Irie la regarda sans comprendre. Ce n’était pas ce qu’elle voulait depuis le début ? Il était perdu avec la jeune femme et n’arrivait pas à suivre ce qu’il y avait dans son esprit. « Oui. C’était pas ce que tu voulais ? » Il lui demandait parce que ça se trouvait, il s’était imaginé des choses tout seul. Pourtant, c’était bien ce qu’elle avait dit non ? Qu’elle voulait qu’il la touche après son sport. S’était-il fait des idées ? Il ne savait pas et était perdu.

L’amour d’une famille, Irie ne connaissait pas et de voir que Liena avait tout ce qu’il n’avait pas eu lui pendant son enfance, lui mit les larmes aux yeux. Il aimerait réellement un jour ressentir cette chaleur familiale qui avait bercé la vie de sa petite amie. Mais ce n’était pas avec ses propres parents qu’il ressentirait ça. Il n’avait jamais senti une once d’amour envers lui, juste du dégoût et de l’inconfort, comme s’il n’avait jamais été voulu. Et ça, ça avait fait fermer son petit cœur d’enfant pour le faire devenir plus adulte. « Je veux les rencontrer petite souris. » Il était sûr de lui, malgré la peur qu’il ressentait parce qu’il n’était pas certain d’être le meilleur pour leur fille. Mais si Liena tenait à ce qu’ils se rencontrent, alors, il dirait oui. Comme toujours, il cèderait à la jeune femme, parce que son bonheur était tout ce qu’il lui importait. Il hocha la tête quand elle parla de ses parents et de la confiance qu’elle lui donnait. Il ne releva cependant pas, passant à autre chose.

Encore une fois, il ne comprenait pas où elle voulait en venir. « Bah fais le ? Qu’est-ce qui t’empêche de m’embrasser bébé ? » Ce n’était pas comme si elle demandait la permission d’habitude. Elle se jetait souvent sur ses lèvres pour le faire et jamais elle n’avait demandé. Alors, il était une nouvelle fois perdu, ne saisissant pas ce qui se passait dans le cerveau de sa belle. Il sourit en entendant qu’elle pensait souvent à leurs moments intimes et en rêvait même. Ça lui faisait plaisir que ce soit le cas, même s’il aurait aimé qu’elle lui dise. Irie embrassa le bout de son nez avec amour. « Préviens moi quand c’est le cas. Je peux t’aider si jamais… Parce que j’en ai envie aussi. Beaucoup. » Contrairement à Liena, le japonais n’avait pas de gêne ni de honte à avouer qu’il avait envie d’elle et qu’il y pensait souvent. Ce n’était pas comme si c’était quelque chose de bizarre dans un couple donc il se moquait bien de lui dire ou pas.

« Très bien pas de préservatif. » Ça lui convenait très bien. Il n’aimait pas ce bout de latex qui le comprimait bien souvent. Il fallait dire que les seules fois où il en avait mis un, il n’avait pas acheté la bonne taille et qu’il avait clairement eu mal tout le long du rapport. Ça l’arrangeait donc que Liena n’en veuille pas. Mais encore une fois, si elle avait voulu, il aurait fait comme elle le souhaitait.
Il frissonna en sentant le souffle de la chinoise dans son cou et grogna légèrement sous son baiser. Elle le rendait fou et allait le tuer parce qu’il cherchait à ne pas trop réagir à ce qu’elle faisait. « C’était pas soudain Liena. Tu es vraiment magnifique mais tu ne le vois pas. Pleins d’autres garçons te regardent, mais tu ne les aperçois même pas. » Combien de fois il avait du envoyer des regards noirs et serrer sa prise sur la jeune femme parce qu’ils la regardaient ? Bien trop pour les compter. « Alors ne te pose pas trop de question. Tu es heureuse, je suis heureux. C’est tout ce qui compte. » Cependant, Liena se posait bien trop de questions et il sourit en lui répondit« Et pourquoi moi Liena ? Il y a d’autres hommes plus beaux que moi ? ». Il lui renvoyait la question pour qu’elle comprenne que ça ne se contrôlait pas.

"Si ! Si...C'est ce que je voulais..je veux...Je veux ça Irie..." Elle rougit un peu plus rien qu'en y pensait. "A chaque fois...Je sens...que c'est mouillé entre mes jambes..." dit-elle de façon absolument adorable. Elle était tellement craquante à dire ça ainsi. Mais oui, elle voulait qu'il la touche, qu'il la touche de partout et qu'il s'occupe d'elle.

Liena le regardait tendrement. Qu'est-ce qu'elle l'aimait. Et qu'est-ce que ça lui déchirait le coeur de voir qu'il n'avait pas connu un amour pourtant si tendre et normalement "normal" dans une famille. Elle ne pouvait concevoir ne pas ressentir l'amour de ses parents. C'était imaginable. "Tu les rencontreras oppa. On ira les voir. Et ils t'aimeront." souffle-t-elle tendrement. Elle le savait, c'était une certitude. Tout se passerait bien dans sa famille, absolument bien. Donc elle n'avait pas peur, contrairement à lui. Et elle l'aiderait, pour une fois, c'était elle qui mènerait le moment.

Liena rougit et joua avec ses doigts doucement. "Non...pas embrasser ainsi.." dit-elle tout doucement. "Embrasser...plus plus..." Elle essayait de lui faire comprendre avec son langage à elle, qu'elle lui demandait un baiser beaucoup plus poussé. Mais comment pouvait-elle lui faire comprendre ainsi? Elle n'en savait rien. Elle espérait juste qu'il comprenne.
"Tu peux m'aider? Mais c'est dans la nuit...En plein milieu de la nuit" souffle-t-elle avec douceur. "Si ce soir j'en fais un...je te réveille?" Elle était perplexe Liena, elle ne voyait pas forcément ou il voulait en venir et ce qu'il voulait dire par là.

Pas de préservatif, ça lui allait, ça lui allait parfaitement et ça ne lui changeait aucunement la vie. Elle sourit et continua de lui parler, titillant sa nuque, elle aimait l'embrasser ou s'y coller. Quand il grogna, elle couina de surprise à son oreille, ne s'y attendant absolument pas, ne comprenant pas non plus pourquoi il avait grogné ainsi. "Il n'y a personne qui ne me regarde Irie" dit-elle avec sa bouille plus que certaine. "Sauf toi et ça me va!" Un sourire a faire flancher un coeur se dessina sur ses lèvres. "Plus beau que toi? Non ça n'existe pas Oppa, ça ne peut pas exister. Tu es le plus bel homme que je connaisse...tu pourrais être n'importe quoi tant que tu es beau." Elle le pensait vraiment. Pour elle, le japonais était la personne la plus belle au monde. "Mais je t'aime pour qui tu es...tu es tellement gentil, doux, tu prends soin de moi, tu m'aimes..tu travailles dur pour tes études, pour les enfants." Elle pouvait continuer de lui sortir plein d'autres exemples. Irie était juste celui qu'elle voulait, qu'il lui fallait. "Tu es juste mon Irie à moi"

Irie ne put retenir plus longtemps le grognement qui menaçait de s’échapper de sa gorge quand Liena parla. Elle allait le tuer, c’était certain ça. Comment pouvait-elle dire des choses si érotiques avec un visage si pur et adorable ? Il ne savait pas et ça l’émoustillait bien plus qu’il ne voudrait bien le dire. « Alors, je le ferai. Je m’occuperai de toi. » Il en avait aussi envie maintenant, mais ne dit rien et essaya de contenir l’effet qu’elle lui faisait. Ce n’était pas le moment de montrer qu’il la voulait de cette façon. Il inspira donc profondément pour se calmer et expira discrètement pour qu’elle ne pense pas qu’il était en train de soupirer. Il n’avait pas forcément envie de lui expliquer pourquoi si elle venait à l’entendre.

Le japonais sourit devant le regard tendre qu’elle lui adressa. Il aimait cette petite souris plus que n’importe qui et même s’il n’avait pas réussi à avoir l’amour de ses parents, il savait aimer et c’était le cas avec Liena. Elle était la personne qui était la plus importante pour lui et jamais il ne voudrait lui faire du mal. Jamais. Alors quand elle voulait quelque chose, il la laissait l’avoir parce que c’était la femme de sa vie et qu’il refusait de la voir pleurer ou être triste. « Très bien. Tu me diras quand tu voudras y aller alors. » Il avait hâte et en même temps pas tellement. Et s’ils ne l’aimaient pas ? Et s’ils le trouvaient pas bien pour leurs filles ? Et s’il faisait un faux pas ? Et s’il était maladroit ? Pire, il ne savait même pas parler chinois. Est-ce qu’eux pouvait parler coréen ou même japonais ? Comment allait-il se comprendre ? Il n’en avait aucune idée mais ce n’était pas quelque chose à laquelle il devait penser maintenant.

Pour le moment, il lui fallait s’occuper des désirs de son bébé. Il lui sourit et attrapa son menton pour l’embrasser comme elle le voulait. Il la colla encore plus à lui, mordillant sa lèvre pour quémander l’accès à sa langue. Une fois obtenu, il mena la danse et finit par rompre le baiser après quelques secondes. « C’était ce que tu voulais ? » demanda-t-il espièglement, sachant très bien que c’était le cas. Il continua par lui dire qu’elle pouvait lui dire quand elle avait envie et qu’il l’aiderait. « Bien sûr que je t’aiderai. Et même si c’est en pleine nuit… Tu m’as déjà réveillé en pleine nuit pour ça. » Irie lui sourit doucement et l’embrassa à nouveau, mais cette fois-ci plus chastement et reprit la parole. « Tu peux me réveiller cette nuit si ça arrive. Comme toutes les autres nuits. » Ça ne le dérangeait pas et au moins, il pouvait satisfaire la jeune femme.

Il grogna à nouveau en la sentant contre son cou et il la laissa lui faire une déclaration d’amour totalement adorable. Il lui sourit tendrement. « Tu vois… Tout ce que tu ressens, je ressens la même chose pour toi. » Irie attrapa délicatement son visage pour la regarder dans les yeux. « Tu es la personne la plus merveilleuse que je connaisse et je t’aime pour ça petite souris. Je ne veux personne d’autres. C’est toi et seulement toi. » Il l’embrassa amoureusement. « Tu es ma Liena et simplement la mienne. » Il l’embrassa à nouveau et remonta vers son oreille avant d’y murmurer. « Et maintenant, j’ai envie de te le montrer. »

Elle couina en l'entendant grogner légèrement. Elle ne comprenait pas pourquoi il réagirait ainsi. Elle hocha simplement de la tête, émoustillée rien qu'à l'idée qu'il s'occuperait d'elle. Elle pourrait s'en satisfaire, sincèrement. Mais elle aimerait réellement qu'il le fasse. Et il le ferait, elle n'en avait aucun doute sur ça.
Tout comme elle n'avait aucun doute sur le fait qu'ils iraient voir ses parents en Chine, qu'elle lui ferait découvrir toute une part de sa vie. Qu'elle lui ferait découvrir absolument tout. "Non Oppa, tu me le diras. Car je veux qu'on le fasse quand tu te sentiras à l'aise...quand tu te sentiras prêt". Pour une fois, elle voulait vraiment elle, prendre soin de lui, elle voulait s'occuper de lui comme il le faisait toujours avec elle.

Puis vint ce dialogue sur ce baiser, elle n'osait pas amené la chose. Elle voulait qu'Irie le fasse. Elle couina en le sentant finalement contre ses lèvres, son corps collé au sien. Ses petites mains se posèrent sur son torse alors qu'elle couina en sentant sa petite morsure et ouvrit la bouche pour lui laisser l'accès. C'était ce qu'elle voulait, ce qu'elle voulait absolument. Elle se perdit contre ses lèvres, elle se perdit contre lui. Elle rougit encore plus à sa question et ce sourire espiègle. Et comme pour se venger de sa légère moquerie, elle se releva légèrement, se collant à lui avant de venir l'embrasser de nouveau. Sa langue caressa ses lèvres avant qu'elle ne vienne prendre le contrôle, pour une fois. Ses mains se déplacèrent dans la nuque du jeune homme. Elle ne se décala qu'à bout de souffle, respirant lourdement avant de se rasseoir sur ses cuisses.
Elle hocha doucement de la tête. "Je te réveillerai alors...mais toi? Tu me réveilleras Oppa?" Elle ne voyait pas pourquoi ça ne devait être qu'elle qui devait le faire. Et pas lui.

Elle lui avoua finalement son amour une nouvelle et elle sourit à sa réponse. Elle sourit de savoir qu'il l'aimait tout autant qu'elle l'aimait. Elle en était folle amoureuse de lui. Elle était folle amoureuse de japonais. Elle couina en le sentant murmurer à son oreille. "Tu veux me montrer...?" Que voulait-il dire par la? "Que veux tu me montrer Oppa? Que veux tu dire par la?" Ce n'était pas assez détaillé pour qu'elle puisse comprendre le sens.