While you were sleeping #Hara ♥
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Re: While you were sleeping #Hara ♥ | Sam 18 Nov - 5:04 Citer EditerSupprimer
Réflexe incontrôlé, voilà que je t’étouffais dans ma poitrine, mais tu ne semblas t’en plaindre. Tout au contraire. Si la caresse de tes mains, de plus en plus curieuses dans leur exploration, ne me dérangeait, pour ne pas dire à quel point leur touché se révélait aussi intimidant que plaisant. Seule, la peur de l’inconnu pourrait m’inciter à les chasser tandis que je sentais mes sens réclamer après la poursuite de leur cheminement. En revanche, celle de tes lèvres sur mon sein eut un effet bien plus percutant. Qui des éclaboussures gelées ou de tes baisers gourmands me contractèrent de la sorte ? Me refroidir si brutalement ? À moins que ce ne soit un chaud et froid à en juger par le brasier embrasant mes joues dont je devinais aisément la teinte d’un pourpre manifeste. Machine arrière dictée par mon instinct, les deux paumes de mes mains j’imposais sur tes pectoraux afin de te repousser, de te maintenir à distance. Je voudrais, je devrais tempêter mais je n’y parvenais. Après ton geste n’était-il pas normal lorsqu’un homme et femme faisait, ce que nous faisions ? Mais au fait… Qu’étions-nous en train de faire là ??? Mes yeux s’écarquillèrent comme si je sortais enfin d’une sorte de torpeur ensorcelée. Plus vigoureusement encore, j’appuyais sur ta poitrine afin de te repousser et m’extraire de ton emprise tandis que je me redressais bel et bien sur mes deux jambes cette fois, interrompant toute entreprise… sensuelle. « Fou…foutu crabe qui nous a jeté un sort ! » m’exclamai-je en forçant sur le ton de la colère tandis que je te tournais le dos, que je te cachais l’embarras sans doute que trop visible sur mon visage. « Dépêche-toi, il faut que nous trouvions moyen de le rompre au plus vite ! » Comme si l’attraction que j’éprouvais à ton égard n’était que le fruit d’un autre sortilège, expliquant pourquoi, une part de mon être regrettait déjà de s’être dérobé à tes bras…
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Re: While you were sleeping #Hara ♥ | Jeu 23 Nov - 18:19 Citer EditerSupprimer
Ce serait mentir que de dire que je n’avais pas été figé un instant. Les yeux ouverts, te fixant avec une pointe d’incompréhension, j’attendais que tu m’expliques la raison de ton geste. Pourquoi m’avais-tu soudainement repousser alors que tu m’avais amené de toi-même contre ta poitrine ? Ne t’attendais-tu pas à ces baisers ? Peut-être t’avaient-ils gêné ? Un millier d’hypothèses traversaient mon esprit et j’étais bien incapable de dire laquelle était la plus proche de la réalité alors qu’une nouvelle fois tu me repoussais plus loin. Tu semblais plus alarmée soudainement, que t’arrivait-il donc ? Instinctivement, comme si ta peau était devenue brûlante, je retirais mes mains de celle-ci et t’offrais le privilège de t’enfuir pendant que je m’allongeais sur le sable sans un mot. Ma lèvre inférieure je venais mordre un instant tandis qu’un vague sentiment de culpabilité me gagnait. Je devais avoir été trop loin… Après tout, nous ne nous connaissions pratiquement pas, certes nous avions vécu quelques aventures ici mais rien qui puisse nous permettre de te faire sortir de cette carapace plus solide que… Mes paupières se mettaient soudainement en mouvement à ta voix, coupant court à toute réflexion. Un sort ? Le sort avait été rompu pourtant… Nous avions retrouvé nos membres, notre liberté, plus besoin de se cacher de poissons pirates pour que tu ne sois enlevée. J’étais toujours confus alors que tu me priais de me relever au plus vite pour rompre un sort qui l’était déjà. N’avais-tu aucune considération pour mon corps d’homme mis à mal par ton comportement des plus renversant depuis plusieurs minutes ?
Mes lèvres s’ouvraient, prêt à te répondre mais mon désarroi était tel que je gardais le silence encore un instant. J’avais besoin de mettre à plat ce qu’il s’était passé pour comprendre ce que tu exprimais… Quel était ce sort que tu évoquais si ce n’était celui de nos jambes ? Il me fallut une bonne minute de réflexion et lorsque je pensais mettre le doigt sur celui-ci, c’était un léger rire qui passait la barrière de mes lèvres. « Un sort ? » demandais-je quelque peu incrédule mais aussi… Un peu amer. Ma fierté s’était réveillée, attisée par tes mots. « Parce qu’il faudrait que tu sois envoutée pour avoir envie de moi ? » ajoutais-je rapidement en m’asseyant, certain d'avoir mis le doigt sur ce qui était la magie que tu évoquais. Après tout... Tu savais toi aussi que tu étais bien trop stricte pour ça n'est-ce pas? « Woa… » Sans plus attendre, me voilà debout comme tu le voulais mais malheureusement pour toi: je n’avais pas l’intention de rompre ce sous-disant sort. Quelque peu de mauvaise humeur étrangement, je regardais autour de nous pour trouver la meilleure route pour t’abandonner ici avec ton foutu sortilège qui n’existait même pas. Quand bien même je risquerais de le regretter par la suite. « Démerdes-toi avec ton ‘sort’ ! J’suis sûr que ton pote le crabe va te rire au nez quand tu lui demanderas de plus mouiller en me grimpant dessus.. »
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Re: While you were sleeping #Hara ♥ | Ven 24 Nov - 5:44 Citer EditerSupprimer
Alors que je te pressais que nous reprenions une quête absurde afin de couper court à cette situation plus qu’ambiguë, tu ne semblais pas daigner te relever. Je m’apprêtais à te relancer quitte à d’envoyer du sable à coup de pieds lorsque que j’entendis marmonner. Avoir envie de toi ? Moi ? Impossible ! La chaleur qui me montait autant aux joues qu’au corps n’était que le fruit de mon indignation, évidemment ! Bien sûr qu’il faudrait que je sois ensorcelée… Je ne savais pas pourquoi, je ne parvenais à mettre le doigt sur la raison mais j’entendais bien cette petite voix qui me soufflait qu’un tel comportement ne saurait m’être permis. Mais le pire fut le sifflement à mes oreilles à t’entendre vociférer de la sorte une fois debout sur tes pieds. « Qu… Quoi ? Que je… Pardon ? » Je n’en revenais pas ! Bouche bée, embêtée, tes mots tournaient encore en boucle dans mes pensées. Mouiller ? Grimper dessus ? Moi ? Avec toi ? Certainement pas ! Mauvaise foi ou pas ! « Tu peux répéter ?! » m’agaçais-je en poussant sur ma voix pour me reprendre aussitôt : « Non, ne dis rien ! Je n’ai pas envie d’entendre deux fois de telles absurdités ! » Je secouais la tête comme pour chasser de mes pensées cette immonde image que tu y avais insuffler. Et surtout pour chasser ce qui c’était passé… Ses sensations… Cette frustration qui sévissait dans tout mon corps qui en réclamait encore. « Va donc te cacher pour faire disparaitre cette protubérance à ton entre-jambe, oui ! » A défaut de l’avoir regardé, j’avais pu la sentir ! Et tu ne pourrais sous-entendre que j’eus été la seule quelque peu excitée par notre proximité avortée ! « Pervers au naturel ! » Puisque tu ne souhaitais croire en l’existence d’un mauvais sort, tu serais forcé de le reconnaitre. De mes gestes saccadés sous l’effet de la colère, j’ôtais mon vêtement, dévoilant mon maillot de bain. Non pas à ton intention mais dans la perspective de m’en retourner à la mer, que tu n’ailles pas encore de faire de fausses idées. « Et ne dis pas le contraire ! Tes actes précédents ne l’ont que trop prouvé ! » Par réflexe, je passais mes bras croisés devant ma poitrine qui ne fut depuis le début qu’un objet de convoitise dégradant et sans retenue de ta part. Je tournais des talons puis m’avançais dans l’eau montant progressivement jusqu’à mi-hauteur de mes cuisses. Je n’avais pas besoin de ton aide pour trouver ce crabe et lui demander… Non, vraiment pour avoir été attiré par un obsédé pareil, j’avais dû être envoûtée ! Des plus énervées, je me retournais dans ta direction afin de te clamer en réplique à tes paroles : « Démerdes-toi pour te vider ! Je suis sûre que tu trouveras un buisson pour le faire en toute discrétion ! » Et je me maudissais aussitôt, emplie d’une envie de disparaitre pour avoir proféré de pareils propos…
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Re: While you were sleeping #Hara ♥ | Sam 25 Nov - 17:21 Citer EditerSupprimer
A présent sur mes deux pieds, mes mots semblaient ne pas réussir à parvenir correctement à tes oreilles. A moins que la vulgarité que j’avais utilisée n’était pas chose commune dans ton entourage ? Tenais-tu vraiment à m’entendre répéter ce que je venais de dire ? Devais-je le formuler autrement pour que tu puisses comprendre le sens de mes mots ? Plus embrouillée que moi par la situation, tu te contredisais la seconde d’après en me demandant de me taire. Un sourire tout aussi amer que je l’étais se dessinait sur mes lèvres alors que tu niais l’évidence. A moins que pour toi un baiser était déjà un pécher bien trop important à supporter ? « Je suis pas un pervers ! » m’exclamais-je face à tes mots, choqué de pouvoir être perçu de la sorte. « C’est toi qui m’a… » coupé dans mon élan pour expliquer ma version des faits, tu semblais vouloir me faire taire de force. Mes actes précédents ? Souhaitais-tu vraiment abordé ce sujet ? « On en parle de toi qui me grimpe dessus et me demande de t’embrasser avant de me foutre le nez dans tes seins ?! » Tu avais été la première à m’embrasser, tu m’avais chevauché sans attendre mon avis, tu avais blotti mon visage contre ta poitrine. Loin de vouloir me victimisé, je n’étais clairement pas le seul responsable de cette « protubérance » comme tu voulais l’appeler. Loin de vouloir supporter encore cette vision de toi qui, finalement, ne faisait que m’énerver de plus en plus, je décidais de te tourner le dos à mon tour pour essayer de trouver un objet sur lequel passé mes nerfs. Concluant que la discussion était terminé, je soupirais et commençais à faire quelques pas en avant jusqu’à t’entendre prononcer ces mots qui me faisaient faire volte-face vers toi. Me vider ? Qu’elle genre d’image tu avais au juste de ce genre de réaction naturelle ?! Un brin choqué, je restais quelques secondes avant d’élever ma voix de nouveau contre toi. « Me vider ?! Parce que tu crois m’avoir donné envie à ce point ? Juste en t’asseyant sur ma bite et en m’embrassant ? Je suis pas un des puceaux que tu croises tous les jours, il m’en faut plus pour que je sois forcé de me vider ! » Je ne voulais même pas imaginer le nombre d’hommes frustré que tu pouvais amener à être en chien juste avec ces courbes devinées sous tes vêtements. Je n’étais pas aussi sensible, peut-être un peu, mais pas assez pour aller me soulager ailleurs parce que tu aurais décidé que mes cuisses te servirait de chaises. Mes doigts glissaient entre mes cheveux alors que de nouveau, je te tournais le dos. Mes pas se faisaient plus rapides que précédemment alors que l’envie de te voir le plus loin possible de ma personne grandissait de plus en plus. Comment avais-je pu même avoir envie de toi à un moment ? Tu étais tellement insupportable..
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Re: While you were sleeping #Hara ♥ | Dim 26 Nov - 10:44 Citer EditerSupprimer
Aussitôt émises, je regrettais déjà mes paroles, consciente de m’être emportée, mais ma colère était telle. Tu étais si… Insupportable ! Si je ne renvoyais pas toute ma fureur sur toi, je serais obligée de me mépriser pour ce plaisir que j’ai pris à… t’embrasser. Dos à toi, face à l’immensité de l’océan, je secouais la tête. Fermant les yeux de manière prononcée, je me mordis la lèvre inférieure. Pauvre d’elle qui avait eu à subir les tiennes ! Pourtant, je sentais déjà mes épaules fondre à ce souvenir, tandis que la houle monotone des vagues se glissaient entre mes cuisses. Détente éphémère avant d’entendre à nouveau le son de ta voix dont les propos n’avaient décidément de cesse de m’horripiler. Devais-tu déjà pointer chacune de mes failles dans mon discours ? Et pourquoi perdais-je d’ailleurs tant mes moyens face à toi, alors que je dominais si amplement les joutes verbales d’ordinaire ? Me laisser surpasser par la vulgarité de ton langage en plus ? Hors de question ! D’autant plus que tu venais de me piquer au vif ! « Je suis tout à fait capable de donner envie à un homme ! » sifflais-je avec hargne tandis que tu t’éloignais déjà trop pour m’entendre. Mais il ne fallait pas que tu espères t’en tirer à si bon compte ! « YAH ! » t’interpelai-je en revenant déjà sur mes pas. « Reviens là ! » L’eau n’atteignait à présent plus que que mes chevilles, se délectant des ultimes caresses accordées à ma peau avant de ne plus pouvoir l’atteindre, malgré les vaines poussées des vagues sur la plage. « N’es-tu donc qu’un lâche ? » Réalité altérée où l’espace et le temps semblaient échapper à toute règle, je parvenais à te rattraper, à te devancer même. Et je me plantais devant toi, légèrement haletante. Et je t’empêchais de t’esquiver si tu t’y essayais. Et je résistais si tu comptais continuer à tracer ta route en m’ignorant. De ta main, je me saisis et l’obligeais à se poser sur moi, au creux de mes reins. Non, je la fis glisser progressivement un peu plus bas, l’autorisant à se poser sur sur la chair de mes fesses seulement revêtu de ma culotte de bain, partiellement dénudée. Les battements de mon coeur s’accélèrent derechef. Je déglutis, le rouge me monta aux joues. À cet instant, je n’osais te regarder dans les yeux, mais je ne reculerais pas pourtant. Mes gestes se faisaient plus hésitants, mais je ne les interromprais pas pour autant. Profondément inspiration qui fit gonfler ma poitrine, ta seconde main, je vais chercher. Sur mon sein, je m’apprêtais à la poser avant de me rétracter et l’inviter plutôt, à prendre place sur mon omoplate. D’un petit pas, de toi, je me rapprochais. Mes bras, jusqu’à ton cou, je relevais et l’entourais. Mon regard remonta jusqu’à tes traits. Sur la pointe des pieds, je me dressais afin de me rapprocher de ton visage. Que de mon souffle, je parvienne à en effleurer ma peau. « Nous verrons bien si je ne suis pas à même de te donner envie… » te susurrais-je à la lisière de tes lèvres sans que les miennes ne viennent à les toucher. Si je n’étais douée, je savais néanmoins que pour se faire désirer, il ne fallait trop en donner non plus. L’étreinte de mes bras se dénoua. Une main s’arrêta sur ton épaule tandis que l’autre continua à descendre lentement le long de ton torse. Et ma gorge se nouait mais désormais, de ton regard je ne me détachais plus. Je ne fuirais pas et tes yeux incarneraient ce point d’ancrage comme pour me rassurer…
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Re: While you were sleeping #Hara ♥ | Dim 26 Nov - 23:37 Citer EditerSupprimer
Je ne souhaitais te voir de nouveau, entendre cette voix qui ne savait ce qu’elle voulait véritablement me demander, ces mots qui contredisait ce que ton corps voulait. Je n’irais dire que j’étais le type le plus craquant sur terre, mais soyons honnête, si dans notre baiser tu avais réagi de la sorte, n’y avait-il pas une raison ? Pourquoi voulais-tu absolument le nier ? Loin d’être sourd ou dur d’oreille j’entendais ton cri, j’entendais ton ordre, mais je me refusais à y obéir. Pourquoi reviendrais-je ? Avais-tu remarqué que tu étais incapable de respirer sous l’eau à présent pour retrouver ce crabe ? Venais-tu de comprendre que ta nage serait impactée par ta forme humaine revenue ? Cela ne me regardait guère, je m’en fichais totalement. Pour une des rares fois de ma vie, j’étais agacé, à la limite de l’énervement à cause de toi. Tu avais réussi ce que personne depuis des années n’avait réussi à faire : briser ma sérénité ! Et je n’étais pas prêt à accepter que tu fasses ce que tu voulais de moi, même si tu te dressais face à moi.
Mon regard se baissait pour rencontrer le tien, un sourcil arqué. Que faisais-tu donc à présent ? Je voyais ta main guidé la mienne vers cette chaire dont j’avais été avide peu de temps auparavant avant de guider l’autre vers ton omoplate. Trop chaste pour même faire les choses correctement ? Ne voulais-tu pas l’amener sur ton sein initialement ? Pourtant je ne la bougeais de là, je te laissais faire ce que tu voulais car incapable de te repousser. Mes iris se posaient un instant sur tes lèvres alors que tu semblais me lancer un défi qui me semblait assez enfantin mais terriblement tentant. Sans même me connaître, tu venais d’allumer chez moi ce désir de gagner. « Je me demande lequel de nous deux va craquer en premier… » Avais-tu prétendu ne pas avoir envie de moi ? Que tout cela n’était qu’un sort ? Je comptais bien te le faire ressentir de nouveau, plus puissant cette fois, assez pour t’entendre me supplier de ne pas partir. Ma fierté avait été blessée, mon intérêt piqué, croyais-tu t’en sortir indemne ? Je savais que je n’en sortirais aucunement serein, rien que ton touché sur mon torse suffisait à me le prouver grâce aux multiples frissons qu'il provoquait mais je ne comptais pas me laisser mener. Ma main se trouvant sur ton omoplate se glissait le long de ton épaule pour rejoindre la base de ton cou. Je prenais soin d’être lent dans mes gestes, de faire attention à ne pas trop appuyer sur cette peau aussi soyeuse que la soie sans pour autant te priver des sensations en étant trop doux, je me devais de trouver le juste milieu apte à te faire frissonner.
Qu’aimais-tu ? La douceur ? Le romantisme ? Ou préférais-tu les relations plus brutales derrière ce masque de timidité ? Aimais-tu dominé entièrement ou préférais-tu l’être ? Tes goûts m’étaient inconnus et me forçait à découvrir en espérant que tu saurais te montrer assez expressive pour me permettre de les déceler. La main qui avait précédemment quitté son refuge où tu l’avais installé en trouvait un nouveau à la base de ta nuque pendant que mon pouce effleurait d’une caresse le bas de ta joue. Allais-tu être réceptive ? A moins que… Désireux de brisé l’espace entre nos corps, je n’hésitais pas une seconde à agripper, fermement mais avec autant de délicatesse que possible, la fesse sur laquelle tu avais reposé ma main afin de t’amener d’un geste sec un peu plus contre ma personne. Mes yeux n’avaient quitté les tiens une seule seconde, attentif à tes préférences que j’étudiais avec minutie alors que j’essayais d’être, à l’inverse de ce que je cherchais avec toi, complètement fermé à tes gestes. Je savais que c’était vain, mais j’essayais malgré tout.
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Re: While you were sleeping #Hara ♥ | Lun 27 Nov - 9:32 Citer EditerSupprimer
À ma provocation, tu répondis par ce qui à mes oreilles résonna comme une incitation au défi. Allions-nous donc jouer de la sorte ? Qui ferait succomber l’autre le premier ? Si nos esprits n’avaient pas été tant échauffés, inconsciemment, sans doute aurions-nous su que notre duel n’avait de sens. Qu’il ne pouvait y avoir ni perdant, ni gagnant, alors que nous nous apprêtions à susciter le désir, l’un de l’autre, mutuellement. Pourtant, sans l’ombre d’une hésitation, j’acceptais de le relever. « Ne sois pas trop sûr de toi… » Mais tu l’étais. Dans tes gestes, je pouvais le déceler. Assurément, nous nous engagions sur un terrain qui t’était beaucoup familier que moi. À cette pensée, je me sentis légèrement révulsée. Je retins de justesse mon envie de te repousser. D’enlever de ma peau ses mains salies par la sueur de toutes ces femmes que tu avais dû toucher. Avais-tu eu seulement le moindre respect pour elles, où n’étaient-elles qu’objet pour flatter ta vanité, consumer tes pulsions ? J’en étais dégoûtée. Tandis que ta main caressait mon épiderme pour se loger sur ma nuque, je te fixais. Je t’adressais un regard de défiance amer. La sensation de ton pouce bordant mon visage fut loin de m’adoucir tout au contraire. Tu feignais des gestes tendres. Tu imitais ceux d’un homme aimant en étant dénué de sentiments. Juste pour parvenir à tes fins. Je te méprisais, mais jamais je ne me défilerais. Je ne fuyais pas devant la difficulté et encore moins face à défi que tu ne m’estimais pas capable de relever. Peut-être avais-tu raison sur le principe, je ne connaissais pas les règles du jeu. J’en détenais encore moins les ficelles, mais rien ne m’était impossible alors pour te prouver ton erreur, je dépasserais mes propres limites !
Ma détermination fut quelque peu ébranlée lorsque ta prise sur ma fesse se raffermit. Je tressaillais. Mon abdomen se contracta, comme si la peau de mon ventre fuyait le contact avec le tien tandis que tu réduisais la distance entre nos corps. Mon coeur manqua un battement. Je déglutis. Perle de timidité sur mes iris, celles-ci ne flancheraient pour autant. Je ne perdrais pas. Je n’abandonnerais pas. La descente de ma main parcourant ton torse fut interrompue par l’étroitesse de notre proximité, entravant mes mouvements. Néanmoins, de l’autre, je vins chercher celle dont le pouce se délectait de la peau de mon visage. Je la couvais de ma paume avant de la guider. Mes yeux quittèrent quelques instants les tiens, pour glisser sur ce doigt que je rapprochais de mon menton. De mes lèvres, qui s’entrouvrirent. Mes yeux de nouveau revenus au tien, d’un regard légèrement en biais, une étincelle de malice y brillait à présent. Sur ton pouce, un baiser doux, lent et sensuel, je déposais. Esquisse de sourire malicieux au coin des lèvres. Plus bas, ma jambe glissa progressivement contre la tienne, anéantissant toute distance entre nous, entre nos corps, nos bassins…
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Re: While you were sleeping #Hara ♥ | Lun 27 Nov - 18:58 Citer EditerSupprimer
N’avais-tu déjà assez troublé ma sérénité habituelle ? Avais-tu, en plus, besoin de rajouter une timidité dont j’ignorais la sincérité ? Cherchais-tu à me troubler en agissant de la sorte ? Si j’ignorais ta bonne foi, je devais avouer que ton stratagème était plutôt bien réussi. Alors que mes défenses faiblissaient un instant en me demandant si je n’allais pas trop loin à te traiter de la sorte, tu te permettais un geste des plus… renversant ? J’aurais préféré me concentrer sur tes pupilles plutôt que sur tes lèvres et leur douceur. J’aurais préféré apercevoir ce geste plutôt que de le détailler de la sorte. Mais ton regard tu avais détourné du mien un court moment et naturellement, c’était vers mon pouce en contact avec la pulpe de tes lèvres que je me concentrais à présent. En un instant, tu parvenais à déclencher un réchauffement sans précédent de mon épiderme. Avais-tu prévu tout cela depuis le début ? Mes dents se serraient un instant, presque atteint dans ma fierté d’aîné d’être tombé dans un piège si enfantin et si prévisible de ta part, avant que je ne sentes ta jambe remonter le long de la mienne.
Fille sage en public, femme sauvage dans l’intimité… Etais-tu de ce genre ? Je regrettais presque de mettre lancer dans un défi qui semblait perdu d’avance mais j’avais assez d’expérience pour garder mon calme n’est-ce pas ? Je voulais y croire alors que ma main remontait de ta fesse à ta cuisse dans une caresse qui se voulait aussi délicate qu’une plume. Arrivé à celle-ci, je me permettais de maintenir ta jambe contre moi, voulant égoïstement te garder contre ma personne malgré le danger que tu représentais à l’heure actuelle. Ignorant ce regard que je pouvais offrir à celles qui pouvaient se trouver face à moi dans une telle situation, c’était bien couvert d’un voile de désir que mes yeux se posaient sur toi. Les doigts sous ta cuisse, ceux-ci s’amusaient inconsciemment à effectuer quelques caresses dont le trajet semblait si naturel que je pouvais me concentrer sur la peau de ton cou que je choisissais comme lieu de prédilection pour mon attaque. Le lobe d’oreille ? Ou le cou ? Lequel serait le plus sensible ? Encore incertain, je penchais néanmoins la tête sur le côté pour venir loger mon visage contre ton épiderme. Précautionneux, je faisais en sorte que seules mes lèvres puissent effleurer ta peau sans jamais y déposer le moindre baiser. De ton parfum je m’enivrais avant de finalement remonter pour mon attaque sur ton lobe d’oreille. Délicatement, plus tendrement encore que ce baiser que tu avais déposé sur mon pouce, la pointe de mes dents se permettait un premier mordillement sur ta chair si tendre alors que je prenais encore une fois un statut d’observateur pour mieux te découvrir.
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Re: While you were sleeping #Hara ♥ | Mar 28 Nov - 3:15 Citer EditerSupprimer
Foutu tempérament poussé dans les extrêmes qui un peu trop souvent, ne m’amenait-il à incarner l’opposé de ma volonté ? Dans ma défense obstinée de ma fierté, n’étais-je pas en train de la bafouer à me jouer de te tenter de la sorte ? Néanmoins, j’y trouvais une sorte de plaisir et d’amusement. Peut-être ne mènerais-tu pas la danse si aisément. L’avantage de ton expérience ne te rendait pas imperméable à mes actes pour autant. Comme il en valait de peu pour que l’imaginaire d’un homme ne s’en porte et que son corps en réagisse. Embrasser ton pouce ne me coutait pas tant, mais comme j’avais pu le pressentir cela eut son petit effet escompté. Alors, je souriais, satisfaite d’entrevoir le chemin qui te conduirait à ta défaite. Sous tes doigts, l’épiderme de ma cuisse frémit. Du bout d’une dent, je me pinçais légèrement l’intérieur de la lèvre, soucieuse que tu ne puisses rien en voir. Je luttais pour empêcher mes yeux de se défiler lorsque je te sentis me maintenir contre toi. Ma cuisse à toi. Ouverte à toi. Et sur mon cou, tel un rapace aux plumes des ailes pourtant douces et délicates, tu fondais. De ton souffle, je frissonnais déjà. À tes baisers suggérés, jamais appliqués, je résistais, tant bien que mal. Mais la porte du mal m’appelait à succomber pour ces plaisirs je découvrais. De plus en plus, mon abdomen se contractait. Mon dos légèrement se cambra. Ton début d’emprise néanmoins tu perdis en t’attaquant à une partie qui sur mon corps s’avérait moins sensible. Ou du moins pas de cette façon. Et tu ravivais mon goût du jeu. Et tu me donnais une occasion de reprendre les rênes.
Je voulais encore plus de tes caresses. Mon corps appelait de ce touché dont il était depuis trop longtemps dénué. Comme si tu m’offrais un présent. Une délivrance de me sentir enfin désirée… Car, c’était ce que tu ressentais, n’était-ce pas ? Mes yeux s’humectèrent d’un voile scintillant. Les battements de mon coeur s’intensifièrent, presque douloureusement. Je n’aurais de victoire si ton envie n’était que celle d’un homme dont les sens ont été stimulé. Ma volonté n’était de simplement d’exciter comme toute femme serait à même de le faire. Je voulais être l’objet, le seul, de ton désir. Que tu n’en avais d’une femme mais de cette femme. Que tu sois mien. Ou que tu me veules tienne, je ne saurais. Mes mains se rejoignirent pour se poser sur tes pectoraux. D’une légère pression, plus prononcée au besoin, je t’incitais à te pousser. À déloger ton visage du creux de mon cou se languissant déjà de ta chaleur. Mais, je ne te repoussais ou ne tentais de m’échapper à l’instar de ma jambe. Mon corps suivit le mouvement du tien tandis que je t’incitais à reculer. Quelques pas jusqu’à ce que tu te trouves adossé contre le tronc d’un arbre. Là, je pus revenir me coller à toi de plus. Là, je pus monter une main à ton cou, glissant mes doigts dans une infime caresse sur ta peau, jusqu’à se glisser entre ta chevelure. Et sur tes lèvres, les miennes, je déposais. Une première fois, petit baiser innocent. Une seconde, tendresse voluptueuse. Et une troisième, où ma langue invita la tienne à danser. Par les baisers, je te consumerais. J’éveillerais en toi l’envie de me posséder…
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Re: While you were sleeping #Hara ♥ | Mer 29 Nov - 17:52 Citer EditerSupprimer
Aurais-je eu faux ? A te sentir me repousser, à observer l’absence de signe positifs, je comprenais que je venais de faire fausse route. Une vague grimace de frustration passait mon visage, comprenant que tu te décidais à reprendre les rênes de ce jeu où il n’y aurait nul gagnant. Mes pas suivaient l’endroit où tu désirais m’emmener, tu aurais bien pu m’enfermer dans une cage que je n’aurais vu le piège venir. Totalement fasciné par ta personne, sous ton charme, un instant j’eus la sensation que tu aurais pu faire ce que tu désirais de moi avant de me reprendre en sentant le bois contre mon dos. Si mes mains, un instant, avaient trouvé refuge sur ta taille, rapidement, les voilà de nouveaux sur tes fesses que je ne me privais pas de découvrir. Je refusais de te voir t’éloigner mais ma fierté me ferait dire que ce n’était nullement par désir, non, je voulais juste jouer. N’est-ce pas ? D’une caresse, tu balayais ce sentiment de total contrôle que j’avais sur mon corps et ma résolution de te tenir tête. Je ne savais qui de ton désir de prouver que tu pouvais gagner ou de ton désir pour ma personne s’exprimait, les deux semblants si étroitement liés alors que tu revenais m’embrasser.
Une première fois, puis une autre, allais-tu donc me frustrer de la sorte ? Devais-je capturer tes lèvres de moi-même ? Comme deux aimants s’attirant l’un l’autre, mes lèvres venaient à la rencontre des tiennes dans ton mouvement, incapable de supporter de te voir me manipuler de la sorte. A cette pensée, ma poigne sur ta chair se durcissait… Un instant, je te serrais contre moi avant de rompre tout contact pour te soulever sans prévenir ensuite. Les mains sous tes fesses, je m’autorisais quelques pas pour échanger nos places. Je ne serais celui que tu prendrais au piège, je refusais ce rôle, il t’allait bien mieux qu’à moi. Plaçant ton dos contre ce bois où tu m’avais plaqué précédemment, je pouvais à répondre à ton baiser correctement. Mon muscle caressant le tien, répondant à cette danse que tu avais entamé… Me faisais-je du mal à moi-même ? Ou ressentais-tu plus de désir de ton côté ? Je refusais de me croire sensible pour si peu mais j’avais bien trop chaud pour le nier et j’avais pour seule motivation en tête de te voir faiblir avant moi quand bien même, il fallait admettre que je venais légèrement de me laisser aller…
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