yeux quand il me regardait. Au final on avait fait un bon duo et visiblement l'entraineur était ravi de notre arrivée dans l'équipe. Pendant le debrief le coach nous expliquait pourquoi certaines choses n'avaient pas fonctionné en appuyant son analyse par un schéma brouillon. J'écoutais attentivement, trop concentré pour sentir le regard de mon partenaire. En réalité j'avais eu un frisson et mon intuition m'avait soufflé que c'était lui mais je ne voulais pas vérifié de peur de croiser son regard enflammé.
Quand je le sens s'approcher, je me raidi mais je ne peux pas rester indifférent à son murmure pervers. J'hésite une fraction de secondes. Est-ce que je dois encore le rembarrer, ou au contraire rentrer dans son jeu. Je me dis qu'avec une réplique du style : ok mais tu dors côté mur. Au finale j'ai pas le temps d'ouvrir la bouche qu'il enchaine et quelle attaque. Je restes bouche bée, parvenant simplement à bégayer quelques onomatopées. C'est l'entraineur qui me sauve la mise en nous interpellant.
Hey vous deux ! Je vous dérange pas trop ?! c'est pas votre performance d'aujourd'hui qui assure votre place alors vous parlerez après !
Je pique un fard, acquissent en inclinant la tête, m'excusant au coach. Celui-ci reprend et je pousse In Tae, espérant lui faire comprendre que je ne veux pas plus me faire remarquer. Finalement le debrief se termine mais contrairement aux autres, nous on se retrouve à ranger. Je suis parti à l'autre bout du terrain pour m'éloigner de lui. Je comprends pas pourquoi il me perturbe. Bon c'est vrai qu'il m'en faut peu mais avec lui c'est différent. Qu'il m'emmerde sur ma taille, passe encore, mais dès qu'il s'agit de sexualité, je suis mal à l'aise. C'est parce que je suis puceau, enfin c'est ce que je me dis. D'ailleurs quand on se rejoint pour rentrer le matériel et aller à la douche, c'est à moi de prendre la parole
In Tae, T'as un coup de pieds en or, t'as l'air sympa…. *quand tu ouvres pas la bouche…* et tout mais, je suis pas intéressé d'accord ? Je suis pas…enfin tu comprends quoi…
Pitié argument du monde mais c'est moi tout cracher, incapable de m'exprimer correctement quand c'est important. Et pourquoi c'est important ? Peut-être parce que je vais devoir me doucher avec lui dans une minute. La plupart des joueurs sont partis, ils en restent encore qui se rincent mais dans quelques secondes, on sera à poils et seul dans le vestiaire et j'avoue que…j'ai un peu peur. Après tout ça n'arrive pas qu'aux autres. Est-ce que je ferais pas mieux de sauter l'étape douche.
Sa mimique ne me fait pas rire, par contre je remarque qu'il est assez mignon. Putain mais je délire, il m'arrête pas de m'emmerder et moi je le trouve mignon, j'en peux plus de moi. Je me renferme un peu plus, bien décider à essayer de royalement l'ignorer. C'est ce que je fais de mieux, essayer de jouer les indifférents en espérant que les gens m'oublient. Sauf, qu'on va pas se mentir, ça marche jamais. Peut être que je devrais lui mettre mon poing dans la gueule pour qu'il arrête. Est-ce que c'est ça qu'il cherche à me faire sortir de mes gonds et s'en prendre une ?
A sa réflexion je soupires bien conscient que le clavaire ne fait que commencer. Je lui jette un regard en coin en me demandant comment je vais pouvoir m'en sortir. J'ai pas envie de me faire charrier à tout bout de champs. J'ai pas envie que le clavaire recommence et être encore le souffre-douleur de service. Pour une fois putain j'ai envie d'être tranquille. J'en ai marre de lutter constamment. L'école n'a jamais été un lieu d'épanouissement. Malheureusement à la maison non plus c'était pas ça, car que la vie m'a arraché mon père et emporté ma mère, parce que je me suis retrouvé seul avec mes sœurs. J'ai eu trop tôt des responsabilités d'adultes sur les épaules et ça m'a empêcher de grandir normalement. Aujourd'hui plus qu'hier je suis fatigué de devoir me battre et parfois j'ai envie de tout abandonner. Dans ces moments-là je pense à mes sœurs, alors je serre les dents et j'avance, comme maintenant. Tant pis s'il se moque de moi, s'il s'amuse à me rabaisser et m'humilier. S'il veut jouer, il jouera tout seul, je dois passer au-dessus. Peut-être qu'à force de l'ignorer il va m'oublier et de désintéresser de moi. C'est ce que j'espère en essayant de minimiser mes interactions avec lui pour le reste de l'entrainement. Enfin c'est sans compter qu'on se retrouve dans le même groupe pour ce match improvisé.
Une fois en jeu, j'ai qu'une envie emboucher un coin à tout le monde. Surtout à lui, c'est d'ailleurs lui le mieux place pour recevoir ma passe. J'espère qu'il va pas merder et que j'ai pas fait tout ça pour rien. Je l'observes et un sourire s'affiche sur mon visage en le voyant sans mal esquiver et marquer.
Yeah !
Je sautes en criant, heureux que notre équipe est ouvert le score. Je m'attendait à ce qu'il fasse une célébration bien arrogante et pas qu'il court vers moi. Je lui fais non de la tête en me reculant mais je le prend de plein fouet. Il se contente pas de venir m'enlacer, non il me saute littéralement dessus et mes jambes cèdent sous son poids et la surprise. Je me retourne sous lui, les joues rougis, le cœur en émoi, alors qu'il m'ébouriffe les cheveux. Pendant une fraction de seconde, je lui souris et je ris même. Bon c'est aussi pour cacher ma gêne mais au fond je suis vraiment heureux. Peut-être qu'après ça il arrêtera de m'embêter. C'est la suite qui me fait grimacer, quand on reçoit nos autres coéquipiers. Sous le choc, je lâche un cri qui me fait perdre mon souffle. Je me fais écraser sans ménagement mais mon colocataire m'aide un peu. Je le sens forcer pour supporter le poids à ma place. Je tourne ma tête vers lui perturbé. Nos visages sont trop proche, nos corps trop collés à mon gout et je peux sentir son souffle sur mes joues. Je ne sais pas combien de temps on est resté comme ça, j'ai l'impression que ça a duré une éternité. Heureusement l'entraineur nous engueule et nous somme de reprendre le match.
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A la fin du match, c'est évident que le regard des joueurs à changer sur moi. Malheureusement là ou certains sont étonnés, d'autres sont simplement jaloux. Je crois qu'un des ailier m'aime pas. C'est peut-être pour ça qu'au débrief je me suis assis à côté de mon colocataire. Parce qu'il faisait moins peur que certains, lui n'avait pas cette lueur mauvaise dans les yeux quand il me regardait. Au final on avait fait un bon duo et visiblement l'entraineur était ravi de notre arrivée dans l'équipe. Pendant le debrief le coach nous expliquait pourquoi certaines choses n'avaient pas fonctionné en appuyant son analyse par un schéma brouillon. J'écoutais attentivement, trop concentré pour sentir le regard de mon partenaire. En réalité j'avais eu un frisson et mon intuition m'avait soufflé que c'était lui mais je ne voulais pas vérifié de peur de croiser son regard enflammé.
Quand je le sens s'approcher, je me raidi mais je ne peux pas rester indifférent à son murmure pervers. J'hésite une fraction de secondes. Est-ce que je dois encore le rembarrer, ou au contraire rentrer dans son jeu. Je me dis qu'avec une réplique du style : ok mais tu dors côté mur. Au finale j'ai pas le temps d'ouvrir la bouche qu'il enchaine et quelle attaque. Je restes bouche bée, parvenant simplement à bégayer quelques onomatopées. C'est l'entraineur qui me sauve la mise en nous interpellant.
Hey vous deux ! Je vous dérange pas trop ?! c'est pas votre performance d'aujourd'hui qui assure votre place alors vous parlerez après !
Je pique un fard, acquissent en inclinant la tête, m'excusant au coach. Celui-ci reprend et je pousse In Tae, espérant lui faire comprendre que je ne veux pas plus me faire remarquer. Finalement le debrief se termine mais contrairement aux autres, nous on se retrouve à ranger. Je suis parti à l'autre bout du terrain pour m'éloigner de lui. Je comprends pas pourquoi il me perturbe. Bon c'est vrai qu'il m'en faut peu mais avec lui c'est différent. Qu'il m'emmerde sur ma taille, passe encore, mais dès qu'il s'agit de sexualité, je suis mal à l'aise. C'est parce que je suis puceau, enfin c'est ce que je me dis. D'ailleurs quand on se rejoint pour rentrer le matériel et aller à la douche, c'est à moi de prendre la parole
In Tae, T'as un coup de pieds en or, t'as l'air sympa…. *quand tu ouvres pas la bouche…* et tout mais, je suis pas intéressé d'accord ? Je suis pas…enfin tu comprends quoi…
Pitié argument du monde mais c'est moi tout cracher, incapable de m'exprimer correctement quand c'est important. Et pourquoi c'est important ? Peut-être parce que je vais devoir me doucher avec lui dans une minute. La plupart des joueurs sont partis, ils en restent encore qui se rincent mais dans quelques secondes, on sera à poils et seul dans le vestiaire et j'avoue que…j'ai un peu peur. Après tout ça n'arrive pas qu'aux autres. Est-ce que je ferais pas mieux de sauter l'étape douche.
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Re: You & Me & My Bed & Freaky Stuff [Jag Eun & In Tae — Kikis power] | Sam 24 Avr - 11:50 Citer EditerSupprimer
You & Me & My Bed & Freaky Stuff
Jag Eun + In Tae
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J'aimerais bien être dans sa tête et connaître toutes les pensées qui le traversent en cet instant. Je ne le ménageais pas le petit et j'étais sûrement le pire pour lui faire passer une première journée comme ça à jouer à lui retourner la cervelle. J'étais plus que confiant lorsqu'il s'agissait de jouer de mon charme et j'aimais l'utiliser sur des proies pas évidentes ou réceptives au départ. Faire craquer l'autre, c'était une sort de consécration, un trophée que je remportais et que j'ajoutais à ma collection avant de passer au prochain. Lui me faisait rire. Pas qu'il me donnait du fil à retordre mais c'était clairement évident qu'il ne s'était jamais fait draguer par un autre mec. Alors ses réactions étaient plutôt rigolotes, il suffisait de voir la panique dans ses yeux dès que je tentais une approche.
Je venais de lui balancer ma deuxième invitation de la journée pour qu'il me rejoigne dans mon lit et je ne m'étais pas gêné pour la lui balancer en plein durant le debrief du coach avec des oreilles autour de nous qui auraient pu capter mes paroles. Mais je m'en foutais si les coéquipiers m'avaient entendu ou pas, j'avais pas honte de ce que j'aimais, c’est-à-dire absolument tout. Si on me chambrait sur le fait que j'aimais les hommes aussi, j'argumentais avec le plus de sérieux possible que s'ils n'avaient pas testé, ils n'avaient rien à me dire. Tant pis pour eux s'ils ne voulaient pas tester et prendre leur pied au lit, ils ne savaient pas ce qu'ils perdaient. J'avais réussi plusieurs fois à faire tomber dans mes filets des mecs qui se disaient complètement hétéros. Après un passage dans mon lit, ils ne pouvaient plus l'affirmer. Le petite crevette à côté de moi, je ne savais pas trop quoi en penser : soit il s'était jamais fait approcher de sa vie soit, au contraire, c'était un aimant à gonzesses. Avec des lèvres comme ça, qui ne rêverait pas de l'embrasser. Merde, voilà que j'y repensais. J'avais envie d'être le prochain.
Pour atteindre cet objectif, il fallait que j'avance mes pions. Alors ces trois mots qui étaient sortis de mes lèvres, je les avais choisis avec soin. Histoire de lui faire vriller encore un peu plus la tête. Lui causer une petite décharge dans l'épine dorsale. Le marquer au fer rouge pour que ce soir et les journées suivantes il ne pense qu'à moi et à ce que je lui ai dit.
Pour le coup, je ne lui avais pas menti. Il me plaisait vraiment, il avait quelque chose que je voulais et que j'allais avoir. Quand ces sons bizarres sortent de sa bouche en guise de réponse, je souris et je les regarde ses lèvres si tentantes. Mais mon sourire disparait très vite alors que le coach nous fait la morale parce qu'on ne l'écoute pas. Je mate Jag Eun avant de lever les yeux au ciel, lui fait la girouette d'avant en arrière pour s'excuser platement face au coach, moi je ne bouge pas le petit doigt, sauf lorsque Jag Eun me pousse vivement, me faisant reculer de quelques centimètres. Je lâche un soupir amusé avant d'augmenter la distance nous séparant, j'allais le laisser respirer un peu le petit, il allait me faire un caca nerveux s'il n'arrivait pas à écouter la fin du debrief.
Cinq minutes plus tard, nous voilà en train de ramasser tout le matériel sur le terrain et j'étais même pas surpris de le voir prendre une direction opposée à la mienne. Je me dépêche de récupérer tout ce qui est de mon côté et je le rejoins vers l'entrée du vestiaire après avoir rangé ensemble tout l'équipement.
Oh. Je m'arrêtais en plein milieu du couloir. J'étais en train de me prendre un râteau là ? Pour le commun des mortels ça aurait été le cas, pour moi ce n'était que le petit jeu qui commençait. Je n'allais pas me contenter de sa réponse, bien au contraire. Je fixais Jag Eun avant d'avancer d'un pas conquérant vers lui. Le bruit de mes crampons sur le carrelage s'arrêta lorsque je fus assez près pour poser ma main contre le mur, ma tête n'était qu'à quelques centimètres du visage de mon colocataire que je toisais de toute ma hauteur, plongeant mon regard dans le sien.
Ses mots dansaient encore dans mon esprit. Il n'était pas intéressé parce que pas gay.
« Tu en es sûr ? » Je faisais vraiment tout pour le mettre dans le mal, je penchais même la tête comme si j'allais l'embrasser. Nos souffles se mélangeaient et j'avais bien envie de réduire la distance entre nous à néant. Mais j'avais d'abord envie de foutre le bordel dans sa tête, que ses convictions se transforment en doutes. Je reculais tout à coup, stoppant cette tension sexuelle que j'avais volontairement créée entre nous. Avec un sourire au coin des lèvres, je venais caresser les cheveux de Jag Eun avant de lui tapoter l'épaule.
« On se retrouve au dortoir. » Je m'éloignais de lui pour rentrer dans le vestiaire et choper mon sac de sport. J'allais le laisser cogiter un peu dans son coin et prendre ma douche tranquille dans notre chambre. Lorsque je quittais le vestiaire, je ne lui lançais même pas un autre regard. Je savais que j'avais chamboulé sa petite caboche, je n'avais même pas besoin de le regarder pour le savoir.
Je venais de lui balancer ma deuxième invitation de la journée pour qu'il me rejoigne dans mon lit et je ne m'étais pas gêné pour la lui balancer en plein durant le debrief du coach avec des oreilles autour de nous qui auraient pu capter mes paroles. Mais je m'en foutais si les coéquipiers m'avaient entendu ou pas, j'avais pas honte de ce que j'aimais, c’est-à-dire absolument tout. Si on me chambrait sur le fait que j'aimais les hommes aussi, j'argumentais avec le plus de sérieux possible que s'ils n'avaient pas testé, ils n'avaient rien à me dire. Tant pis pour eux s'ils ne voulaient pas tester et prendre leur pied au lit, ils ne savaient pas ce qu'ils perdaient. J'avais réussi plusieurs fois à faire tomber dans mes filets des mecs qui se disaient complètement hétéros. Après un passage dans mon lit, ils ne pouvaient plus l'affirmer. Le petite crevette à côté de moi, je ne savais pas trop quoi en penser : soit il s'était jamais fait approcher de sa vie soit, au contraire, c'était un aimant à gonzesses. Avec des lèvres comme ça, qui ne rêverait pas de l'embrasser. Merde, voilà que j'y repensais. J'avais envie d'être le prochain.
Pour atteindre cet objectif, il fallait que j'avance mes pions. Alors ces trois mots qui étaient sortis de mes lèvres, je les avais choisis avec soin. Histoire de lui faire vriller encore un peu plus la tête. Lui causer une petite décharge dans l'épine dorsale. Le marquer au fer rouge pour que ce soir et les journées suivantes il ne pense qu'à moi et à ce que je lui ai dit.
Pour le coup, je ne lui avais pas menti. Il me plaisait vraiment, il avait quelque chose que je voulais et que j'allais avoir. Quand ces sons bizarres sortent de sa bouche en guise de réponse, je souris et je les regarde ses lèvres si tentantes. Mais mon sourire disparait très vite alors que le coach nous fait la morale parce qu'on ne l'écoute pas. Je mate Jag Eun avant de lever les yeux au ciel, lui fait la girouette d'avant en arrière pour s'excuser platement face au coach, moi je ne bouge pas le petit doigt, sauf lorsque Jag Eun me pousse vivement, me faisant reculer de quelques centimètres. Je lâche un soupir amusé avant d'augmenter la distance nous séparant, j'allais le laisser respirer un peu le petit, il allait me faire un caca nerveux s'il n'arrivait pas à écouter la fin du debrief.
Cinq minutes plus tard, nous voilà en train de ramasser tout le matériel sur le terrain et j'étais même pas surpris de le voir prendre une direction opposée à la mienne. Je me dépêche de récupérer tout ce qui est de mon côté et je le rejoins vers l'entrée du vestiaire après avoir rangé ensemble tout l'équipement.
Oh. Je m'arrêtais en plein milieu du couloir. J'étais en train de me prendre un râteau là ? Pour le commun des mortels ça aurait été le cas, pour moi ce n'était que le petit jeu qui commençait. Je n'allais pas me contenter de sa réponse, bien au contraire. Je fixais Jag Eun avant d'avancer d'un pas conquérant vers lui. Le bruit de mes crampons sur le carrelage s'arrêta lorsque je fus assez près pour poser ma main contre le mur, ma tête n'était qu'à quelques centimètres du visage de mon colocataire que je toisais de toute ma hauteur, plongeant mon regard dans le sien.
Ses mots dansaient encore dans mon esprit. Il n'était pas intéressé parce que pas gay.
« Tu en es sûr ? » Je faisais vraiment tout pour le mettre dans le mal, je penchais même la tête comme si j'allais l'embrasser. Nos souffles se mélangeaient et j'avais bien envie de réduire la distance entre nous à néant. Mais j'avais d'abord envie de foutre le bordel dans sa tête, que ses convictions se transforment en doutes. Je reculais tout à coup, stoppant cette tension sexuelle que j'avais volontairement créée entre nous. Avec un sourire au coin des lèvres, je venais caresser les cheveux de Jag Eun avant de lui tapoter l'épaule.
« On se retrouve au dortoir. » Je m'éloignais de lui pour rentrer dans le vestiaire et choper mon sac de sport. J'allais le laisser cogiter un peu dans son coin et prendre ma douche tranquille dans notre chambre. Lorsque je quittais le vestiaire, je ne lui lançais même pas un autre regard. Je savais que j'avais chamboulé sa petite caboche, je n'avais même pas besoin de le regarder pour le savoir.
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Re: You & Me & My Bed & Freaky Stuff [Jag Eun & In Tae — Kikis power] | Sam 24 Avr - 12:00 Citer EditerSupprimer
You & Me & My Bed & Freaky Stuff
In Tae + Jag Eun
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@Doo In TaeJe suis mort de honte quand le coach nous interpelle. C'est clairement pas mon truc de me faire remarquer et c'est bien assez pour aujourd'hui. Pitié qu'on oublie, lui particulièrement, pourquoi il me drague ? Parce que c'est ça hein ? J'hallucine pas, je me fais pas des idées. Ces mots sont clairs et ça me perturbe, comment il peut ouvertement, au milieu de tout le monde me dire ça ? Il a zéro gêne alors que ma jauge est sur le pointe d'exploser. D’où ma réaction légèrement violente. Immédiatement je m'en veux, surtout lorsqu'il s'éloigne. C'est a mon tour de lui jeter un regard en coin discret alors que mon cœur rate un battement. Attend, est-ce qui se passe ? Pourquoi j'ai une pointe au cœur en voyant la distance qui met entre nous ? Non mais je suis pas tranquille dans ma tête, depuis le début c'est tout ce que je cherche alors pourquoi là ça me perturbe. C'est incroyable, il me perturbe quoi qu'il fasse, ou qu'il ne fasse pas. J'ai besoin de respirer et heureusement on range le matériel sans autre réflexion. J'ai l'impression que je l'ai vexé, c'est pour ça que je veux m'expliquer. Je veux pas de problèmes avec lui, parce que c'est mon colocataire et qu'en plus on a fait une bonne équipe à l'entrainement.
Moi je pensais simplement mettre les choses au clair mais il n'a pas l'air d'avoi comprit. Visiblement il aime compliqué les choses et quand il s'approche de moi, je recule jusqu'à ce que mon dos rencontre un mur. Je suis à sa merci, ma respiration s'accélère et il doit bien voir mon regard paniqué. Si quelques secondes avant il y avait encore du monde, maintenant on est seul et je commence vraiment à prendre peur. Est-ce qu'il va me coincer ici et…Mes jambes tremblent et je ne suis pas sûr de tenir bien longtemps. Quand sa voix parvient à mes oreilles, je crois que je passe en apnée. J'en viens même a fermer les yeux, pas capable de supporter cette proximité et cette tension. Je m'attend au pire, à ce qu'il m'embrasse, à ce qu'il me retourne et me plaque contre le mur. Les pires scénarios défilent dans ma tête et pourtant je suis incapable de bouger. Est-ce que c'est normal ? Qu'est-ce que cela signifie ? Est-ce que j'aurais envie ? Non, je suis juste terrifié. Je sens son souffle qui s'éloigne, ce qui me fait ouvrir les yeux. En croisant son regard je baisse les yeux en silence, incapable de faire face à ce sourire. Sa main dans mes cheveux termine de m'achever. Heureusement qu'il s'éloigne et qu'il disparait, car je n'aurais pas tenu plus longtemps.
Je m'effondre. Mon dos glisse contre le mur, jusqu'à ce que je sois assis contre celui-ci, tremblant comme une feuille. Il me faut plusieurs minutes pour reprendre mes esprits. Comment je vais faire avec lui en colocataire ? En réalité l'année s'annonce pire que ce que je pensais. Il va falloir faire avec, pour l'instant je prends une douche avant de quitter l'université pour aller chercher mes sœurs à l'école
Comme d'habitude je suis pas invité par ma tante à rester manger. Elle ne m'a rien dit mais j'ai bien compris quand elle s'est mis à préparer que je n'étais pas le bienvenue. Tout le long du trajet de retour avec mes sœurs ont n'a pas arrêté de parler la laissant forcément un peu de côté, est-ce qu'elle me le fait payer maintenant ? J'en sais rien et je m'en fiche. Je n'arrêterais pas venir chercher mes sœurs, même si ça m'emmerde. Je passerais toujours les voir chez elle et un jour on aura à nouveau un chez nous. Aujourd'hui je dois faire avec ce que j'ai. Du coup je suis parti vers l'université et si jusque-là j'étais arrivé à ne pas trop penser à lui, maintenant je ne pense qu'à lui et ses paroles. Je suis sûr de rien en ce qui concerne ma sexualité et pour cause je me suis jamais posé de questions. J'ai toujours eu autre chose à penser et c'est toujours pareil. J'ai l'impression que je dois m'excuser auprès de lui, d'être moi, d'être aussi bizarre. Oui dans ma tête c'est moi le souci, comme souvent. Du coup je passe à une épicerie pour acheter à manger et à boire. Rien de mieux que de partager un repas pour se faire des amis, non ? Bon j'ai clairement pas les moyens de faire des folies alors ça sera nouilles instantanées et bières.
En arrivant au dortoir je redoute de le voir. Avant d'entrer je rassemble mon courage et me promet d'essayer d'être plus sociable. J'ouvre la porte et dès que je le vois, je lève le sachet dans sa direction avec un sourire un peu gêné.
T'as mangé ? J'ai pris de quoi !
Je pose le sac sur la table et je vais faire chauffer de l'eau. Bon j'espère que ça lui plaira, y a pas grand-chose, deux paquets de nouilles et deux bières, sans alcool. Ben oui on est des sportifs et l'alcool n'est pas conseillé. J'aurais peut-être dû prendre des soda, en plus c'était moins cher, je me suis ruiné pour ce maigre repas mais ça vaut le coup si ça me permet de bien m'entendre avec mon colocataire.
Moi je pensais simplement mettre les choses au clair mais il n'a pas l'air d'avoi comprit. Visiblement il aime compliqué les choses et quand il s'approche de moi, je recule jusqu'à ce que mon dos rencontre un mur. Je suis à sa merci, ma respiration s'accélère et il doit bien voir mon regard paniqué. Si quelques secondes avant il y avait encore du monde, maintenant on est seul et je commence vraiment à prendre peur. Est-ce qu'il va me coincer ici et…Mes jambes tremblent et je ne suis pas sûr de tenir bien longtemps. Quand sa voix parvient à mes oreilles, je crois que je passe en apnée. J'en viens même a fermer les yeux, pas capable de supporter cette proximité et cette tension. Je m'attend au pire, à ce qu'il m'embrasse, à ce qu'il me retourne et me plaque contre le mur. Les pires scénarios défilent dans ma tête et pourtant je suis incapable de bouger. Est-ce que c'est normal ? Qu'est-ce que cela signifie ? Est-ce que j'aurais envie ? Non, je suis juste terrifié. Je sens son souffle qui s'éloigne, ce qui me fait ouvrir les yeux. En croisant son regard je baisse les yeux en silence, incapable de faire face à ce sourire. Sa main dans mes cheveux termine de m'achever. Heureusement qu'il s'éloigne et qu'il disparait, car je n'aurais pas tenu plus longtemps.
Je m'effondre. Mon dos glisse contre le mur, jusqu'à ce que je sois assis contre celui-ci, tremblant comme une feuille. Il me faut plusieurs minutes pour reprendre mes esprits. Comment je vais faire avec lui en colocataire ? En réalité l'année s'annonce pire que ce que je pensais. Il va falloir faire avec, pour l'instant je prends une douche avant de quitter l'université pour aller chercher mes sœurs à l'école
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Comme d'habitude je suis pas invité par ma tante à rester manger. Elle ne m'a rien dit mais j'ai bien compris quand elle s'est mis à préparer que je n'étais pas le bienvenue. Tout le long du trajet de retour avec mes sœurs ont n'a pas arrêté de parler la laissant forcément un peu de côté, est-ce qu'elle me le fait payer maintenant ? J'en sais rien et je m'en fiche. Je n'arrêterais pas venir chercher mes sœurs, même si ça m'emmerde. Je passerais toujours les voir chez elle et un jour on aura à nouveau un chez nous. Aujourd'hui je dois faire avec ce que j'ai. Du coup je suis parti vers l'université et si jusque-là j'étais arrivé à ne pas trop penser à lui, maintenant je ne pense qu'à lui et ses paroles. Je suis sûr de rien en ce qui concerne ma sexualité et pour cause je me suis jamais posé de questions. J'ai toujours eu autre chose à penser et c'est toujours pareil. J'ai l'impression que je dois m'excuser auprès de lui, d'être moi, d'être aussi bizarre. Oui dans ma tête c'est moi le souci, comme souvent. Du coup je passe à une épicerie pour acheter à manger et à boire. Rien de mieux que de partager un repas pour se faire des amis, non ? Bon j'ai clairement pas les moyens de faire des folies alors ça sera nouilles instantanées et bières.
En arrivant au dortoir je redoute de le voir. Avant d'entrer je rassemble mon courage et me promet d'essayer d'être plus sociable. J'ouvre la porte et dès que je le vois, je lève le sachet dans sa direction avec un sourire un peu gêné.
T'as mangé ? J'ai pris de quoi !
Je pose le sac sur la table et je vais faire chauffer de l'eau. Bon j'espère que ça lui plaira, y a pas grand-chose, deux paquets de nouilles et deux bières, sans alcool. Ben oui on est des sportifs et l'alcool n'est pas conseillé. J'aurais peut-être dû prendre des soda, en plus c'était moins cher, je me suis ruiné pour ce maigre repas mais ça vaut le coup si ça me permet de bien m'entendre avec mon colocataire.
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